mercredi 6 janvier 2016

56 - Petite Promenade en Foret de Fontainebleau - Le tour du Golf de Larchant


56 - Le tour du Golf de Larchant

Lorsque nous arrivons à Larchant en passant par Nemours , mais surtout par la Chapelle la Reine, Nous sommes saisie par cette immense collégiale en ruine.
[Les spécialistes ne s’accordent pas sur l’origine du nom de Larchant.   la forme la plus ancienne Largus Campus pour formuler l'hypothèse d'un « large champ ». Le site est un lieu mystique qui a inspiré pendant des siècles la foi des hommes et des femmes qui l’habitaient, avant même d’être un haut lieu de la spiritualité chrétienne. Il existait certainement sur ce site dans la Gaule, un sanctuaire dédié au culte de l’eau.

Chapitre de Notre-Dame de Paris

Meurtrière sur une façade de maison
Elisabeth Le Riche, fille de Lisiard Le Riche, reçoit Larchant en héritage de son père vers 950. Au début du XIe siècle (1005 ?), en accord avec son fils Renaud de Vendôme, évêque de Paris, elle donne Larchant au chapitre de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Le destin de Larchant est alors lié au Chapitre de chanoines de la cathédrale jusqu'en 1789 : à partir de cette donation, le Chapitre de Notre Dame allait jouer, en tant que seigneur de Larchant, un rôle primordial à Larchant jusqu’à la Révolution française, notamment par rapport à l’église de Larchant, dédiée à saint Mathurin et siège d’un très important pèlerinage. À la Révolution, les biens du Chapitre furent vendus et dispersés. Un pèlerinage important se développa au Moyen Âge sur le tombeau de saint Mathurin. En 1324, le pèlerinage était si florissant que les chanoines utilisèrent une partie des offrandes pour subvenir aux besoins des clercs de Notre-Dame de Paris. Le renom de Larchant se développa au cours du Moyen Âge, et on trouve la mention de Larchant et de saint Mathurin dans plusieurs Chansons de Geste. C’est la foule des pèlerins qui rendit nécessaire la construction de cette grande église. L’apogée du pèlerinage culmina vers la fin du Moyen Âge, à partir du XIIe siècle. On venait demander l’intercession de saint Mathurin pour la guérison des fous et des possédés. L’ancienne route du Midi passait à côté du village et de nombreux pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle s’arrêtaient auprès des reliques du saint. Plusieurs rois vinrent en pèlerinage à Larchant : Charles IV en 1325, Louis XI en 1467, Charles VIII en 1486, François 1er en 1519 et 1541, Henri II en 1551, Henri III en 1587 et Henri IV en 1599. Le pèlerinage disparut après la Révolution et quelques prêtres et fidèles tentèrent de le faire revivre au début du XXe siècle. La tradition fut reprise après la guerre de 1914 et, de nos jours, le lundi de Pentecôte se déroule une cérémonie pour honorer saint Mathurin. (wikipédia)]

Nous prenons la direction de la Dame Joanne (avec le sens de circulation elle est indiquée.)
Nous passons le cimetière après le petit mur d'une fontaine (fontaine moderne avec bouton pressoir) nous trouvons un parking.


  

Carte IGN          Trace GPS et Topo sans Commentaires   Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b309415

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Km     Temps     Arrêt     V/d     V/g      Dénivelé
11,6    3h10        10          4,6    4,1         48 +

Certaine photos ne sont pas mis dans l'ordre de la promenade.

