dimanche 5 avril 2015

De la Seine à la Loire GR 32 Etape 3 -Malesherbes – Briarres sur Essonne

 

Carte IGN                           Trace GPS et Topo sans commentaires

Trace Randogps               Le code mobile de cette randonnée est b307120

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km     Temps      Arret      V/d     V/g      Dénivelé
 31       5h42         1h14       5,4       4,5        294 +

Départ : Gare de Malesherbes. Comme prévu je n’ai pas trouvé de place au parking, mais très facilement avenue du Générale Leclerc.
[Malesherbes est située à moins de vingt kilomètres au Nord-Est de Pithiviers. La ville est aussi sur les bord de l'Essonne, à seulement 70 kilomètres de Paris.
La commune possède le château de Rouville construit par Hector de Boissy, Panetier du roi de France Charles VIII, sur les ruines d'un ancien château-fort. Il conserve des éléments de ce château

médiéval des XIVème et XVème siècles: tours d'angles et greniers. Son pigeonnier est également remarquable. Il a été complètement restauré au XVIIIème siècle. Il a appartenu à Chrétien-Guillaume de Lamoignon de Malesherbes, le défenseur du roi Louis XVI devant la Convention, pendant la Révolution Française.
L'église Saint Martin de Malesherbes a été édifiée entre le XIIème et le XVème siècle, elle conserve une pierre tombale du XIIIème siècle.]

Remontons, l'avenue du générale Leclerc et au rond point prenons la rue de la gare puis la première à gauche (face à la gare) l’ allée de Farcheville, ancienne allée du château, en partie prise par un parking. Après avoir franchi les grilles nous prenons l’avenue du générale de Gaulle, puis la première à droite, avenue Levis mirepoix qui descend fortement, puis à droite après l’école rue du château que nous longeons, puis à droite la rue de l’église et enfin à gauche rue de la passerelle et nous passons sous la D 948    (déviation de Malesherbes). Cela ne semble pas simple, mais rassuré vous, le GR 1 est bien balisé. Cette partie est commune au GR 655, sans la carte nous ne le savons pas. Je n’ai pas remarqué de coquilles stylisées.  Nous retraversons le marais d’Auxy et arrivons au rocher de Buthier.  Frustré la dernière fois d’avoir suivi la route, dès les premiers rochers, je grimpe et trouve un sentier au au sommet de la dune
Jolie toboggan
que je prends sur la droite. C’est pas mieux en haut qu'en bas, trop d’aménagements. C'est dommage les rochers étant remarquables que l'on se sente "hors nature". Nous longeons le camping « sauvage ou pas.... » mais un sauvage sous surveillance je n'ai pas remarqué d'emplacements délimités d'où mon appellation sauvage. D’ailleurs sur la carte c’est LE PARC DE LOISIRS sans clôture mais avec une présentation et une organisation de parc. Je n’ai rien à faire ici et je commence à me dire qu’a Fontainebleau malgré mes critiques ce n’est pas si mal.
Je redescends, retrouve mon balisage et espère que de l’autre coté ce sera mieux. Mais non, c’est même pire. De ce coté c’est la base de loisir, clôturée, grillagée et les activités sont payantes.  Pour moi 140 hectares de perdu. Heureusement qu’ils ont laissé et entretenu le clochetons de la roche aux amis. En poursuivant nous passons devant l’observatoire astronomique, je n’y connais rien, mais partout les astrologues recherches les points les plus hauts et dégagés, Ici, les dômes sont dans un creux entourés d’arbres. A moins que cela ne les protège de la lumière des villes et villages. 
J’ai hâte de sortir de ce lieu pour « bobo », la simple nature me suffis. Pas besoin de tous ça. Qu’elle idée de mettre "çA", dans cet espace naturelle exceptionnelle aussi loin de Fontainebleau, alors que quantité d’hectares de champs se trouve autour.

