lundi 5 octobre 2015

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR - 4 Etape 1011 - Moustier - Allemagne en Provence

Moustier - Allemagne en Provence


Juin 2015

 
Le code mobile de cette randonnée est b309082
 
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  Moustier Sainte Marie - Allemagne en Provences GR 4 Etape 1011


mercredi 17 juin
km    Temps     Arret     V/d     V/g      Dénivelé
29      5:56        1:24      4,9       4,5      518+ maxi 783

Petite cascade sur la route du départ
Longue journée 29 km, mais tranquille. On se promène gentiment dans les champs de lavande et autres produits céréalier. Nous trouvons également quelques enclos bien protégés par des grillages de chênes truffier. Faut dire que l'on en fait des zig zag dans cette plaine. Nous sommes sur le plateau de Valensole. Par moment j'avais l'impression de revenir en arrière. Une petite grimpette et l'on suit l'autre rive du lac Sainte Croix, ce qui nous permet de revoir autrement les parties difficiles réalisées hier en début d'après midi. fin de journée pour moi, mais début d’après midi pour tout le monde. L'on revient sur les rochers entourant le village de  Moustier, pour s'en éloigner à nouveau, mais tout cela sur un terrain relativement plat et dans la lavande qui est fleuri en juin. Au loin sur une colline nous apercevrons un beau village, que je prends pour Manosque (à Riez nous n'en sommes qu'à 15km par la route.


Je rencontre un joggeur et lui demande le nom de ce village, ma carte n'est pas assez grande pour en trouver le nom, quand au GPS ce n'est pas facile et il faut que je sorte mes lunettes pour lire les noms. Mais ce n'est que Puimoisson.
Au loin Puimasson
Beau village. En voiture j'irai y jeter un coup d’œil. Nous traversons la charmante bourgade de Roumoules [Le village est situé à 600 m d’altitude dans la vallée que le Colostre, affluent du Verdon, a creusé dans le plateau de Valensole. Il se trouve à 15 km à l’ouest de Moustiers-Sainte-Marie et à 3 km à l’est de Riez sur la route départementale 952. Sept kilomètres plus au nord se trouve Puimoisson, et à peu près à même distance, au sud, le lac et le village de Sainte-Croix-du-Verdon.
Roumoules tire son origine d’un établissement romain périphérique de Riez. La présence romaine sur la commune est attestée par trois découvertes : en 1957, une sépulture antique appartenant certainement à une nécropole a été découverte au Play, elle contenait
Roumoules
probablement les restes d’un centurion et pourrait dater du Ier ou IIe siècle après Jésus-Christ. En 1965, on a découvert à proximité un fer de pilum. en 1964 une sépulture à incinération constituée d’un vase en tôle de bronze et contenant des ossements humains incinérés. Enfin, la troisième trace de la présence de Romains est une inscription antique connue depuis le XVIe siècle mais non visible du fait des transformations de l’église. En 1309, Guillaume de Roumoules est signalé comme seigneur de Roumoules, de Beaujeu, de Bédéjun, de Bras-d'Asse, d'Entrages, de Majastres, de Vergons et d'Estoublon. En 1353, Rostang de Roumoules lui succéda comme seigneur du lieu.  La Réforme connaît un certain succès à Roumoules, et une partie des habitants se convertissent. Malgré les guerres de religion, une communauté protestante se maintient au XVIIe siècle autour de son temple, grâce à l’édit de Nantes (1598). Mais l’abolition de l’édit de Nantes (1688) lui fut fatale (wikipédia)]

 A Riez le chemin a été modifie il passe par la chapelle, et l'on découvre du haut, cette charmante commune. Nous passons également dans le vieux village qui mérite un détour.
Ermitage St. Maxime
[La colline Saint-Maxime surplombe le confluent de trois vallées empruntées depuis toujours par d’importantes voies de communication. 
 Le village antique de Riez possède un patrimoine important. Outre les ruines romaines et un baptistère du VIème siècle, il faut aussi citer la chapelle Saint-Maxime, située sur la colline dominant le village.
 