Voila une promenade que j’ai bien eu du mal à réaliser.  Je n’étais pas satisfait de mon ouvrage......... Il y a très longtemps, hors mis le GR 13 traversant les secteurs d’escalades de l’éléphant, la Dame jouanne, et du Manoury il n’y avait rien d'autre. Il était donc facile de créer un itinéraire sortant de l’ordinaire avec tous les magnifiques rochers concentré sur une faible surface. Et puis dans les années 80 (me semble t’il) L’ONF à racheté  des bois privés et il fut créé le sentier 19.  Je ne souhaitais pas réaliser le tour du golf copiant des traces existantes. Pour cela il y a des guides.
Après plusieurs essaies, j'ai réussi à concilier, du bleu-du GR et du hors piste. (Ou plutôt des pistes VTT) ce qui permet de ce perdre sur les pentes du Marchais. De ce promener à ''En prenant vos responsabilités'' dans une ancienne carrière récemment abandonnée et en cours de réaménagement. Vous serez peut être surpris comme moi par la blancheur des grès, sortie du sable. 
Le Départ se trouve sur la petite route de la dame jouanne [Le nom du massif de la Dame Jouanne vient probablement de Jeanne de Malicorne « Johanna de Malicornia » qui, au XIIIe siècle, avait des droits sur cette région. Nous sommes ici à la limite de la seigneurie du Chapitre de 

Notre-Dame de Paris, seigneur de Larchant depuis 1005. Deux chemins, autrefois importants, se croisent à côté de l’auberge actuelle. D’abord l’ancien Grand chemin de Melun, plus récemment connu sous le nom de route de Recloses. C’était aussi la route de Larchant à Fontainebleau.
Au XIXe siècle, les vignerons l’empruntaient jusqu’à leurs vignes plantées sur les hauteurs, vers le nord-ouest : on appelait donc aussi la route, le chemin des vignes. L’autre chemin est celui de la Chapelle-la-Reine à Nemours qui, sous le nom de « chemin des Vallées » part de l’extrémité du 

bourg jusqu’à la route de Larchant à Nemours, après Bailly. Sur l’ancien chemin de Melun, mais à un endroit précis inconnu, était, jusqu’au XVIIIe siècle, situé l’échafaud de Larchant, à la fois symbole de l’autorité seigneuriale et lieu des exécutions.
Au carrefour des deux chemins, le « bois des Larrons » et, sur la hauteur à droite du rocher de la Dame Jouanne, la « grotte aux voleurs », rappellent que cet endroit était, au moins à une certaine époque, plutôt mal fréquenté.
L’auberge ne date que de la dernière guerre. Avant, il n’y avait rien dans cet endroit alors désert. Peu d’années avant 1939, le boulanger de Larchant 


avait fait construire une petite cabane où les jeunes de Larchant allaient à bicyclette acheter, le dimanche, des canettes de bière ou de limonade. http://www.larchant.com/pages/patrimoine-naturel/promenade-damejouanne.html]
Sur la gauche nous trouvons une croix posé sur un socle en gradin de grès, elle mérite un petit arrêt. Les pierres sont usées, la croix repose sur un animal mystique……
[le calvaire des Trois-Croix, sur un socle antique que l’on peut dater du XIIe siècle. Il ne reste qu’une croix, datée du XVIIIe siècle. À l’origine, il y avait quatre colonnes de pierre supportant un tablier, dont il ne reste que lessous-bassements représentant des animaux. Ce lieu permettait aux processions du «Tour de la Châsse» qui rentraient à Larchant, de se remettre en ordre à l’entrée du village] http://www.larchant.com/pdf-site/2015croix-chemin-larchant.pdf
Passer le cimetière, J’ai pris comme point de départ le parking du second poteau ‘’ Parking’’ Un emplacement sablonneux sur la droite. Comme point de repère, vous avez une construction en dur ressemblant à une petite maison sur la gauche (Station de Pompage).  Mais les fins de semaine par beau temps, vous n’y trouverez certainement pas de place. Mon itinéraire longe la route ou vous trouverez deux autres parking avant le chalet Jaubert.