 Le clocheton de la Roche aux Amis

M. de Malesherbes (1721-1794) ministre de Louis XVI fait aménager les grottes sous cette terrasse afin d'y réunir amis et invités lors de parties de chasse.
La ville de Malesherbes détruit son grenier à sel du 17ème pour en faire une mairie-école. Charles Combe lointain héritier de l'ancien ministre rachète le clocheton qui le surmonte et l'installe sur la platière. Il fait inscrire à son pourtour : Tu abritas nos jeunes ans, protège nos vieux jours-1893
En 1970, lors des soubresauts qui entourent l'implantation de la base, le clocheton est incendié et détruit à 70%
En 2000, le syndicat mixte de la base décide sa reconstruction et en charge une entreprise local. En 2001 il est réinstallé sur la roche aux amis. (extraie de l'information se trouvant aux pieds des grottes)
Bois le Roi n’a que 73 ha, en lisière de foret, mais on a utilisé une ancienne carrière de sable. Il est vrai qu’on aurai put y replanter des arbres, au moins on à pas détruit un immense domaine naturel gratuit pour y construire, piscine patinoire et autres activités qui auraient pu se situer dans les champs. Faut dire que je suis toujours surpris lorsque certain voisins me disent : Aujourd’hui, il fait beau les gosses s’ennuyaient, ou j’ai voulu les sortir de devant l’ordinateur, alors je lès ai emmener à la base de loisir. Si encore, nous habitions en ville, mais non, à pas même 5mn de la foret, alors un peu d’imagination prend ton vélo, tes baskets, un ballon : tu as 17 000 ha de foret domaniale à tes pieds, c’est autres chose que 140 ha ! sauf que, sauf que … ils faut s’en occuper, alors qu’a la base, ont les laisse aux jeux, jet d’eau et bassin de baignade pendant que l’on fait bronzette. Nous sortons enfin de ce bois et arrivons à Buthiers passons en limite du village.  Continuons jusqu’à Roncevaux  (mais nous ne verrons pas Roland que nous traversons rapidement , nous côtoyons un marais et coupons l’Essonne pour prendre sur la gauche la D 25. A Trézan nous passons sous un pont SNCF pas large et sans visibilité. Les voitures passe une à une et, reste pas grand place pour le piéton, nous quittons la départementale pour passer par les bois et remontons devant une ferme pour reprendre sur la gauche la D25. Ce détour est plus agréable que la route peu large ou malgré tout nous y trouvons des voitures qui y roule assez vite et sans beaucoup ralentir en me voyant. Puis nous plongeons sur maison rouge, une grosse ferme accouplé à une scierie artisanale, nous entrons dans les bois, franchissons L'Essonne au niveau du camping de Pierre Longue. Nous traversons le village, et sommes surpris de déboucher devant une porte monumentale composée de deux tours et d’ancien rempart. Nous sommes à Boulancourt.
[La route conduisant au château d'Augerville et traversant Boulancourt passe entre ces deux tours reliées par une courtine crénelée. Évoquant l'architecture médiévale, cette entrée triomphale est prolongée par l'allée des Marronniers. Elle a été édifiée en 1928 par la propriétaire du château Mme Belmont, de nationalité américaine, qui a également fait exécuter de nombreux aménagements dans les bâtiments.] [ les légendes racontent qu'il y aurait eu un château occupé par les barons de Boulancourt et un hôpital au lieu-dit « La Maladrerie ». De nombreux restes de fondations ont été mis au jour par des agriculteurs]    
Revenons sur nos pas car nous ne prenons pas la route pour nous rendre dans Boulancourt continuons tout droit prenons le premier chemin à droite et faisons le tour du stade. Le balisage n’est pas très visible sur un poteau que le grillage cache Nous descendons, passons devant l’église et son clocher tors comme celui de sa grande sœur de Puiseaux. 
Église Saint-Denis,