Cette hauteur était occupée dès l'Antiquité pré-romaine par l'oppidum gaulois des Reii, d'où provient le nom de Riez. Saint Maxime de Lérins, ou de Riez (380-458), moine de l'abbaye de 
Lérins, C'est sur la butte que fut construite au XVIIème siècle une chapelle dédiée à saint Maxime. Un ermitage lui fut accollé. En 1975 il était encore occupé par deux ermites, un capucin et un franciscain, lorsqu'une communauté de trois sœurs clarisses souhaita s'y installer, sur proposition de l'évêque de Digne. Aujourd'hui, les sœurs clarisses sont au nombre de 
De St. Maxime belle vue sur Riez
six, plus une novice. Leur activité alterne entre la prière, le travail manuel, la méditation et l'accueil de retraitants, dans une vie simple propice à la rencontre du Divin. http://chapelles.provence.free.fr/riezstmaxime.html
C’est dans la plaine, que l’empereur Auguste fondera, à l’extrême fin du Ier siècle avant notre ère, l’agglomération connue sous le nom de civitas Julia Augusta Reiorum Apollinaris, elle est de ce fait le plus ancien chef-lieu de Cité de l’actuel département des Alpes-de-Haute-Provence. La ville se développe et se pare de monuments :  thermes publics, forum, temples….
Quatre majestueuses colonnes de granit, souvenirs d’un temple tétrastyle, évoquent ce prestigieux passé. Des fouilles archéologiques ont également découvert un important bain thermique ici de l'époque romain.
Aux premiers temps chrétiens, la ville affirme sa prédominance sur le territoire en devenant le siège d’un évêché. Un groupe épiscopal est édifié dans le courant du Vème siècle sur les vestiges de thermes antiques. Riez restera évêché jusqu’à la Révolution.
Dans le courant du XIVème siècle, un rempart est édifié autour du bourg. Ponctué de tours, on y entrait alors par deux portes, les portes Aiguière et Saint-Sol.
Le bourg connaît son apogée au XVIème siècle, de nombreux hôtels particuliers se construisent dont certaines façades sont encore visibles au cœur du village. L’art de la gypserie va  alors se développer et envahir de ses décors de plâtre sculpté escaliers, cheminées et plafonds.
Après cette période florissante, la ville connaît un certain déclin qui va s’accentuer avec la perte du siège de l’évêché lors de la Révolution Française.
Riez va alors connaître la vie d’un petit bourg rural, comme beaucoup en Provence, pratiquant l’élevage et la culture traditionnels. http://www.ville-riez.fr/Patrimoine.html
La proximité des Gorges du Verdon et la création du lac de Sainte-Croix vont favoriser le développement du tourisme. Ainsi, Riez offre aux amoureux de la nature et amateurs de tourisme culturel  un large éventail  d’activités.
quatre colonnes romaines monolithes de granit gris, se dresse dans un pré situé entre le Colostre et l'Auvestre, hautes de près de 5, 90 m. et surmontées de chapiteaux corinthiens en marbre blanc, supportent encore une architrave.
Elles sont les derniers vestiges d'un temple dont certains ont supposé qu'il était dédié à Apollon, et qui pourrait dater de la fin du Ier siècle de notre ère. Leur particularité est d’avoir été conservées en place depuis l’Antiquité, à l’entrée de la ville. Les Colonnes de Riez ont été classées monument historique dès la liste de 1840. (wikipédia)

Le clocher de l'Horloge est un des derniers vestige des remparts qui protégeaient le village. Il abrite une horlogerie vieille de plusieurs siècles, probablement du XVIe siècle, et qu'aujourd'hui encore les employés communaux remontent chaque samedi matin. 
 Les portes de la ville, Aiguière et Saint-Sols (ou Sanson), sont en mauvais état (wikipédia)
 La cathédrale actuelle est une église construite à partir de 1490 ; le siège cathédral y fut installé en 1523, après la démolition de l'ancien édifice. Elle est placée sous le patronage de sainte Thècle et de saint Maxime de Riez. Après les destructions de 1574, c’est Henri III qui finance les travaux.
On démolit d’abord ce qui restait de la cathédrale, puis le chantier de reconstruction fut lancé, en plusieurs temps : le chœur et la nef, puis la sacristie (achevée en 1594). Enfin, la première pierre du clocher fut posée en 1599, et les travaux s'achevèrent en 1605. Sept chapelles furent ajoutées par l’évêque Louis Doni d’Attichy en 1649. (wikipédia)]
 L'orage d'hier à lavé le ciel, c'est sous un soleil éclatant que je cherche un coin d'ombre de préférence en bordure de l'eau, mais un sol pas trop humide pour ma pose de midi. Je loupe un premier arrêt à la sortie du village en bordure de l'eau ensuite, terrain de sport et enclos se succèdent. Je trouve un endroit pour déjeuné, après la route sur un chemin bordé d'arbres, je n'ai aucune vue mais au moins je suis à
Le Colostre A Riez