Du premier parking, traverser la route et ce dirigé vers le banc, puis vers la zone rocheuse et les escaliers en rondins que nous ne prenons pas. Mal tracé dans le sable nous trouvons un chemin partant plutôt sur la droite. Nous arrivons à la parcelle 147-142 nous étions sur la route de la Chapelle à Larchant, nous quittons ce chemin juste avant les pancartes pour prendre sur la droite le chemin du rocher de la justice, cela grimpe légèrement dans le sable. (La pancarte du rocher de la justice ce trouve de l’autre coté du chemin.) Nous nous dirigeons vers le second parking. Ici nous trouvons le sentier bleu N19 que nous prenons à gauche. Nous quittons le sentier bleu pour prendre à droite  la route de Bois d’Hyver ( je suppose qu’il s’agit de) [M. Bois d’Hyver Né le 31 mai 1794 - COURGIS 89, Décédé le 6 juillet 1874 - FONTAINEBLEAU 77 , à l’âge de 80 ans, Conservateur de forêts, domaines et chasses du Roy]
Puis à gauche la route du Mont Simonet, nous rencontrons le GR que nous prenons à droite. Nous coupons une route sans nom, coupons le balisage jaune, nous rencontrons le sentier bleu, nous sommes sur le chemin de Bessonville (commun GR et bleu) nous débouchons sur le chemin de la Chapelle la Reine à Nemours que nous prenons à gauche. Nous abandonnons le GR et le Bleu, pour remonter ce chemin très sableux. Passons plusieurs virages et apercevons sur la droite un sentier dans le sous bois nous conduisant dans les rochers des pentes du Marchais, nous y trouvons des rochers caractéristiques de Fontainebleau avec des avaloirs (trou de par en part dans un rocher), des niches ou chambres (trou qui ne débouche pas). Nous suivons le sentier plutôt sur la droite des rochers. Ce sentier débouche sur un autre sentier qui a été utilisé en 2015 par une course VTT. Il est bien marqué au sol, nous prenons la branche de gauche. Ce sentier débouchant sur un autre sentier formant Té avec le notre, nous prenons la branche de gauche. Nous sommes dans les hauts de Larchant. Si l’on sort du taillis et que l’on s’approche des champs nous apercevons le clocher de La Chapelle La Reine. Ce chemin serpente sur le plateau à la limite des champs et des bois, jusqu'à une ancienne carrière de sable se trouvant en contre bas. Ici c’est un peu difficile à expliquer le chemin descend et nous trouvons un raccourci faisant la liaison entre deux sentiers prenons à droite. Si nous avons loupé ce raccourci nous descendons jusqu’au carrefour comportant quatre chemins, nous prenons celui de droite et remontons ce que nous avons descendu. Ce sentier pas très facile fait le tour (par le haut) de cette carrière. Nous arrivons dans une grande descente calcaire, pas facile, glissante, oui ce n’est pas facile à ce repérer il vaut mieux un GPS. Nous quittons ce sentier pour prendre à gauche un autre sentier sur la gauche descendant fortement dans les pierres et le sable. Nous quittons le calcaire pour trouver le sable, avant un sol plus stable mais entre les taillis.
Attention ces chemins ne sont pas facile à descendre et fort glissant par temps sec ou humide. En bas nous rencontrons un sentier formant Té, nous prenons à gauche. Nous remarquons sur la gauche un rocher de forme cylindrique. Nous y trouvons quelques gravures modernes. L’endroit étant isolé un Robinson arrivé ici un vendredi en a marqué le rocher. Nous longeons le pied de la carrière et arrivons à la seconde zone sableuse, nous trouvons sur les roches des gravures modernes, 
visages, noms. Ici cela ne me dérange pas de les montrer, il ne me semble pas historique. En fin de cette vallée close nous trouvons un chemin sur la droite, pas facile à gravir, nous débouchons sur un sentier que nous prenons à gauche qui grimpe fortement. Si nous n’avons pas pris le raccourci nous retrouvons le carrefour de tout à l'heure. Nous prenons le chemin de droite. Nous arrivons à un enfourchement formant un Y et prenons la branche de gauche, contournons les rochers. Nous rencontrons le chemin de la Chapelle la Reine à Nemours (pas de pancartes) que nous prenons à gauche passons les esses "droite, gauche". Nous trouvons à la sortie des virages un poteau électrique comportant une vielle pancarte « propriété privée » et un sentier s’engageant dans le sous bois. Prenons ce sentier sur notre droite contournant les masses de grès. Ce sentier se divise en deux branches, prendre celle la plus proche des rochers sans jamais gravir la dune. Nous passons entre deux rochers et débouchons sur un autre sentier, dans un virage comportant un balisage bleu. Normalement nous sommes à la fontaine Saint Bernard. Sur l’un des rochers nous apercevons une croix en fer et entre les deux rochers bien souvent recouvert de sable et de feuilles les deux cupules relier par des rigoles. C’est une fontaine de ruissellement. Sur le rocher on devine la gravure indiquant le nom de la fontaine et une croix.
