dimanche 4 septembre 2016

Randonnée Le Plus Loin Possible : Rosoy sur Serre - La Bouteille - Vervins GR 122 Etape 50


Randonnée Le Plus Loin Possible :

    Rosoy sur Serre, La Bouteille - Vervins Etape 50

Ou mon Marathon



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Le code mobile de cette randonnée est b309874
 
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En milieu rural où les habitations en pan de bois et torchis offraient une résistance dérisoire, seule l’église édifiée en maçonnerie possédait assez d’étendue et de solidité pour recueillir la communauté villageoise menacée.
On peut distinguer deux formes de défense : la première, la plus spectaculaire, consiste en un donjon de brique et pierre rajoutée à l’espace liturgique. La seconde, l’église, percée de meurtrières, cantonnée de tours ou d’échauguettes, est conçue comme un système défensif à part entière.

Terre de passages, d’églises et d’invasions

L’histoire de la Thiérache, depuis le Haut Moyen Âge et jusqu’à la fin de la Renaissance, pourrait pour partie se confondre avec l’histoire des invasions dont elle fut le théâtre. En raison de sa situation géographique (au nord-est de l’actuel département de l’Aisne), elle fit d’abord office de frontière stratégique lors des guerres mérovingiennes qui opposèrent, au VIe et VIIe siècles principalement, les deux royaumes de Neustrie et d’Austrasie.
Pillée puis en partie dévastée pendant les invasions normandes de la seconde moitié du IXe siècle, la Thiérache fut à nouveau la victime collatérale du déchirement de l’empire carolingien au Xe siècle.
Durant toute la guerre de Cent ans, et après trois siècles de prospérité et de paix relative, Anglais et Bourguignons n’eurent de cesse de ravager abbayes et églises paroissiales, laissant la population à ses propres conditions de survivance, la famine s’ajoutant à la misère et à la peste.

Depuis 843 et le traité de Verdun qui partage l’empire de Charlemagne, jusqu’en 1659 et le traité des Pyrénées qui entame l’installation de la monarchie absolue, la Thiérache demeure la frontière historique fondamentale entre la France et le Hainaut, soit le point de passage obligé sur la route d’invasion qui ouvre la voie vers Paris, entre Sambre et Meuse.
 Cette trame guerrière de l’histoire de la Thiérache doit être doublée d’un fil qui lie malgré tout autrement le territoire thiérachien à son identité. Si la Thiérache est de longue date une terre de batailles et d’invasions, elle est également une terre de foi et d’églises.
Il faut probablement remonter au VIIe siècle pour retrouver, à travers les 
 missions irlandaises menées par  Saint-Adalgis autour de l’actuel canton de Vervins, les premières

traces de l’évangélisation de la Thiérache. Mais c’est sans doute au XIIe siècle que l’élan monastique prend son essor le plus décisif, après la décision de l’évêque Barthélémy d’installer les ordres Cisterciens, Chartreux et Prémontrés en bordure de la voie romaine Reims-Bavay. Des 
communautés de moines défricheurs s’installent alors à Boheries, Bucilly, Clairfontaine, Fesmy, Foigny, Saint-Michel, Thenailles ou Val-Saint-Pierre. De cette seconde période d’évangélisation (XIIe-XIIIe siècles), considérée comme l’âge d’or des abbayes thiérachiennes, datent la plupart des soubassements des églises fortifiées.