l'ombre et les fesses au sec. Par la route il me reste 15 km, trois heures de marche, je peux faire une longue pose déjeuné. j'ai totalement oublié les difficultés d'hier, mais la fatigue se ressent. Après une bonne pose et une sieste, nous devons traverser le colostre gorgé d'eau, après l'orage de la veille. Sur la rivière une grosse pierre et une corde distendue sert de pont. Un seul inconvénient, la rive d'en face, raide, glaiseuse ou marneuse, enfin glissante, une rive pas très haute, mais difficile de la franchir d'un seul pas. Nous n'avons pas d’élan pour faire cette grande enjambée et puis avec un sac de 14 kg sur le dos c'est encore moins facile. Bien entendu la partie la plus profonde se trouve coté rive haute. J’hésite, je retire mes chaussures ! ou pas. La rive est très herbeuses, orties et ronces, je risque de me faire mal. Je me lance et loupe mon coup. Un pied dans l'eau, jusqu'au mollet, puis deux. Heureusement que je tiens bien la corde pour ne pas chuté dans l'eau déséquilibré par le sac. Pas facile même avec la corde de remonter. Me voilà sur l'autre rive. je n'ai même plus besoin de la pluie pour mouiller les chaussures. Les herbes m'arrive à la taille. je pense que dans l'autre sens on doit glisser sur cette pierre humide et l'on doit s’étaler dans la boue. ensuite le chemin n'est pas facile a suivre, il doit partir sur la gauche, mais en absence de balisage on ose pas entrer dans le centre équestre, en face de moi, le poney club, des clôtures, avec les herbes,  je cherche un autre passage, mais ne trouve rien. je ne vois pas le sentier, je fais le tour entre la clôture et le champs de blé. Arrivée sur la route, je vide l'eau restant dans mes chaussures, j'essore mes chaussettes. En longeant la route je me rends compte que le GR passe bien dans le poney club. Nous quittons la départementale pour prendre une petite route. Mes chaussures crache l'eau.
Une traversée peut facile
  Je m’arrête et retire mes chaussettes, je les fais sécher sur le sac. Me voilà de nouveau dans les bois, cela  monte de nouveau, au faîte de la colline le large chemin serpente entre zone boisé et moins boisé. Mon gîte ce trouve a Allemagne en Provence charmant petit bourg avec un château. pour mi rendre il faut quitter le GR et prendre un balisage local jaune, que l'on trouve facilement. Qu'elle descente.... une ravine en ligne droite, jusqu'au village, avec des galets qui roulent sous les pieds et dire que demain d’entrée de jeu il va valoir que je remonte cela. Normal cela s'appelle le ravin des vignes (sans vignes). Il y a bien une épicerie dans ce village, mais l'on se croirait après guerre, les rayons sont vides. enfin je trouve mon bonheur, mais j'aurai mieux fait de manger au restau, j'en aurai pas eu pour plus cher, et après ils... (les petits commerces) se plaignent de la concurrence. faite vos courses a Riez, c'est le marcher le mercredi.
Propriété abandonnée 
La localité apparaît pour la première fois dans les textes dès 429. L’étymologie de ce lieu a suscité de nombreuses hypothèses, notamment pour l’éloigner des Alamans, ( (du germanique all-mann, litt. « tous les hommes » ou « gens de toutes sortes »; en allemand Alamannen) étaient une confédération de tribus germaniques) aujourd’hui rejetées par les spécialistes depuis un demi-siècle. La forme ancienne Alamania, relevée en 1182, laisse peu de doutes, et indique une formation sur le nom de l’ethnie des Alamans (avec le suffixe -ia), et perpétue le souvenir d’une colonie de ce peuple, ou d’un poste militaire, installée avant les grandes invasions.
Parmi les conjectures anciennes datant de la rivalité franco-allemande de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, faites pour nier un rapport entre le nom du village et la Germanie, on trouve celles d'une déesse romaine de la fertilité (Alemona) vénérée par une garnison romaine installée sur le site de l'actuel château, ou que Armagnia (mauvaise graphie datant du XIIIe siècle) vienne de area magna, « grande plaine de graviers ».
La commune se nomme Alemanha de Provença en provençal selon la norme classique et Alemagno de Prouvènço selon la norme mistralienne.
Vers l’an mille, il y avait deux châteaux sur le terroir de la commune, au Castellet et à la Moutte. Les deux autres (Notre-Dame, Saint-Marc) sont postérieurs.
Allemagne en Provence
 Le château du Castellet est construit au XIIe siècle. Il est occupé par une compagnie de routiers à la fin du XIVe siècle, avant d’être abandonné. 