La Fontaine perdue de Saint-Bernard
La Fontaine Saint-Bernard de Larchant n’est pas à proprement parler une fontaine au sens strict du mot, mais plutôt un pleure, comme la Fontaine Saint-Mathurin. Toutefois, ce qui la diffère des autres et lui donne ce cachet si unique, c’est le caractère singulier de son aspect. Coincée entre deux énormes roches, la fontaine est au ras du sol. Elle consiste en une dalle de grès lisse sur laquelle ont été gravées trois grandes cupules et une quatrième plus petite. Un réseau de rigoles unit l’ensemble et recueille les eaux d’infiltration qui sortent de dessous la roche la surplombant. Les deux principales parfaitement hémisphériques sont reliés par un petit canal, qui, vu du dessus, font songer à des haltères. Ce sont ces cupules, si particulières qui lui ont donné son second nom : la fontaine des Petits Pots d’eau. Dans le pays, on raconte que ces cupules sont d’origine préhistorique. Frédéric Ede, voyait dans ces sculptures une possible manifestation du culte solaire. http://traditionsetlegendesdeseineetmarne.blogspot.fr/2009/05/canton-de-la-chapelle-la-reine-larchant.html
la fontaine Saint-Bernard, entre deux rochers. Cette fontaine est peu spectaculaire mais elle est une des curiosités de Larchant. On l’appelle encore « fontaine des Petits Pots », parce qu’au niveau du sol sont creusées des cupules parfaitement rondes et polies. Leur diamètre est de 0,15 et 0,20 m et leur profondeur d’environ 5 cm. Elles sont reliées par de petites rigoles. L’ensemble recueille l’eau qui sort de dessous la roche. Celle-ci portait une croix de fer qui a disparu et qui a été remplacée récemment et une inscription. http://www.larchant.com/pages/patrimoine-naturel/promenade-damejouanne.html
Poursuivons par le sentier bleu qui descend légèrement. Le sentier serpente dans la plaine de Blomont les roches, lorsque nous arrivons en vu des rochers nous coupons une énorme saignée et deux grosses ornières. Hier ce devait être un sentier (il est en pointillé sur la carte) ou un chemin. Celui-ci à du servir au débardage du bois. Nous le prenons sur notre droite  jusqu'à la route gravillonnée de calcaire que nous prenons à gauche. Peu de temps après nous trouvons un chemin sur notre droite nous conduisant à la carrière de Blomont des Roches. Je dis ''c’était'' me semblant avoir vu une pancarte de l’autre coté sur la route nous informant que le site était en réhabilitation. Bien sur c’est un site privé et il est interdit d’y pénétrer, enfin dans ce sens car si l’on fait la promenade dans le sens inverse rien ne nous indique que nous allons entrer dans une carrière. Pourquoi franchir les pavés bloquant l’entrée, simplement pour voir du sable très blanc, des grès très blanc, on ne peut s’imaginer que le grès est aussi blanc. Il contraste avec les rochers presque noirs que nous voyons au pied de la carrière. Sur les parois on voit bien la table de grès proche de la surface. Est-ce dangereux ? Cela se peut, si l’on s’approche trop près des parois de sable, ou que l’on fait son malin en voulant gravir les parois verticales. En restant sur le chemin ou sur la zone de sable blanc, il me semble que le danger est limité. Mais ont est pas obligé de s’y rendre (peut être même qu’une fois réaménagé et planté tous ceci ne se verra plus. ) Donc en continuent le chemin gravillonné qui devient sablonneux nous retrouvons le sentier bleu. (On peut même faire l’impasse complète de cette carrière et poursuivre le sentier bleu.) 
Nous sortons de la carrière par le chemin tracé débouchant sur une partie goudronnée et un petit pont nous passons dessus (attention le
pont ce n’est qu’une buse en béton recouvert de terre et de bitume,
crottes de fer