Le temps des fortifications

Contrairement à une idée tenace, les fortifications des églises de Thiérache n’ont sans doute pas commencé pendant la guerre de Cent ans. S’il semble attesté que l’église de Chaourse fut bien fortifiée en l’an 1370, il s’agit probablement là d’un cas isolé, relatif à la décision du roi Charles V d’assurer la protection du village comme dépendance de l’Abbaye Royale de Saint-Denis, dont il était le suzerain.
Les fortifications ont plus vraisemblablement commencé au XVIe siècle et se sont encore prolongées sur tout le XVIIe. Jean-Paul Meuret a proposé de subdiviser en cinq phases chronologiques ce vaste mouvement de fortifications, étalé sur plus d’un siècle et demi : la pertinence de son découpage nous permet aujourd’hui d’appréhender les origines, les conditions et les ressorts d’une entreprise qui a vu des communautés rurales d’habitants s’employer à fortifier leurs églises pour se protéger, se défendre et survivre.
1521-1559. La période est marquée par les guerres ouvertes entre l’empereur Charles Quint et le roi François Ier , auquel succède son fils Henri II en 1547.
Le passage des armées en Thiérache, les « courses » en campagne des partis adverses et les assauts des troupes de garnison stationnées
 dans les places fortes déciment la population rurale. Pillages, incendies et dévastations des biens immobiliers (fermes, censes, églises, domaines, petites maisons...) sont les conséquences courantes des affrontements qui opposent sur la frontière du Hainaut la Maison de France et la Maison d’Autriche.
  1598-1635. La politique de pacification du royaume que conduit la fin du règne d’Henri IV est propice aux réparations.
En 1607, l’archidiacre de Thiérache Nicolas Desains apporte au bailliage de Vermandois un état des églises saccagées « afin d’aviser à leur rétablissement ».
Une campagne de travaux est menée dans la région. Cette période de calme 
 et de restauration laisse rapidement place à une période de constructions nouvelles, mue par la nécessité de se protéger des coursiers espagnols qui continuent de passer la frontière.
Alors qu’au début des années 1630 le cardinal de Richelieu prépare de nouveau la guerre et fait passer en revue les habitants en état de porter les armes, les paysans thiérachiens remettent en état les églises anciennes et les pourvoient d’un système défensif.

1635-1659. La déclaration de guerre à l’Espagne le 19 mai 1635 entame une séquence qui répète le scénario sanglant des guerres de François Ier et de Charles Quint.
La Thiérache est continuellement dévastée par les campagnes militaires, les passages de troupes irrégulières, les invasions espagnoles, les sièges, marches et contre-marches qui font le cycle coutumier des batailles.
La Fronde commencée à Paris en 1648 n’épargne pas les milieux ruraux, où les scènes de désolation se multiplient, identiques : meurtres, réquisitions violentes, incendies des granges et des fermes, destructions partielles ou totales des récoltes, pillages des grains et des bestiaux, vols des chevaux, rançonnages.
L’église apparaît souvent comme le dernier lieu de retranchement pour les paysans pauvres et les habitants laissés à la merci des pillards. Tant bien que mal, des fortifications continuent d’être entreprises.

1659-1715. Le traité des Pyrénées signé en 1659 achève quarante années de guerre avec l’ennemi espagnol. La monarchie absolue, en repoussant les frontières du royaume plus au nord, met provisoirement la Thiérache à l’abri des opérations militaires. Les années 1670-1680 sont l’occasion pour les communautés rurales d’habitants d’entamer des réparations sur un paysage architectural largement mutilé.

Composantes architecturales

La singularité des églises fortifiées de la Thiérache repose donc pour une grande part sur l’évolution contrainte de leurs propriétés architecturales, assujetties à l’irruption de nécessités extra-liturgiques (se réfugier, provisionner, se défendre) dans l’espace sacré. Contrairement aux vieilles églises fortifiées du Midi de la France, dont la double destination religieuse et militaire était confiée d’un bloc à des architectes confirmés, les églises fortifiées de Thiérache l’ont été dans le temps, après coup, par les seules Communautés d’Habitants qui en avaient la charge administrative.

Il convient donc chaque fois de distinguer la partie spécifiquement religieuse de l’église (le choeur et la nef), dont l’époque de construction remonte aux XIIe, XIIIe ou XIVe siècles, de la partie défensive des édifices, érigée pour la plupart d’entre eux au XVIe ou au XVIIe siècle.
La plupart des églises thiérachiennes ont des bases du XIIe siècle, vestiges de la seconde évangélisation et des travaux de défrichement qui ont permis l’extension du paysage religieux.
La partie proprement fortifiée des églises de Thiérache repose quant à elle sur une construction en briques vernissées, cuites au bois et fabriquées le plus souvent sur les lieux mêmes de l’édification.
D’un point de vue strictement architectural, il apparaît possible de distinguer dans les églises thiérachiennes entre deux grandes catégories d’édifices fortifiés : les églises à donjon, d’une part, plus ou moins massifs et étagés selon les sites, et les églises qui en sont dépourvues, d’autre part, mais qui présentent dès lors d’autres éléments de fortification (tourelles, clochers-porche, mâchicoulis, bretèches, meurtrières, échauguettes ou autre).

