vendredi 2 janvier 2015

36 - Petite Promenade en Foret de Fontainebleau-Mont Andart-Butte Monceau

36- Mont Andart-Butte Monceau

Pour agrandir la carte  

Neuvième  édition pour ses P.P.F.F toujours basé sur une distance de plus ou moins 10 km.
Ce sont les quatre dernières promenades pour le massif "historique". Et encore.... Deux dans la foret historique et deux dans ce que j'appelais dans ma jeunesse les bois de Dammarie les lys et de la Rochette, attenant à la foret domaniale. Il me semble, qu'ils ont été associés à la foret dans les années 80. Ensuite ce sera le départ d'une nouvelle série de promenades entre Arbonne et Milly avec la foret de Coquibus puis les Trois Pignons, ensuite nous ferons un petit tour vers Larchant et pour finir la Foret de Nemours qui malgré son éloignement (environs 20km et séparé par une rivière et une plaine agricole) ressemble comme deux gouttes d'eau à la foret de Fontainebleau.
J'espère que vous m'accompagnerez dans mon jardin 'secret'. Les itinéraires peuvent être réalisés dans l'après midi. Un GPS n'est pas indispensable mais utile se sera votre seul fil d’Ariane, je ne suivrais pas obligatoirement le balisage. Des guides très bien fait sont édités pour cela. Le parcours sera en noir, la partie "histoire locale" en vert. L'histoire provient de divers documents de ma bibliothèque mais surtout d'internet. Une bonne partie de ma doc à été numérisé et se retrouve sur la toile, ce qui supprime la tâche fastidieuse du clavier en la simplifiant par un copier collé.
Un lien permettra d'obtenir une carte un peu plus grande que celle présente sur ce blog et vous permettra de réaliser la promenade sans mon inséparable GPS. Le second lien vous permettra de copier le trace GPX par l'intermédiaire d'un site permettant de tracer des itinéraires sur une carte IGN.
    
 KM       Temps          Arret        V/d          V/g      Dénivelé
 9,6         2h20           20mn         4,1           3,6         164 +
        
 Avril 2014

Refait en 2018 avec quelques modifications la route tournante du château étant devenue impraticable par les ronciers. Malheureusement à Fontainebleau par manque d'entretien de plus en plus de chemin deviennent impraticables par les ronces ou des murs de fougères. 

  