protégé par des glissières de sécurité) nous trouvons un chemin sur notre gauche, passons la barrière forestière, nous entrons de nouveau dans la foret de la commanderie.  Nous retrouvons le sentier bleu que l’on prend à droite. Nous débouchons après un petit escalier dans les dunes du Mont Blanc. Le sentier passe en contre bas des dunes. Si vous désirez gravir cette dernière utiliser les chemins existants. Du haut nous avons un petit point de vue sur la dame jouanne.
Si l’on cherche bien dans le sable, nous trouvons des petits cailloux de couleur rouille. Ce ne sont pas des cailloux mais du fer. D’où le nom Crottes de Fer. Reprenons notre sentier bleu si nous l’avons quitté. Laissons les chemins sur la gauche et poursuivons le bleu. Laissons la route du Mont Blanc sur la gauche et à la suivante "route des crottes au fer" nous quittons le sentier bleu et prenons ce chemin sur la droite. Nous montons sur une cinquantaine de mètres et nous trouvons sur la gauche un sentier nous conduisant dans les rochers. Sentier pas facile, dans les ronces, il fait fourche et chaque fourche se dirige sur une grotte gravée datent du 19ème siècle. Une page d’histoire qui se tourne. hier on grave son émotion sur un rocher.
Aujourd’hui on peinturlure ses mêmes rochers, dans notre société ou tout doit aller vite il est plus simple de peinturlurer que de graver. C'est même une information, puisqu'on y apprend qu'un loup est passé dans le vallon. Pourquoi écrire cette information dans ce lieu retiré ! Peut être que cette grotte servait de refuge à des pèlerins, on leur indiquaient qu'ils fallaient ce protéger.... A moins que ce refuge était utilisé par un pâtre (berger), voulant faire savoir qu'il avait bien travaillé. Revenons sur nos pas. Nous retrouvons le sentier bleu et la route des Crottes au Fer, puis il est commun durant peu de temps avec le GR 13. Brusquement entre deux arbres le bleu tourne à droite et grimpe dans les rochers.
Nous avons abandonnée le GR 13 et poursuivons le bleu. En contre bas, bien cacher dans l’anfractuosité des rochers se trouvent des gravures rupestres. Je laisse au "GERSAR" le soin, lors de leurs promenades de vous les faire découvrir. Par contre en bordure du sentier, sous un auvent, sur la platière une gravure moderne de poisson. 
[L’art rupestre
La conjonction à Larchant de la présence d’un marais giboyeux, de petites sources (fontaine St-Mathurin), de vastes forêts sur les plateaux et de possibilités d’abris dans les massifs grèseux, permet de comprendre que cette région ait pu attirer les hommes préhistoriques, qui bénéficiaient, au fond de ce « golfe », d’un relatif isolement, à l’écart de la voie de passage que représente la vallée du Loing. Les nombreuses traces laissées dans les abris rocheux du golfe de Larchant, sous forme de gravures – comme dans beaucoup de massifs stampiens du Bassin Parisien – témoignent d’une fréquentation importante à travers les âges. La place de Larchant dans ce monde des gravures rupestres est d’abord liée au fait que cette commune possède, dans tout le Bassin Parisien, le plus grand nombre de cavités ornées, puisque l’on en compte actuellement 105. Un deuxième attrait de ces cavités tient à la variété des gravures qu’elles contiennent, depuis les ensembles de sillons usés qui sont certainement les plus anciens, jusqu’aux patronymes et inscriptions du XVIIe au XIXe siècles, en passant par diverses figurations symboliques d’époques variées, mais qui font souvent partie d’un fonds commun, que l’on peu qualifier d’Européen.
Le lieu-dit « les Crottes au Fer », située un peu à l’écart dans le golfe, compte 17 abris gravés. Au Sud de cet ensemble, une petite grotte 
comporte des inscriptions à caractère anecdotique intéressantes, telle « Le 17 février 1843, il a pacé (sic) un loup ici ». (d’après François Beaux, Larchant 10 000 ans d’histoire)
http://www.larchant.com/pages/histoire_larchant/fontaine-saint-mathurin-larchant.html
 Nous débouchons sur un large chemin toujours notre sentier bleu quelques centaine de mètres plus loin nous abandonnons le sentier bleu tournant à gauche et poursuivons le chemin et le balisage jaune nous informant que la fontaine Saint Mathurin est a 350 m. Lors de mes premiers passages j’ai trouvé de l’eau dans la fontaine mais début juillet elle était a sec.
[La fontaine Saint-Mathurin
Une fontaine, dont l’emplacement remonte sans doute aux origines du village de Larchant, se trouve située dans les bois à l’écart du village. Elle se compose, à flanc de coteau, d’un petit édicule de pierre, reconstruit probablement plusieurs fois et en dernier lieu, il y a une centaine d’années, et qui recouvre un petit bassin dont une roche forme le fond. Ce bassin est alimenté actuellement de façon intermittente, par de l’eau qui ruisselle à faible profondeur. Cette « source » était sans doute plus abondante autrefois, lorsque la fontaine était située au milieu de la lande, avant les plantations de pins opérées durant le XIXe siècle.