Comme de nombreuses églises de la région, l'église Saint-Denis a d'abord été romane, c'est-à-dire du XIIe siècle. Il reste beaucoup de traces de cette église primitive : les chapelles latérales, celle de la Vierge et celle de Saint-Mesme. Trois piscines sont toujours en place mais murées à la suite de l'interdiction de leur usage par le pape Innocent III en 1212. Les plafonds de l'ancienne église étaient plats et en bois. (Ce que l'on appelle piscine s'apparente plus à des laves main pour l'époque.) La nef d'origine ne pouvait pas contenir plus de 300 personnes.
Des restaurations importantes eurent lieu au XVe siècle après les troubles causés par la guerre de Cent Ans. Préalablement, des gros dégâts avaient eu lieu : l'effondrement du clocher. Le chœur en a été affecté, on peut s'en rendre compte par la déformation d'une partie des voûtes. L'église n'a pas été reconstruite mais consolidée et agrandie par l'adjonction d'une sacristie située à l'avant droit de l'église. On refit aussi le plafond en bois mais cette fois-ci, il ne s'agissait plus d'un plafond plat mais d'un plafond voûté en anse de panier. Les efforts sur les murs de la nef furent tels qu'il fut nécessaire de construire un contrefort à l'extrémité ouest. C'est à cette période que la famille de Jacques Cœur, argentier du roi Charles VII est devenu propriétaire de Boulancourt. De nouveau, au XIXe siècle, d'importants travaux eurent lieu. Tout d'abord, la voûte de la nef en bois fut remplacée par une voûte en briques et plâtre. Le sol à été surélevé, cachant ainsi 12 pierres tombales du XVIIe siècle, et couvert de tomettes. Les fenêtres ont été redistribuées et de nombreuses petites portes condamnées. Les murs de toute l'église ont été recouverts intérieurement de plâtre, ils étaient auparavant badigeonnés en jaune.
Des bases romanes, ornées d'arcatures aveugles séparées par des colonnettes, demeurent dans la partie Nord. Cependant, les superstructures actuelles ont été édifiées au XVe siècle, après les destructions de la guerre de 100 ans, notamment le chevet semi-circulaire avec ses arcs de voûtes engagés dans les colonnes. Le blason du président Perrault, seigneur d'Augerville et de Boulancourt, portant la date du 1683, bien qu'endommagé à la Révolution, surmonte la porte de la sacristie. Un clocheton a remplacé la tour-clocher, probablement semblable aux clochers voisins, qui s'élevait au-dessus de la salle Nord-Ouest. Cette dernière en conserve un escalier en colimaçon, accédant aux combles.
Avant 1913, le clocher était arrondi en de forme de bulbe. Peut-être avait-il été précédé par une grande flèche ? En 1913, le clocher devint pyramidal. De nouveau en 2008, ce clocher menaçait de s'écrouler, et l'église a donc été fermée depuis 2005. Le conseil municipal décida de le reconstruire tors comme celui de la commune voisine Puiseaux, située à moins de 5 kilomètres. L'ancien clocher fut démonté en 2008, le nouveau construit en atelier en 2009 et en septembre 2010 le nouveau clocher a été placé, à l'aide d'une grue. Il est hexagonal, sur base carrée, il mesure 7 mètres de haut, il tourne de droite à gauche de 1/8e de tour, et est couvert d'ardoises.
En coupant la route remarquez la croix incrusté dans le mur .
Autrefois, il y avait cinq croix, en bois, en fer ou en pierre. Elles marquaient les stations des processions qui démarraient de la croix Berteau. Celle-ci se situait à l'emplacement des tours actuelles. Toutes ont disparu. Celle que l'on voit de nos jours était au milieu de l'ancien cimetière et a été placée contre un mur, rue Grande près de l'église.
La croix au centre du village n pierre et ciment.