Carte IGN                 Trace GPS en KLM & GPX Topo sans commentaires          

Trace Randogps                  Le code mobile de cette randonnée est
b144107

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
                  
Départ : Parking de la croix de Guise situé sur la D 138 appelé ancienne route de Bourgogne entre la Butte Monceau et la gare SNCF de By-Thomery
Nous prenons la route de Guise coté parcelle 12, nous traversons la D 137 et poursuivons la route de Guise. Nous nous dirigeons vers le mur de l’ancienne propriété du château de la rivière. Juste avant le mur on prend à droite la route du Petit Jarrier, puis à gauche la route de Penthièvre [Le duc de Penthièvre, fils unique du comte de Toulouse, 1725-1798.]. On se dirige vert une ouverture du mur et allons entrée dans l’ancienne propriété du château de la rivière [Bâti essentiellement au XIXe siècle, il est localisé le long de la Seine à l'extrémité nord-ouest du village au lieu dit Effondré. Son parc et ses jardins sont inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel depuis 1995 ? (source wikipédia). ·  Le château de la Rivière, édifié pour Roch le Baillif, astrologue, conseiller et premier médecin de Henri IV.  Ayant à ce double titre présidé à la naissance du Dauphin Louis, en 1601 à Fontainebleau. Ce château, par la personnalité de ses propriétaires successifs, allait être appelé à occuper une place de premier plan, et à supplanter le Château de Thomery. Cette prépondérance du château de la Rivière est particulièrement vraie lorsque, en 1710, il devient la propriété du Comte De Toulouse. A cette même époque, le château des Pressoirs du Roi appartenait au sieur de Reboullet, trésorier des Comtes De Toulouse et de Penthièvre...
A plusieurs reprises, Louis XV est venu au château de la Rivière, et on sait avec certitude qu'il y a séjourné en 1727 et en 1732. C'est à l'occasion de l'un de ces voyages, en 1726, qu'à été pavé le départ du chemin qui va du château de la Rivière au château de Fontainebleau, et que nous connaissons sous le nom d' Allée du Pavé du Prince. A ce moment, c'est-à-dire en 1792, Thomery devient Commune du département de Seine et Marne, avec un Président du Conseil Général (ultérieurement appelé maire), de cette commune : Amand Leclerc. Mais après l' Empire, l'influence des châtelains de la Rivière allait réapparaître ; les deux propriétaires successifs du château : en 1816, François Boursier, et en 1828, le Général De Ségur. Après lui, le château devient la propriété du Comte Henri Greffülhe, apparenté à la famille Ségur. Ce Comte Henri Greffülhe a donné son nom à la place de l'église de Thomery, pour avoir fait don à la commune de terrains lui appartenant, dans l'environnement immédiat de l'église.]
SOUBASSEMENTS ET CAVES DU MANOIR (AVON)
        Théodore Lhuillier qui a sérieusement enquêté sur le sujet pense que de véritables fouilles, exécutées durant le premier quart du 18ème siècle, seraient à l’origine de cette tradition. Elles auraient été conduites par un certain capitaine de Béringhen qui désirait rentrer en possession d’une part de l’héritage paternel qu’on affirmait enterré dans le jardin du château de la Rivière : « C’est donc là et non à Saint-Aubin, qu’eurent lieu le 25 Juin 1718, des recherches constatées par acte authentique et en présence de notaire. C’est Frédéric de Béringhen, propriétaire de l’époque, qui fit exécuter les fouilles après avoir appris que son père avait fait enfouir et enterrer dans le jardin de cette maison trois tonneaux d’argent par un homme de confiance, un nommé Jean Cardon, avec ordre de ne révéler ce dépôt qu’après sa mort. Les ouvriers qui ont travaillé de huit heures du matin à six heures du soir et fouillé à « l’angle de l’ancien parterre qui est au bas du degré de la grande allée, à l’endroit qui fait face à la maison et qui remonte à la terrasse » n’ont finalement rien découvert ».  