Cette fontaine n’est pas citée dans la légende de saint Mathurin, dont le premier récit date du IXe siècle. Elle ne tient aucune place non plus dans les anciennes cérémonies « officielles », telles que nous les connaissons pour les deux ou trois derniers siècles. Pourtant on y venait en pèlerinage et en procession. Il semble qu’il faille y voir là, la persistance d’un ancien culte des eaux, très populaire chez les populations locales, qui aurait été repris par le culte catholique en raison de son caractère vivace et persistant dans la mémoire et la foi des habitants de Larchant. La tradition raconte que Mathurin était berger et que, pour abreuver ses troupeaux, il avait fait jaillir la fontaine d’un coup de pied, dont on montre l’empreinte dans la roche.
Emprunte du pied de St. Martin
Le Chapitre de Notre-Dame de Paris, seigneur de Larchant depuis l’an mille a préféré tolérer la fontaine, pour attirer les pèlerins vers l’église et recueillir leurs offrandes nécessaires aux travaux de construction. Ce n’est qu’après la Révolution que l’on trouve des allusions écrites à la fontaine. La grande procession annuelle du tour de la Châsse, a été reprise de son côté pendant au moins la première moitié du XIXe siècle. La source subsiste comme lieu de recueillement et but de procession. Elle a gardé cette vocation jusqu’à nos jours. Les habitants de Larchant y sont très attachés et la considèrent toujours comme un élément essentiel de leur patrimoine.]
La légende de Mathurin :
« Mathurin, qui était né de parents nobles vers le début du IIIe siècle, était berger à ses heures. Il grimpait souvent en haut de la colline pour faire paître ses troupeaux.
D’autres fois, il se rendait juste derrière, au Rocher de la Justice, car il y avait de nombreuses roches percées qui s’avéraient bien pratiques pour attacher ses vaches. Sa mère lui rendait souvent visite. Elle lui apportait parfois à 
manger et de quoi se désaltérer. Mais pas toujours.
Un jour qu’il faisait plus chaud que d’habitude, sa mère insista pour aller le voir, mais parvenue en haut de la colline, se trouva mal.
N’ayant pas une goutte d’eau, Mathurin commença par s’affoler, puis il se raisonna. Il allait vite trouver une solution.
Il se rappela alors l’histoire de saint Gengoult, et se dit qu’il était pas plus bête qu’un autre et que si ça avait marché une fois, ça pouvait recommencer. Comme il n’avait pas de lance et qu’il ne se souvenait plus trop des paroles prophétiques du saint, il se contenta de frapper le sol de son pied.
Il n’en fallut pas plus pour que le miracle se renouvelle. Aussitôt, la terre se mit à trembler, et soudain une source jaillit de toutes parts. Il se dépêcha de donner à boire à sa môman qui, bientôt, se sentit mieux. Elle le remercia et tout rentra dans l’ordre.
Quelques années plus tard, à cette même fontaine, il baptisa Constance Chlore, père du grand Constantin, et ne fut pas peu fier de lui montrer cette roche, qui depuis portait l’empreinte de son pied ».  
Autour de la fontaine nous trouvons un sentier sous les arbres, nous n’avons aucun balisage (la fontaine dans notre dos le sentier se trouve sur la gauche de la clairière. Nous rencontrons un chemin formant Té avec le notre et nous prenons la branche de gauche, puis nous rencontrons le sentier bleu que nous prenons à droite. Nous arrivons sur une route en stabilisé calcaire "Route Blomont les roches" (nous trouverons une pancarte un peu plus loin.) que nous prenons à gauche nous quittons le sentier bleu. Laissons le premier chemin sur la droite et un peu plus loin dans un virage nous prenons un sentier nous faisant arrivée sur le chemin sablonneux du GR 13 et du sentier Bleu N° 19 que nous prenons à gauche, puis nous quittons la GR et poursuivons le sentier bleu sur notre droite. Le sentier après avoir gravi un chaos rocheux serpente parmi de beaux rochers. Nous arrivons sur un belvédère comportant un banc et une vue sur les carrières que nous avons visité. Quittons le sentier bleu pour prendre le sentier qui descend entre les rochers, à mi pente nous trouvons une sente que nous prenons à droite et nous serpentons entre bruyères et rochers. Nous avons un passage difficile avant d’atteindre une grotte, ne pas hésiter de mettre les mains et même les fesses sur les rochers afin de descendre en sécurité. Devant nous, deux auvents entièrement gravés de noms. Poursuivons la faille entre les rochers et nous poursuivons une sente à mi pente qui n’est pas toujours facile de suivre, on descend légèrement mais sans jamais rejoindre le chemin en contre bas, nous nous dirigeons vers les blocs rocheux sur notre droite et buttons sur un mur. Un rocher comportant une face verticale d’au moins 
cinq mètres. En haut à droite une gravure. (Que fait-elle la…. Isolé des zones de grimpe ? Comme si on voulait faire oublier le nom. Elle aurait été mieux sur un itinéraire de varappe plus fréquenté) Passons dans la faille au
 