 Nous passons dans un sentier intra muro et arrivons après un virage sur la Départementale. Nous arrivons au lavoir sur l’essonne le GR fait un brusque virage à gauche. Le soleil dans les yeux j’ai cru voir au loin une porte monumentale et me suit dit : Il y a peut être des remparts qui entourait la ville (je ne connaissais pas les explications de la copie de la porte moyenâgeuse) je quitte le GR et continue cette route royale, et arrive sur un magnifique château.
C'est au XIIe siècle qu'est cité pour la première fois le nom d'Augerville, alors un simple lieu-dit, dans une Charte de 1119. Dès 1207, Augerville devient un fief lorsque le chevalier Philippe d'Augerville avec ses fils Thibault et Louis y bâtissent un fortin flanqué d'un colombier. (Le colombier est important c'est un signe de richesse et de respect) Louis d'Augerville mourra en 1248 sans descendance, si bien que son fief est racheté par les frères Pierre et Dreux de Beaumont, chevaliers de haut lignage descendants d'un chambellan de Robert le Pieux, eux-mêmes chambellans de Saint Louis et de Charles Ier d'Anjou, roi de Naples et de Sicile.
À la fin du XIIIe siècle, Pierre-de-Beaumont fait édifier, avec son frère Dreux, un château fort. En 1290, le fils de Dreux, Jehan de Beaumont, seigneur d'Augerville et maître du palais royal sous les rois Philippe IV le Bel et Louis X le Hutin, hérite du château d'Augerville, qu'il agrandit.
 Au XVe siècle, faute d'entretien et du fait des pillages, le château d'Augerville devient une ruine que rachète Jacques Cœur qui, en tant que grand argentier du roi Charles VII, a coutume de racheter les fiefs abandonnés après la guerre de Cent Ans pour les remembrer à sa guise.
Jacques II Cœur meurt en 1505, sans descendance, sa sœur Marie Cœur hérite donc du château et fief d'Augerville. Cette dernière fait rénover l'église, le village et le château d'Augerville grâce à la création d'un marché et de deux foires à Augerville-la-Rivière par le roi Louis XII, dès 1508. Grâce à cette source de revenus, le village et le château d'Augerville sont ceints de nouveaux remparts En 1588, Nicolas II Luillier, seigneur d'Augerville, hérite du fief et château de son père et aussi de la charge de conseiller du roi, qui lui fait préférer Paris et délaisser Augerville-la-Rivière. Nicolas II Luillier lègue en 1618 le château en ruines à sa fille unique, Louise Luillier.
La famille Dulau d'Allemans cousin du dernier propriétaire hérite du château en 1761 est rattrapée par la tourmente le 3 septembre 1792. Ce jour-là, le frère du chevalier Dulau d'Allemans, Jean-Marie Dulau, archevêque d'Arles, ancien député du clergé aux États Généraux de 1789, est le premier ecclésiastique massacré à Paris, en l'église des Carmes. Conséquence : la famille Dulau d'Allemans émigre à l'étranger, le château et fief d'Augerville-la-Rivière étant mis sous scellés par les commissaires du Directoire de Pithiviers, le 24 octobre 1792. Le notaire seigneurial René Prou est nommé gardien du château et régisseur du fief, lequel est divisé en 36 lots, vendus aux enchères.  En 1802, lorsque la famille Dulau d'Allemans regagne la France, elle constate la ruine du château et du domaine d'Augerville-la-Rivière et, incapable de les restaurer, vend le tout aux époux de Salgues en 1810.Ceux-ci, à leur tour insolvables, revendront château et domaine à Joseph Prévost, bourgeois parisien, en 1813.Après la retraite de Russie, la France est envahie. Les cosaques investissent le Gâtinais et Augerville-la-Rivière en 1814.
 Il n’est pas bon d’être propriétaire de ce château. Ils se succèdent les uns derrières les autres, puis laissent plutôt le château à l’abandon.  Le comte de Pange remet en état les façades, les jardins et les terres, si bien qu'il revend le château et domaine d'Augerville-la-Rivière à l'industriel parisien Félix Mouton, roi du fil de fer, à l'automne 1919. Ce dernier refait les appartements à neuf, transforme les écuries en garages et agrémente le parc d'un tennis.
À l'été 1926, il vend le château et domaine d'Augerville-la-Rivière à Mme Belmont, milliardaire américaine. Celle-ci remplace l'escalier de fer forgé, transfère les cuisines au sous-sol, transforme les douves en étang, métamorphose les garages en un appartement, ajoute un mur crénelé autour du château pour rappeler l'Hôtel de Cluny à Paris et aménage un bowling, l'un des premiers de France, dans l'un des pavillons du parc.
Madame Belmont meurt en 1933 et lègue le château à sa fille, Consuelo Vanderbilt, épouse de Jacques Balsan., qui vend le tout à la société suisse Balmagera, à l'hiver 1937.
L'actionnaire majoritaire de Balmagera, le docteur Kopp, chimiste allemand, habite dès cette époque les communs, le château lui-même étant inoccupé. Durant la Seconde Guerre mondiale, il devient colonel dans la Wehrmacht et reste au château d'Augerville-la-Rivière. Après la Libération, jouissant au village d'une certaine popularité. Le docteur Kopp transforme la ferme du parc en haras, aménage un laboratoire dans les communs et signe une promesse de vente à René Sanselme, directeur de plusieurs théâtres parisiens, en décembre 1958. Cependant, l'affaire tourne mal et ses rebondissements font la une de la presse. Le docteur Kopp sera finalement arrêté en 1962 pour détention illégale d'armes de guerre et trafic d'héroïne, tandis que le château et le domaine d'Augerville-la-Rivière sont mis sous séquestre.
En septembre 1976, le mobilier est vendu aux enchères et le château et domaine adjugés à monsieur Dupont, qui a l'intention d'y créer un parc de loisirs. La municipalité d'Augerville-la-Rivière ayant obtenu le classement de la façade du château et des communs à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques, le parc de loisirs ne verra pas le jour. À défaut, monsieur Dupont aménage une boîte de nuit dans une aile des communs. C'est là que dans la nuit du 6 au 7 janvier 1986, un incendie criminel détruit la discothèque. À cette date, le château est inhabitable, car sa toiture à refaire laisse passer l'eau à maints endroits.
De 1986 à 1989, le château et le domaine d'Augerville-la-Rivière sont revendus deux fois. Le château est aujourd'hui un hôtel de luxe agrémenté d'un golf. Merci Wikipédia pour les commentaires de toute cette page)