Inventaire

On recense aujourd’hui quelques 33 églises à donjon en Thiérache picarde.
Ces donjons sont la plupart du temps suppléés par des postes de défense secondaire (tourelles abritant l’escalier menant aux salles de garde et de refuge, échauguettes) aux angles du transept ou du choeur.
Les 38 autres églises fortifiées de Thiérache, dépourvues de donjon , présentent des dispositifs de fortification d’importance variable. Certaines disposent d’une tour-refuge, distincte du donjon en raison du nombre réduit de ses attributs défensifs. Comme dans le cas du donjon, la tour-refuge peut être bordée d’une ou deux tourelles. Certaines ont subi à partir du XVIe siècle un exhaussement du choeur (fortifié ou non), abritant une salle de refuge parfois surmontée d’un clocher. Mais la plupart des églises sans donjon se reconnaissent d’abord à leurs tourelles circulaires, placées à l’angle ou le long du bâtiment principal, portées par les contreforts ou construites en 

encorbellement. Abritant l’escalier qui donne accès aux étages, la tourelle est souvent constituée de petites pièces superposées contenant chambres de tir ou postes de guet. D’autres églises enfin, ne possédant ni donjon, ni tour-refuge, ni tourelle, sont néanmoins fortifiées en cela qu’elles comptent sur leurs murs des éléments d’ouvrage défensif : meurtrières, archères, bretèches, hourds ou mâchicoulis.

A Plomion je retrouve le Gr 122 et encore une église fortifiée. A la croix de Vervins, je fais une pose, il est autour de 13:00h. Je vais essayer de faire sécher chaussures, chaussettes, sous vêtement. Non, non je ne suis pas tout nu simplement un peu débraillé et j'ai une vue sur les deux cotés du chemin.

                               

   L’église de Plomion


Eglise fortifiée de Plomion - Église fortifiée de Plomion Crédits : CRDP d'Amiens
Située dans la vallée de la Brune, l’église-forteresse de Plomion qui a conservé des éléments du XIIIe siècle est fortifiée dans son ensemble à la fin du XVIe siècle.
Le bâtiment n’est pas simplement défendu par quelques échauguettes et meurtrières. Il est précédé par un donjon monumental cantonné de deux tourelles percées de meurtrières.
Les grandes salles du donjon (la première avait une cheminée) permettaient d’accueillir toute la population du village. Les habitants pouvaient ainsi résister à un siège.

                      

En regardant la carte je me rends compte que je suis presque arrivée.... Que faire ? Il fait beau, je n'ai mal nul part. Marathon ou pas ?
Est-il possible de réaliser la promenade de demain aujourd'hui? Pourquoi cette idée saugrenu me vient elle en tête. Cet après midi, il fait beau, j'ai presque sécher du moins chaussures et chaussettes et maillot. Le reste ne séchera pas.
1) Demain matin il devrait pleuvoir. 
2) Douze ou quatorze kilomètres que je devrais faire au pas de course, pour avoir mon bus à 11:25. Il faut donc que je parte à 8:00 au plus tard. 
3) En le faisant aujourd'hui, je gagne entre 3 et 4 km t je le fais sans courir
La promenade d'aujourd'hui devais faire 35 ou 36 km cela me semblait déjà beaucoup. Si sur la rando d'aujourd'hui je retire les5 km que je ne ferais pas puisque je tournerais avant Vervins et que je retire les 5 km de la 
promenade de demain puisque je ne suis pas à Vervins, je gagne 10 km. Reste tous de même les 10 km à réaliser entre le moment ou je devrais prendre la décision de tourner à droite ou à gauche, monter à La Bouteille et redescendre à Vervins. Trente plus dix, un total de quarante kilomètres dans la journée. Cela fait beaucoup, beaucoup trop. J'ai déjà fait quarante kilomètres mais avec un sac hyper léger. Je repars, il me reste encore quelques kilomètres pour réfléchir. Je quitte le Gr lorsqu'il monte vers La Bouteille (en prenant le GR le chemin est encore plus long.) pour me diriger vers Vervins. Pour l'instant j'ai repoussé de mon esprit l'idée des quarante kilomètres. j'arrive à la Thenailles, Vervins et à trois kilomètres il est 15:30, je me sens bien, mais, quarante kilomètres, c'est bien trop, beaucoup trop. Les jambes n'écoutent plus le bon résonnement du cerveau, instinctivement j'ai pris le coté droit de la route et entame le virage me faisant tourner le dos à Vervins. 
Me voilà parti pour un marathon. 
Au départ c'est du bitume. je regrette, la route monte un peu, je poursuis, cela monte toujours faiblement bien sur je ne suis pas dans les alpes, et puis il est trop tard pour faire demi tour. Je retrouve le Gr, qui longe la ligne de chemin de fer. Très mal entretenu ce chemin, je profite d'une facilité pour rejoindre l'espace des voies qui lui, alors que la ligne est abandonnée est parfaitement accessible et tondu. Un comble je marche mieux ici, sur la plate forme des voies que sur le chemin. La Bouteille à 500m me voila presque arrivée. Fin 37 km devant l'église fortifiée du village, ou a peut prêt, je n'ai pas regardé le GPS immédiatement.
 Eglise fortifiée Notre-Dame, la Bouteille - L'église fortifiée Notre-Dame de La Bouteille
Sur le modèle des places fortes que représentent alors Guise, La Capelle ou Le Catelet, la population, aidée çà et là financièrement du clergé ou des seigneurs laïques, s’ingénie à construire à partir d’églises ou de bâtiments communaux préexistants de véritables refuges fortifiés.
De cette période datent notamment les églises fortifiées de La Bouteille et de Montcornet (1546-1547). Son choeur, son transept et sa nef, en pierre blanche, sont de style ogival et datent du XIIIe siècle.
La fortification résulte de deux campagnes de travaux : la première vers 1550 mettant en place un donjon de pierre à partir des contreforts de la façade, puis après une destruction partielle (incendie en 1574), la partie supérieure de ce fort est rebâti en brique et pierre au début du XVIIe siècle tandis que des échauguettes de brique sont installées aux extrémités du chevet et des bras du transept.
Le fort de l’église est l’un des plus remarquables de Thiérache par sa parfaite symétrie et son décor en bas relief, caractéristique de la Première Renaissance.