 pied du rocher et cette fois ci nous descendons (comme on peu) jusqu’au 
 chemin que nous prenons à droite jusqu'à la rencontre du sentier bleu (pas loin) que nous prenons à gauche. Nous montons les quelques marches et traversons la lande de bruyère et de fougères. Nous poursuivons le sentier bleu jusqu’au Mont Simonet ou nous trouvons de beau bloc rocheux, à un moment le sentier est un peu moins visible il me semble que le balisage serait à revoir. (A chaque passage j’ai perdu la trace.) Nous descendons entre de beaux rochers, un escalier en rondins. Nous rencontrons le GR 13 poursuivons nos deux balisages. Nous arrivons à la route de Bois D’Hyver que nous prenons à droite et quittons le sentier bleu. Au carrefour suivant nous prenons à gauche la route de  la Chapelle la Reine à Larchant, le GR quitte la route pour monter sur la droite dans les rochers. A la route suivante nous quittons le GR qui part sur la droite pour suivre la sente face à nous (ancien itinéraire du GR) qui grimpe dans les rochers, à la patte d’oie nous prenons le sentier de gauche, nous grimpons vers le sommet. Juste avant d’arrivée au plateau nous avons un très bel avaloir pas facile de rejoindre le plateau. Sur celui-ci nous prenons la sente sur notre gauche vers un beau rocher en forme d’arche. Un peu plus loin. 
 "Au gré de la promenade carrières et gravures modernes"
       