Bien sur nous n’avons pas le droit d'entrée, surtout avec mon énorme sac à dos et chaussure de marche, c’est pas tout a fait la tenue de golfeur. Du porche, comme un voleur, je fais une photo du château. Je reviens sur mes pas et reprend le GR 32 au lavoir. Est-ce la Noue ou L'Essonne que nous remontons? Je ne sais plus dans mon topo enregistré je parle de la Noue sur la carte, je retrouve le nom. C'est un ru en arc de cercle entre Boulancourt et Augerville relier à ses deux bouts à l'Essonne. Nous suivons (remontons) l’essonne. Nous arrivons sur un chemin plus ou moins carrossable et longeons une grande prairie bordée de la Noue d'un coté, et le mur du parc du château de l'autre. Nous avons fait un brusque virage à gauche et quitter la rivière Essonne. Nous trouvons quelques rocher comme à Fontainebleau.  Laissons le chemin sur la gauche pour prendre à droite le long du mur que nous allons suivre un bon moment. Nous approchant de de la D 948. Nous ne la prendrons pas et suivons toujours le mur sur la droite nous sommes dans une plaine. Nous débouchons sur la D 831 pour  l’abandonner au niveau du cimetière et arrivons à Orville, d’un pigeonnier.  Je bougonne ce grand détour sans grand intérêt uniquement pour contourner le golf, il est ou le droit de passage sur les rivières de France. Malheureusement pour nous « chemineux » [Je préfaire le mot peut être inventé de chemineux qui s'adapte mieux à ce que je fais : cheminer sur les chemins et sentier. A chemineau désignant les ouvriers terrassiers itinérants 1896 (G. Delesalle, Dict. arg.-fr. et fr.-arg., p. 66 et Nouv. Lar. ill. 1899);  Ouvrier qui parcourt les campagnes. et surtout  horreur  de la dérive : chemineau égale Vagabond, rôdeur, qui vit de petites besognes, d’aumônes ou de larcins. wikipédia.] Que nous dit le code urbain. Les articles du code L. 215-2 ne nous autorise pas à ce droit de passage. Lorsque l’on regarde le plan cadastrale on s’aperçoit que l’Essonne passe au milieu des terres du château et seul les agents assermentés peuvent suivre le
cours de la rivière dans une propriété privée. Nous n’avons pas le choix soit le tour comme nous l’avons fait, soit rejoindre la D 25 pour contourner le mur d'enceinte sur le bitume de la route par la droite. Je bougonne toujours contre les privilèges (qui n’en sont pas) Si j’avais une propriété en bordure d'une rivière, voudrais - je que des groupes, sac au dos parcours ma propriété? Je ne pense pas.  Nous Contournons  Dimancheville en suivant un marais et des fossés plein d’eau. Anciennement une gâtine
 est une « terre imperméable, inculte et marécageuse », alors qu'aujourd'hui il n'a plus que le sens géographique de « pays de landes et de médiocre culture mal dégagé de la forêt » on limiterait à tort cette expression comme signifiant un pays vaste au sens de « vide », « inculte » et « désert » ; ou encore, autre préconception courante, un pays au sol « gâté », plus ou moins stérile. Ces deux aspects sont la définition classique de la gâtine.