Maintenant faut rejoindre Vervins. 
Quelle chemin prendre. La Départementale, avec une arrière pensé de stop... Si personne ne me prend c'est 5 km avec les voitures et les camions et sur cet axe il y a du monde. le Gr en sens inverse, pardon la ligne de chemin de fer. Je choisi cette solution que je trouve plus sécuritaire malgré la voie ferrée, qui vue la rouille sur le rail n'a pas vue un train depuis plusieurs semaines. En plus la plate forme des voies est aplanie, pas de bosse, normalement c'est plus direct. Du coup je reste sur la voie ferré, elle va à Vervins et n'a pas de dénivelés. Il est certain que je ne conseille pas cette pratique sur une voie 
en activités, surtout qu'elle est à voie unique et que le train pourrait venir dans le dos. Faut bien avouer que le débroussaillage à fait fort, il y a de quoi construire une seconde ligne sur l'espace défriché. Les roues de l'engin à tassées la terre ce qui me permet de marcher  le long du taillis à bonne allure sans risquer de me tordre les chevilles, je suis loin du rail, du ballaste, des traverses jamais disposées régulièrement à la longueur du pas. J'en sorts suffisamment tôt pour ne pas être coincé par les clôtures de l'entrée en ville. Impeccable même le talus a été tondu, il ne me reste plus qu'a rejoindre ma chambre d'hôte en centre ville.
Voilà comment on réalise un marathon.


Je mets tout de même la carte de ce que je devais faire le samedi. Le retour par la départementale n'est pas géniale, je n'avais que très peu de temps pour réaliser ce parcours, d'ou un circuit à l'arrache. Pour une carte plus lisible      Carte inter active et trace GPS
Samedi
Belle chambre d'hôte avec baignoire à bulles, cela ma bien détendu les jambes. Hôtes charment, maison en brique entourant un charment patio. Ils sont en relation avec un traiteur, j'ai un délicieux repas très copieux (entrée, plat [ vu la quantité il aurait bien fait deux personnes] dessert) le tout pour 13 €. Les plats sont livrés à la chambre d'hôte. Je pensais qu'ils seraient dans un frigo, et que je me débrouillerais tout seul pour les réchauffer au micro onde dans la salle à manger. Ce n'est pas cela du tout, cela m'arrange bien, j'aurais bien loupé le réchauffage. Vous êtes installés dans la salle à manger, ou plutôt du Petit Déjeuné, vous êtes servi comme un prince. C'est l’hôtesse qui réchauffe et vous sert. C'est une table d'hôte qui ne dit pas son nom... peut être qu'elle n'a pas le droit à cette appellation puisqu'elle ne prépare pas le repas elle même et qu'il faut commander ses plat 24h00 à l'avance.
Ce matin il pleut, il pleut bien même aussi fort qu'hier matin, je suis bien content d'avoir fait mon chemin hier, aujourd'hui je ne suis pas sur d'en avoir le courage par ce temps, surtout que je sais qu'il n'y a rien à voir. C'est juste pour boucler un tour, faire la continuité avec l'année dernière, je n'avais même pas la raison du transport pour m’inciter à grimper la haut. Pas de bus à la gare de La Bouteille à l'heure qui m'arrangeait, soit trop tôt, soit je mettais 5 h00 avec deux changements pour rejoindre Paris.
                                