On m’a raconté également que sous l’ancienne demeure réservée aux gardiens du Parc de la Rivière existait un souterrain. Les anciens gardiens ont toujours affirmé avoir vu l’entrée de ce tunnel dans l’un des murs de la cave. D’après eux, celui-ci conduirait au château du même nom et s’étendrait donc sur un peu plus d’1 km 300. Pendant la seconde guerre mondiale, il aurait servit de cache d’armes aux allemands. Il restait soi-disant une bonne partie de cet arsenal autour des années 1980 et c’est par raison de précautions que les propriétaires auraient décidé de le boucher.
Un second souterrain partirait également de l’ancien four à chaux, squatté pendant des années par un SDF. Un escalier barré d’une poutre y conduirait. Là encore, malgré mes recherches, je n’ai rien trouvé de la sorte parmi les meubles délabrés de l’ancien occupant. (ce n'est pas moi qui est fouillé, mais le narrateur de cette histoire)
Après le mur nous continuons la route de Penthièvre  passons le carrefour poursuivons tout droit la route de penthièvre la pancarte est placé à 100m avant le virage parcelle 84. Nous arrivons à la clôture de la propriété du chateau de la rivière, nous prenons le petit chemin sur la gauche longeant un grillage défoncé par les sangliers. Nous avons l’hiver, quelques vues sur la rive droite de la Seine et le château de Montmélian situé à Samoreau.  De beaux chênes trônes dans la parcelle, mais dans la partie basse nous avons, le taillis de chêne, remplacé par des ronciers impénétrables. A mon avis rien ne poussera sous cet amas d’arbrisseaux épineux. En contre bas sans les feuilles aux arbres nous apercevons le toit du château. Laissons sur la gauche la route de la rivière suivons notre clôture. Laissons une nouvelle route sur la gauche, nous changeons de paysage, nous étions en futaie et nous entrons dans un taillis sous futaie. Laissons une nouvelle route sur la gauche et poursuivons le long du grillage, nous passons devant une maison en ruine situé dans la propriété et nous trouvons une pancarte nous indiquent la route des iris. la carte dans le coin manque un peu de détail. Ce coin de foret devait être, à une époque le parc du château. Coupons une route forestière appelé route du château et avant de sortir de l’ancien parc comme nous y sommes entrée par une brèche dans le mur, nous retrouvons la route tournante du château. Une fois le mur franchi nous sommes sur la D 138 route de Bourgogne que nous suivons sur notre droite pour prendre 50 mètres plus loin, la route le long de la maison en ruine. (Une seconde maison en ruine.) La route ne porte pas de nom mais c’est également le TMF. Plus bas, nous saurons que nous sommes sur la route tournante du bois Gauthier, laissons sur la gauche la route du bois gauthier continuons de descendre. [M. Damour y a découvert, en 1872, les ruines d'une construction gallo-romaine. Elle se présentait sous la forme d'un petit monument carré: ses murs étaient recouverts de peintures à fresques de différentes teintes, rouge, jaune, vert, bleu, etc. On a retrouvé une branche chargée de feuilles ou de fruits, faite avec soin, des fragments de vases décorés du motif connu : un Amour assis se chauffant, puis des fragments de statuettes, la Vénus, la Fécondité.. M. Damour suppose que ce monument était un temple élevé en l'honneur de la nymphe de la fontaine voisine.
En 1259, le bois Gautier, nemus de bosco Galcheri, in Byeria, est la propriété de Jean de Villiers. En 1266 et 1268, il est cédé à l'abbaye Saint-germain des Prés qui le conserve jusqu'à la Révolution.]
 