   
 
Un bloc rocheux avec une croix. Porte le nom de Rocher de la Justice. C’est lui qui donne son nom au massif gréseux qui le couronne. Elle possède « la Croix du Petit Homme ou de la Justice ». Cette croix existait bien avant de porter ce nom, mais n’est peut-être pas très ancienne, car en 1910, Ede prétend qu’elle est de facture moderne. La croix actuelle date de Mai 2004 et a été façonnée par un certain Besnard. Sur la barre horizontale de la croix est mentionné : « Croix du Petit Homme ». La légende raconte que « vers la fin du XIXème, un homme complexé par sa petite taille se serait jeté du haut de la roche, ou que par une nuit sombre et lugubre, le même personnage se serait égaré et aurait chuté du rocher ». 

Dans tous les cas, l’histoire se termine mal. http://traditionsetlegendesdeseineetmarne.blogspot.fr/2009/05/canton-de-la-chapelle-la-reine-larchant.html
Nous retrouvons le GR que nous suivons jusqu’au escalier nous quittons ici le GR qui descend, pour prendre en face un chemin qui ne ce voit pas très bien. Nous traversons cette esplanade de sable. Nous prenons sur la gauche le chemin entre les racines, nous apercevons les anciennes traces du GR nous sommes toujours dans le massif du rocher de la Justice est un chaos rocheux bien connu des varappeurs et des promeneurs, nous y trouvons « l’éléphant », gros rocher à trois jambages. Descendons vers ce dernier qui de ce coté ressemble plus à un une main de massage à trois boules qu’a un éléphant poussant sa boule mais en n’en faisant le tour avec un peu d’imagination c’est tout a fait cela.
      
Comment faire cuire un éléphant dans une marmite ?
Ça ne sera pas la première fois qu’un lieu ou un élément du paysage change d’identité. C’est le cas avec le Rocher de l’Eléphant de Larchant. Ce bloc, bien connu du public et des grimpeurs, portait autrefois un nom beaucoup plus inquiétant qu’aujourd’hui. Une fois encore, il est question du Diable et plus précisément de son mobilier. De sa marmite en fait. Dans le pays, quand on parlait de cette roche on disait que c’était la « Marmite du Diable ».  Qu’est-ce qu’il pouvait mijoter là-dedans ? On n’en sait rien. La tradition (s’il y en avait une), s’est perdue. Seul le nom est resté. Il a aussi évolué avec le temps, et les croyances, je suppose. Jusque dans les années 1860, on le signale dans la littérature sous son ancienne appellation. Dans les Environs de Paris illustrés, Adolphe Laurent Joanne parle d’une « Chaudière du Diable, rocher de forme singulière, présentant une masse creusée en dessous, sous laquelle on peut passer debout, et qui est portée par trois pieds ou piliers ». Dix ans plus tard, le même Adolphe parle cette fois-ci de « Marmite du Diable ». En 1910, Martel précise « la Marmite du Diable ou Roche de l’Eléphant ». Est-ce à partir de cette époque qu’on lui connaît ce nouveau nom ? 
Mystère. Dans les écrits anciens ou récents, en tout cas, le nom de marmite lui est resté, même si les différents auteurs ne font visiblement que reprendre le travail de Joanne. Aujourd’hui la « Marmite du Diable » est toujours connue des natifs du village. On l’appelle également la « Marmite à Trois Pieds ». Une carte postale du début du XXème siècle témoigne de cette désignation.
Poursuivons notre itinéraire en prenant le chemin sableux sur la gauche,  un peut plus loin il forme fourche et nous prenons la branche de droite qui nous ramène au parking.






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