Eglise fortifiée de Vervins

L’histoire de France est aussi une chronique des événements passés qui fondent la mémoire nationale. Si celle-ci a retenu le nom de Vervins, c’est pour l’année 1598 et la paix signée en ces lieux, le 2 mai, entre Français et Espagnols, le Capétien Henri IV et le Habsbourg Philippe II d’Espagne.
C’est également la raison pour laquelle l’église de la ville est dominée par une tour aussi imposante. Le monument en effet est fortifié, et Vervins possède en ses murs une des églises fortifiées de Thiérache, au Nord-Ouest de l’Aisne. 

Ces édifices possèdent certains traits communs. La plupart d’entre-eux en effet surplombent la ville ou le village qui les entourent. La pente est alors une défense naturelle pour le site, celui-ci constituant un point d’observation pour ses habitants des environs de l’agglomération. Dans d’autres cas, l’habitat resserré qui enserre l’église peut constituer une première « enceinte » de défense.
Construites au XVIe siècle, ces églises sont édifiées le plus souvent en briques vernissés, un matériau disponible en abondance dans la région. 
A Vervins, une première chapelle est construite au Moyen Âge, au XIe siècle vraisemblablement, puis, comme souvent en ces temps de croissance démographique, agrandie au XIIIe siècle.
De cette première église médiévale, il ne reste que peu d’éléments d’architecture, les soubassements de l’élévation actuelle. En effet, le monument, comme la ville de Vervins, est incendiée par l’armée espagnole, les « Impériaux », en 1552. Par la suite, ses habitants ont soin de relever leur église Notre-Dame et ces travaux de reconstruction et d’embellissement, de la nef, du chœur et de la tour, dureront jusqu’à la fin du XVIe siècle.
    

Par Vervins je gagne deux heures, plus de trains non plus c'est la même ligne qu'à La Bouteille, mais un bus. Il prend la nationale 2 s'arrête dans deux villages avant d'arriver à la gare routière de Laon.
Malheureusement je n'ai que vingt minutes de correspondance et pas le temps de visiter la ville haute perchée sur son éperon rocheux.


La gare de Laon tout un poème. Cette année je n'ai pas eu les rappeur sur le parvis. Dans le hall le train pour Paris est annoncé quai 7. En poinçonnant mon billet je me fais la réflexion que l'année dernière je ne me souvenait pas avoir vue autant de quai. Vu le trafic certain quai on été coupé en deux. Deux trains sur chaque quai chacun partant dans le sens opposé entre les deux un vide, un grand vide, pas de butoir entre les deux trains mais un grand espace sépare les deux wagons qui compose ce moyen de transport en grande perte de vitesse. Pas assez de monde certainement, toute le
 compromis est dans l'offre et la demande, peut être que les horaires, ne correspondent plus aux besoins des clients, peut être qu'il y a trop de retards injustifiés. Lorsque l'on voit l'état de la gare, des quais, des voies, ça ne donne pas envie. L’incompréhensible dans tout cela, c'est qu'hier j'ai longé la ligne SNCF abandonnée Hirsson - Laon totalement dégagée. Un vrai boulevard et je trouve la Gare de ce Chef Lieu dans un état lamentable. Messieurs les dirigeants de cette entreprise nationale de transport : Au lieu de faire des prix de billets prohibitifs et à la tête du clients. Au lieu de privilégier les TGV au transport urbain. Au lieu de créer des lignes de bus vous discréditant et vous mettant en concurrence avec vos propres lignes ferroviaires, réviser vos objectifs, rapprocher vous un peut plus des usagers qui utilisent dans des conditions difficiles vos installations. J'ai tout de même payé plus cher un billet Vervins - Paris qu'un Paris - Charleville Mézière alors que je n'ai même  pas eu le service de l'année dernière et que j'ai mis plus de temps.

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