En bas nous poursuivons sur la gauche la même route (il ne sert à rien de descendre en bordure de Seine.) Un chemin de  pêcheur nous permet de descendre au bord du fleuve, puis plus rien. Soit on fait demi tour, soit on gravi difficilement le talus pour rejoindre la route longeant la Seine à quelques mètres de hauteur. Nous arrivons à la fontaine Saint Aubin. Fontaine qui n’est pas la vrai fontaine. La vrai se situe dans le parc du château et en voici l’histoire

Trésor et souterrain : le cocktail qui tue
Il existait autrefois à Avon, un hameau nommé Saint-Aubin. Il se situait à droite du Chemin d’Avon à la Fontaine Saint-Aubin, et s’étendait jusqu’à l’ancien bornage de la forêt de Fontainebleau avec pour limite ouest, la Route de Bourgogne côté Seine, ce qui correspond en gros aujourd’hui à la portion de terrain comprise entre les parcelles 4, 8 et 84 de la Forêt de Fontainebleau. Les historiens qui se sont penchés sur son cas, supposent que ses origines sont sûrement très anciennes et qu’il était relativement important. Il était rattaché à la seigneurie du Montceau. « En 1533, Saint-Aubin avait une carrière de calcaire en pleine exploitation. Elle aurait fourni la pierre dure que l’on employait pour la construction du château de Fontainebleau. Il y avait aussi un four à chaux, des prés, des terres cultivées et un peu de vigne ». Il ne subsiste aujourd’hui plus rien de ce hameau. Depuis le XVIème, on sait également qu’il y avait un petit domaine et un manoir qui fut successivement restauré, puis modifié jusque dans les années 1800 par les différents propriétaires. Du domaine demeurent les soubassements ou les caves du manoir, le four à chaux, la fontaine Saint-Aubin, quelques restes de terrasses et de jardin, des éléments modernes (ponts et bancs en faux bois, canaux, fontaine « style fabrique ») et le mur délabré édifié par Philippe de Ségur englobant l’ensemble. Les lieux et les dernières ruines qui résistent encore, abandonnés à la forêt depuis un moment déjà, dégradés par les visiteurs, les tempêtes, et la pollution humaine sont en train de se faire digérer lentement, mais sûrement par la végétation. Ils sont tous actuellement à l’intérieur du Parc de la Rivière, normalement interdit au public.
Une légende de trésor enfoui et de souterrains était attachée à ce lieu.
« Saint-Aubin aurait été habité à l’époque de la révocation de l’édit de Nantes par un sieur de Bourbitou, protestant qui obligé de s’expatrier confia à son plus fidèle serviteur, nommé Toussaint, le soin de l’aider à cacher son trésor. Toussaint dut accomplir la besogne par une nuit très noire, après avoir été conduit les yeux bandés et avec force détours à travers les chemins et les champs du voisinage. Les Bourbitou étant morts à l’étranger, le trésor demeura enfoui. Toussaint disparut à son tour, sans avoir pu retrouver le lieu de la cachette ; il était cependant convaincu qu’on l’avait conduit dans un vaste souterrain qui, dit-on, existe aujourd’hui non loin des ruines du manoir de Saint-Aubin et qui s’étend sous la pièce de terre cultivée ». 
On a cru jusque dans les années 1960-70, que le fantôme du serviteur hantait toujours les lieux et qu’on pouvait l’apercevoir la nuit rôder dans les ruines à la recherche du trésor. A cette époque, certains enfants évitaient de trainer dans les caves du manoir parce qu’on disait que c’était là que le revenant avait établit son repaire. 