le mot Vuastinois ou Gastinois vient du mot de Vastum large & estendu, parce que du temps des Romains, & de Jules Cesar qui se plaisoit au Gastinois, il avoit une bien plus longue & vaste estendüe qu'il n'a pas a present, il estoit presque tout couvert de bois & pasturages, qui aboutissoient a la Champagne d'un costé, & de l'autre au païs du Mans, traversant toute la Beausse: ou bien parce que le païs estoit vaste & sablonneux..."
C'est une région formée de terrains pauvres peu fertiles, imperméables, à dominante siliceuse, établis souvent sur des schistes, des granites ou, fréquemment dans le Bassin parisien, des dépôts sableux ou morainiques fluvio-glaciaires, peu mise en valeur sur le plan agricole (de médiocres forêts subsistent dans les parties non défrichées), formée de landes et prairies pauvres, convenant principalement à l'élevage des moutons et des chèvres.
(J'ai encore oublié de noter les liens rattachant ses textes documentaires à leur auteur(s) je m'en excuse par avance avant que l'on m'en face la remarque)
Nous arrivons à Briarres sur Essonne, on pourrait appeler cela la promenade de l’eau. Briarres fin de notre chemin sur le GR 32. Nous passons l’église remontons la D 27 et prenons le chemin de la chapelle sur la droite qui deviendra rue dans pas longtemps vue les maisons en constructions et les terrains à vendre. En bout,  à la dernière maison, nous trouvons encore sur la gauche un chemin partant tout droit dans les champs. Nous grimpons dans un bois de broussailles et tournons tout de suite à droite après avoir traversé ceux-ci. nous traversons de nouveau un bois et en sortons
descendons vers une ancienne ligne de chemin de fer. Ce n’était pas mon itinéraire, mais le socle de la charrue à supprimé le chemin que nous avons sur la carte. Tout en descendant nous apercevons des bâtiments blancs dans le vallon en face de nous.  Avec mes petites jumelles, je me suis rendu compte que c’était les tours de la porte de Boulancourt et n’ont pas des immeubles comme je le croyait.  Nous longeons l'ancienne ligne SNCF sur la gauche, jusqu'à la gare. (quelques maisons) prenons la D 131 sur la droite, puis le premier chemin à gauche, ensuite un zig-zag à droite encore à gauche encore à droite et enfin à gauche. Nous sommes dans les champs et de prendre ses chemins en changeant de direction permet de se rendre compte que nous avançons. Nous avons malgré tout un long chemin presque rectiligne jusqu'à une route goudronnée que nous prenons tout droit arrivée dans le bois je loupe le chemin partant sur la droite et rejoignant le pont. Si vous êtes comme moi ; Après le virage dans la descente ne pas louper le second chemin ramenant au pont.
Faut dire que là, il est difficile de le louper le pont, peut large mais très haut. Poursuivons le chemin vers le second pont et prenons de suite à droite pour longer la ligne SNCF. Nous contournons le poste électrique traversons les voies et suivons la route goudronnées sur la gauche toujours en longeant les voies. (Je ne devais pas passer par la, mais je me suis trouvé bloqué par une propriété privée et les clôtures d’un gymnase.) Coupons la D 949, puis la D2152, nous prenons la rue de la gare et retrouvons notre parking.




Mon itinéraire me faisait traverser la zone industrielle de Malesherbes, et, dans le dépôt d'une menuiserie j'ai remarqué un clocheton identique à celui de Buthier 

Les autres étapes
Etape :1

Etape : 2
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/04/de-la-seine-la-loire-gr-32- presentation_3.html?view=magazine

Etape : 4

Etape : 5

Etape  : 6

Etape : 7

Etape : 8

Etape :  9

Etape :10


 

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