La seigneurie d'Allemagne entre dans les biens des Castellane en 1218 à l'occasion du mariage d'Agnès Sarda (ou Spata) avec Boniface IV de Castellane. La seigneurie d’Allemagne est érigée en baronnie vers 1280. En 1305, 

Un petit château était construit sur un coteau au sud du village, Castelletum de Alamania. Au XIVe siècle, il tombe entre les mains de bandits, les Chamisard, qui en font leur base d’opérations pour rançonner le voisinage. Pour y mettre un terme, les habitants de Riez se réunirent et chassèrent les Chamisard du châtelet, qu’ils démolirent par la suite. Un pacte de désistement du 17 juin 1417 signé par Boniface de Castellane, seigneur d'Allemagne, précise que le seigneur du lieu abandonne ses poursuites contre la communauté de Riez pour la démolition du Castellet.
Au XVe siècle, l’ancienne communauté du Castellet, distincte d’Allemagne avant la crise du XIVe (Peste noire, guerre de Cent Ans) est réunie à celle d’Allemagne, car trop dépeuplée.
Ce fut en 1440 que, en vertu du testament de Boniface IX de Castellane, la baronnie d'Allemagne fut séparée des terres appartenant aux Castellane et attribuée au fils aîné du testateur, Antoine. Le fils de ce dernier, Boniface X, lui succéda et épousa en 1472 Marguerite de Forbin.

Construit à l'origine par la famille de Castellane (1218-1718), ce fut la demeure de la famille de Varages (1718-1839), puis par la famille Ripert-Montclar(1839-1936). De nos jours, il est encore habité. le château a survécu à la Révolution. Présente un style à la fois médiéval, avec son imposant donjon crénelé du XIIe siècle, et Renaissance, avec ses élégantes façades percées de fenêtres à meneaux. À l'intérieur, la visite permet de découvrir un bel escalier à vis reliant le donjon à la partie Renaissance, ainsi qu'une splendide
 cheminée monumentale décorée de gypseries.Le donjon couronné de créneaux date du XIIème siècle. Il était à l'époque flanqué de 5 tours de défense, reliées entre elles par une courtine et entouré de douves. A partir de 1495, François de Castellane y joint l'élégante aile renaissance et transforme le donjon de défense en château de résidence. A l'intérieur, un remarquable escalier à vis relie le donjon à l'aile renaissance. Au deuxième niveau, une somptueuse cheminée monumentale en gypserie de 1546, soutenue par deux statues en pied, orne une des salles d'apparât du Château. Les visiteurs pourront admirer à l'intérieur, comme à l'extérieur, tous les détails architecturaux (plafonds à la française, fenêtres à meneaux, etc...) et découvrir les empreintes des grands siècles qui ont marqué l'Histoire du Château. http://himmel.pagesperso-orange.fr/Hist.htm

 
 
 
 
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https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html

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