LA FONTAINE SAINT-AUBIN (AVON)

C’est sur l’actuelle propriété de la rivière, à la limite des communes de Thomery et d’Avon que se trouve la fontaine Saint-Aubin. La source située au bord de la seine, près du site gallo-romain du Bois-Gauthier, et indiquée comme telle par un panneau métallique, n’est pas la véritable fontaine. C’est juste une fantaisie des gens de l’ONF. L’authentique, aujourd’hui perdue dans la jungle du parc du château de la rivière, était autrefois surmontée d’une chapelle dédiée elle aussi à Saint-Aubin. Cette dernière n’existe plus depuis la fin du XIXème siècle. Mais les alentours de la source sont parsemés de morceaux de tuiles et de moellons, reliquats à peine visibles du bâtiment. Cet édifice existait déjà au XIVème siècle, puisque en 1504, le propriétaire de l’époque, un certain François de Roquelaure avait fait restaurer la chapelle. On suppose également que la source existait bien avant la construction de cet oratoire.  Lecotté rapporte que le « temple païen » du Bois-Gauthier était sans doute dédié à la nymphe de la source, que l’on aurait ensuite placée sous le vocable de saint Aubin. Il devait certainement parler du Fanum, ou si l’on préfère du temple, découvert sur le site archéologique du même nom, mais rien n’indique que c’était bien le cas. L’eau de la source semble fortement chargée en fer et en calcaire. A l’heure actuelle, la résurgence émerge dans une cuve rectangulaire barrée par des morceaux de grès et couverte d’une voute en pierres sèches. Ce réservoir tapissé d’une boue argileuse est toujours rempli et déborde régulièrement. Le trop plein ruisselle dans la pente jusqu’à la Seine en contrebas. Durant le XXème siècle, cet écoulement fut visiblement détourné pour alimenter une seconde fontaine de « style fabrique », sorte de mur de brique d’usine dont la buse de déversement est engorgée de calcaire et formant, à sa sortie, comme une petite stalagmite.
Voici ce que Camille Vayer, curé d’Avon nous dit à propos de cette fontaine : « Au bord de la Seine, entre le Bois Gauthier et le Château de la Rivière, il y avait autrefois une chapelle dédiée à Saint-Aubin. A proximité, dans le petit pré qui l’entourait, murmurait une source. C’était là un lieu de pèlerinage bien connu des Avonnais. Jusque vers la fin du XIXe siècle, chaque année, le 1er mars, les pèlerins se réunissaient de grand matin à l’église paroissiale d’Avon, d’où l’on partait en procession ; les confréries du Saint Sacrement, de la Sainte Vierge, de sainte Anne, de saint Roch, de saint Sébastien, de saint Jacques, de saint Louis et de saint Fiacre, prenaient la tête avec leurs bannières et insignes. Le clergé paroissial, augmenté d’une délégation des Trinitaires, fermait la marche. On avait ainsi un imposant cortège qui se dirigeait, en chantant des hymnes et des cantiques, vers la chapelle Saint-Aubin. Au sanctuaire, une messe solennelle était célébrée avec la pompe des plus grandes fêtes. On se rendait en procession à la fontaine. Le soir avant le retour, on chantait les vêpres et la procession se formait à nouveau pour revenir à l’église. Saint Aubin, dont le culte était très populaire dans la région, était invoqué par les mères de famille pour leurs enfants malades. L’eau de la source, recueillie dans une fontaine voûtée qui subsiste encore de nos jours, était réputée excellente contre les fièvres ». « On y menait aussi les enfants pour les rendre résistants et non maladifs ».
Une dernière chose : l’ultime procession vers la chapelle aurait eu lieu le mardi 1er mars 1836. On suppose que la fin de ce pèlerinage est peut-être du à l’édification du nouveau mur d’enceinte du domaine ou au transfert de compétence pastorale de la paroisse de Saint-pierre d’Avon à la paroisse Saint-Amand de Thomery.
Camille Vayer : Avon, Fontainebleau, 1934, p 208.
Théodore Lhuillier : Une légende de trésor à Thomery, Almanach de Seine-et-Marne, 1914,
( Merci internet et à traditions et légendes de Seine et marne) 

Voila ce que j'ai trouvé sur le domaine du château de la rivière, le bois Gauthier, . J'ai mi également une photo du château coté Seine. Malheureusement coté foret nous n'avons aucune vue du bâtiment.

Après cette longue mise au point historique. Reprenons notre chemin. 

Coupons la route de la fontaine Saint Aubin, coupons une route sans nom descendant à la seine. L’hiver c’est un chemin très "gadouilleux" le terrain plus ou moins marneux récupère toutes les infiltrations d’eau de la foret. Quittons la route tournante pour prendre à gauche la route de bel ébat [Domaine de sept hectares donné à la ville d'Avon en 1980. C’est à la meute de chasse d’Henri IV que le domaine doit son nom. Le manoir, restauré au XIXème siècle, entouré de pelouses, d’arbres séculaires et de sources, fut la propriété de l’éditeur de musique Auguste Durand, puis de son fils Jacques (élu municipal - bienfaiteur de la commune). Il accueillit dans cette plaisante villégiature ses amis musiciens : Saint-Saëns, Debussy, Dukas, Ravel, Schmitt, Ropartz étaient des habitués de Bel Ebat. Là, sous les ombrages ou sur la terrasse, l’on discutait composition, projets, création… Bel Ebat fut un havre pour le renouveau de la musique française au tournant du siècle. ] Puis nous prenons à gauche la route du bois Gauthier, nous sommes sur la promenade forestière des Avonnais habitants dans le secteur. Nous  coupons à nouveau la route sans nom et prenons au carrefour suivant la route de la fontaine Saint Aubin perpendiculaire à la notre, sur la droite (ne pas prendre celle partant en biais et se dirigeant vers les immeubles.) Coupons la D 138 et grimpons en face. Le chemin monte fortement sur la butte Monceau et devient sentier au milieu des ronces, passons devant l’antenne de retransmission, et sur la droite le réservoir d’eau devant alimentant la ville. Nous sommes sur  le plateau calcaire de la butte monceau.
Pour comprendre un peu mieux la topologie des lieux. Un extrait du topo de l’ Association des naturaliste de la Vallée du Loing .
 [La géologie de la cuvette de Fontainebleau apparaît comme relativement  contrastée et complexe au regard de la "monotonie" de la forêt, où seuls affleurent les sables et grès de Fontainebleau qui forment presque 80% de la superficie du massif et les calcaires d’Etampe qui en arment les monts.
En-deçà et au-delà de la Butte Monceau
En arrivant au haut de la côte escarpée du viaduc (formée par le Calcaire de Champigny - Château-Landon), à peine arrivé sur le replat, à l’entrée de la forêt se trouve la Fontaine aux biches. La source marque un niveau imperméable, celui des Marnes Vertes et Blanches du Sannoisien. Plus en loin en direction de la Butte, un nouveau replat a été propice pour l’aménagement de bâtiments scolaires et sportifs, c’est celui du Calcaire de Brie. Quelques blocs de calcaire silicifié ont été excavés à l’occasion des travaux, ce sont des meulières de Brie ou leur équivalent calcaire silicifié non encore évidés de ses résidus calcaires (non meulièrisés). L’escarpement qui forme la Butte est celui des sables de Fontainebleau. Ils sont couronnés par le Calcaire d’Etampes qui affleure dans l’entaille du chemin creux et sur le sommet de la butte. Il faut noter la relative faible épaisseur des Sables de Fontainebleau sous la butte, guère plus de 30m, en tout cas moins de 40 m d’épaisseur. La Butte correspond à un couloir interdunaire (voir carte). Les mêmes formations sont recoupées en descendant de la Butte vers la Seine. Le replat du Calcaire de Brie est bien marqué. Le sommet du calcaire de Champigny supporte la Route Tournante Bois Gauthier. C’est sur ce "balcon" (stratégique ?) qui domine la vallée de la Seine d’environ 40 m qu’était installée la villa gallo-romaine du Bois Gauthier. Elle bénéficiait de la venue d’eau au-dessus des Marnes Vertes et Blanches, qui forme la Fontaine St-Aubin. Les marnes sont visibles par endroit à la faveur de loupes de glissement. Il existe aussi le long de la route des dépressions qui correspondent vraisemblablement à d’anciennes pertes karstiques du Calcaire de Champigny. Le Calcaire de Champigny/Château Landon forme un escarpement très penté au-dessus de la Seine, mais est toujours couvert et le calcaire n’affleure pas vraiment. Il n’est vraiment visible qu’en rive gauche du Ru d’Avon à la faveur d’anciennes exploitations.
 Si cela vous intéresse, vous pourrez lire les 5 pages sur le site (http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/64/73/81/PDF/Thiry_2011_excu_ANVL_FBL_Butte_Monceau.pdf)


De l’autre coté de la butte la descente est raide sur les cailloux calcaires pouvant être glissant, le ravinement à créé des ornières, les motos n’ont rien arrangés. Nous arrivons au carrefour entre la route du Tarin [Tarin. Espèce de chardonneret.] et la route de l’Ortolan [petit oiseau migrateur,] nous continuons en face. Puis nous prenons à droite la route qui longe le lycée technique. (modification du circuit 2016) coupons la route de Diane nous arrivons dans le bois aux Moines et rencontrons une route comportant une 


 
borne (sur notre gauche) regardez  bien, elle est couronnée.

[ Vers 1750, le roi Louis XV décida de faire ceindre le domaine royal de bornes marquant les limites de ses terres. A peu de choses près, ce domaine constitue aujourd'hui l'essentiel de la commune de Fontainebleau, forêt comprise. Il fallut exactement 1055 bornes en grès pour boucler ce périmètre. Actuellement, la majeure partie de ces édicules, d'importance assez inégale, existent encore. Sur notre borne l'on distingue trois niveaux de gravures ; en chef la couronne royale, au centre le nombre 10.., et pour terminer la lettre C qui signifiait couchant (direction de l'ouest sous l'ancien régime). A son sommet, la limite qui tournait à angle droit à cet endroit est matérialisée par une gravure coudée.
(D'autres bordent les terrains de propriétés privées. Elles sont identiques ce n'est pas la peine de déranger les propriétaires dans leur jardins.) ] Pas loin mais mal situé sur la carte la Fontaine aux biches (Fontaine pour animaux)
La Fontaine aux Biches et de ses vertus un peu spéciales.
Arrêtée par les couches d’argiles vertes qui stratifient l’assise de calcaire du bassin d’Avon, cette source jaillit du flanc droit du Ru de Changis comme la trentaine d’autres qui s’étagent au long des talus de ce même versant. Cette source est visiblement très ancienne. Sur le plan d’intendance du 18ème, un vaste climat porte son nom. Elle alimentait autrefois un lavoir et des cressonnières avant de se jeter dans le Ru des Chollets et, plus loin, dans la pièce d’eau de l’ancien moulin de l’Érable, pour rejoindre ensuite le Ru de Changis, devenu souterrain, qui drainait les eaux de la forêt jusqu’à la Seine au niveau du Port de Valvins. l’heure actuelle la source est toujours en activité. Elle s’écoule du bas d’une déclivité de terre, renforcée à cet endroit, par des blocs de grès. Un petit ruisselet plutôt vivace s’en échappe pour terminer sa course dans une propriété où il se déverse dans un premier et minuscule bassin, puis dans un second, semblable à une citerne, avant de disparaitre sous terre.  Pour la petite histoire, un chasseur aurait raconté à Mr Pamart que l’eau cette fontaine avait la propriété de guérir les animaux malades ou blessés. Il leur suffisait d’en boire où de s’immerger dedans ou encore de se rouler dans la boue que l’on trouve aux abords de la source. Des gens y venaient aussi pour se soigner.  Aujourd’hui, la Fontaine aux Biches ne donne plus vraiment l’impression de recevoir de visites. (trop prét certainement des habitations) Il n’y a pas de traces d’animaux dans la boue et les maisons sont vraiment proches, trop peut-être pour que leurs mystérieuses ablutions puissent s’opérer en toute tranquillité. 
Prenons le chemin sur la gauche, jusqu’à la ligne SNCF que l'on suit sur notre gauche, traversons la D137 prenons sur la gauche le chemin de Saint Aubin . Au carrefour suivant, nous prenons parcelle 15 la route du grand Jarrier sur quelques centaine de mètres, , puis à droite la route du Mont Andart  montant sur le Mont Andart. En nous retournant, nous avons une vue sur la tour Warnery, les toits du château de Fontainebleau et la foret.  Nous coupons la route du Perdreau, [Un perdreau est une jeune perdrix. On trouve les expressions ce n'est pas une ou un "perdrix de l'année" ou "perdreau de l'année", qui dans ce cas est un pléonasme.]puis nous prenons sur la droite la route des Hirondelles (sans pancarte) [Les hirondelles sont des oiseaux migrateurs familiers qui installent leurs nids près des habitations] un sentier qui descend  le mont, il forme un angle aigu, nous poursuivons la descente.  Arrivée au carrefour coupant la route du Prince nous prenons pratiquement en face la route du Placereaux,  nous prendrons à gauche la route cavalière de Guise [La maison de Guise était une famille illustre de la noblesse française. Branche cadette de la maison de Lorraine, elle marqua l'histoire de France pendant les guerres de religion.] puis peut de temps après, un sentier avec des balises jaune sur la droite.  Abandonnons le chemin qui tourne sur la droite  avec la croix jaune et prenons le chemin qui continue tout droit avec un poteau comportant des bandes rouge et blanche. Nous rencontrons de nouveau un piquet avec de la peinture. Les poteaux ne mesure qu’une cinquantaine de centimètre. Nous apercevons la ligne SNCF Paris Montargis ; et les terres lointaine de l’Auvergne.  Laissons des traces de sentiers sur la gauche et arrivons sur le talus de la SNCF que nous suivons sur la gauche coupons la route de la Caille [Les cailles sont de petits oiseaux migrateurs (15 cm de longueur environ) de la sous-famille des Perdicinae. Elles ressemblent beaucoup aux perdrix] Nous arrivons au carrefour des petites Haie [Un parquet s'y trouvait. Par décret du 25 février 1892, un terrain de 1 hectare 17 ares du canton de la Petite Haie a été affecté au département de la Guerre, pour le quai d'embarquement de Thomery.] et prenons plutôt sur la gauche la route de Guise, nous recoupons la route cavalière de Guise,  la route de la Caille qui est un peut en retrait  et arrivons à notre parking.



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