vendredi 4 juillet 2014

29 - Petite Promenade en Foret de Fontainebleau-Les Etroitures - Le restant du Long Rocher

29 - Les Etroitures - Le restant du Long Rocher


Septième édition pour ses P.P.F.F toujours basé sur une distance de plus ou moins 10 km.
 La Foret de Fontainebleau ce n'est pas qu'Apremont et, Franchard. Ce n'est pas n'ont plus que des sentiers bleu, des GR, des TMF. Je les ai fréquenté, je les fréquente encore, un peu moins souvent aujourd'hui : Il y a trop de vélo à mon gout. Si encore ceux ci étaient respectueux des piétons qui EUX sont sur leur territoire, mais non je fonce, je gueule, avec la phrase devenu célèbre (casse toi pauvre c.. tu gênes ma progression) , je bouscule car je ne maitrise pas mon engin et je veux absolument passé, les ronces c'est bon pour tes molets pas pour mes pneus (j'risque d'crever). Je suis désolé mais c'est du vécu. On a même bousculé mon chien que je tenais en laisse à deux reprises. Mais c'est surtout une superficie de plus de 25 milles hectares, peu fréquenté dans son espace total. J'espère que vous m'accompagnerez dans mon jardin 'secret'. Les itinéraires peuvent être réalisés dans l'après midi. Un GPS n'est pas indispensable mais utile se sera votre seul fil d’Ariane, je ne suivrais pas obligatoirement le balisage. Des guides très bien fait sont édités pour cela. Le parcours sera en noir, la partie "histoire locale" en vert. L'histoire provient de divers documents de ma bibliothèque mais surtout d'internet. Une bonne partie de ma doc à été numérisé et se retrouve sur la toile, ce qui me facilite la tâche fastidieuse du clavier en la simplifiant par un copier collé.
Un lien permettra d'obtenir une carte un peu plus grande que celle présente sur ce blog et vous permettra de réaliser la promenade sans mon inséparable GPS

 KM       Temps          Arret        V/d          V/g      Dénivelé
 10,3        2h07           18mn       4,8           4,2         261 +


Janvier 2014

J'ai changé le Départ par rapport à la carte. Pas de place pour ce garer au milieu d'une cote alors qu'à quelques centaines de mètres nous trouvons un bel emplacement.

Charme Muzette


Départ : Parking de la grande Vallée à l’entrée de Bourron Marlotte.
Pour si rendre : Au carrefour de l’obélisque de Fontainebleau prendre la D 58 situé entre la D 606 et 607 direction Episy-Montigny sur Loing-Bourron Marlotte au premier carrefour continuer sur la droite la D58 (ne pas continuer tout droit la D148 direction sorque-Episy) On coupe la route ronde D301 prendre en face et nous arrivons au parking à l’entrée de Bourron Marlotte.



Carte IGN                      Trace GPS et Topo sans Commentaires

Trace Randogps              Le code mobile de cette randonnée est b304862

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici



On prend à la sortie du parking la route Pascal, nous traversons le camping ne pas prendre le premier sentier sur la droite mais le second balisé en bleu et portant le N°11 (le premier sentier retrouve le sentier bleu un peu plus haut dans les rochers.) Nous serpentons dans les rochers coupons une route et arrivons sur la route goudronnée du Chêne Pinguet [Marchand de bois au 
XVIII ème] face à nous la mare aux fées  [Dénomination romantique du XIXème] anciennement appelé la Grande Mare [Appelé ainsi jusqu'en 1809] (l’été 2012 ce n’était que deux trous d’eau, un an plus tard elle déborde. C'est une mare de platière créé par une excavation naturelle certainement de grès imperméable variant avec les conditions climatiques) (Le guide de fontainebleau mystérieux édition 1977  Nous dit page 164 : Aucune évocation de légende n'est venue jusqu'à nous de ce lieu. Durant mes recherches sur internet, j'ai trouvé le site "zevisit.com/tourisme/massif-de-fontainebleau" comptant une histoire sur la mare. Est elle historique ? Ou inventer pour l’occasion ? Je n'en sais rien. Mais pourquoi pas. Le site étant bloqué à la copie, la légende n'ayant pas l'air d'être réellement historique et destiné à ce lieu, j'en ai résumé l'idée. 
N'ont loin d'ici, à l'entrée d'une grotte, on aperçoit (au conditionnel) de petite raies gravées dans le grès : C'est la demeure des fées. Au retour de leurs danses nocturnes, elles griffent le rocher avec leur ongles dans l'empressement de rentrer avant l'aube.) J'ai trouvé cela charmant.
 Nous en faisons le tour par la droite, passons devant un vieux charme, Denecourt lui à donné le jolie nom de musette : [Musette est le nom d'un personnage du roman « Scènes de la vie de bohème » d’Henri Murger. Dans le dernier chapitre intitulé « la jeunesse n’a qu’un temps », Musette passe une dernière nuit avec son amant avant de le quitter pour se marier. Ce dernier compose alors une petite complainte, en souvenir de la belle (le texte complet ce trouve sur le site). Dans le film « La bohème » de King Vidor, c’est l’actrice française Renée Adorée, née Jeanne de La Fonte (1898-1933), qui joue le rôle de Musette.] (j'ai trouvé l'histoire de ce charme sur le site : http://www.fontainebleau-photo.com/2013/06/sentier-n11-ouest-le-rocher-des.html, ou nous trouvons également d’excellentes photos. Mais je crois que ces leur métier. N'ayant pas cet art dans la peau, j'ai plutôt choisi la facilité : la photo "baroudeur" sur le faite, à la va vite, parfois fait en marchant, ou presque.) et nous enjambons le trop plein de la mare, c’est la première fois que je vois la mare déborder. Continuons le sentier bleu N° 11. Aujourd’hui c’est facile nous faisons du bleu, nous n’en sortirons que vers la fin. J'avais souvenir d'un paysage de transition entre foret et plaine, mais je me suis trompé ce n'est pas ici. Revenons à notre fil d’Ariane nous traversons une
     
                            
platière qui aujourd’hui est très marécageuse. Nous arrivons dans les rocher des Etroitures, nous avons sur la gauche la Gorge aux Loups sur la droite au loin la Malmontagne reconnaissable avec sa tour de guet. Nous coupons la D 58 et prenons en face. Le chemin grimpe dans les Etroitures et serpente dans les rochers. Au sommet, beau point de vu sur Bourron Marlotte, et les bois de Recloses, en arrière plan coté droit. Ensuite nous coupons deux routes coup sur coup la Route des Etroitures ou nous rencontrons le TMF et de suite derrière La Route de la Mort [Peut-être pour rappeler un accident survenu à des gens de Montigny qui se sont égarés dans ces parages pendant un hiver et y sont morts.] Voici ce que nous apprend le blog Fontainebleau -photo
   qui se sont égarés dans ces parages pendant un hiver et y sont morts.] Voici ce que nous apprend le blog Fontainebleau -photo [L'origine du nom de cette route proviendrait du danger qu'il y avait à se rendre de Fontainebleau à Montigny en passant par le Long Rocher. Dans une lettre daté de 1788, le curé et les habitants de Montigny s'adresse à Charles Claude Flahaut de La Billarderie, Directeur général des bâtiments du roi :
« Les habitants de la paroisse de Montigny sur Loing sont (de tous les riverains de la forêt de Fontainebleau) les seuls qui n’ayent point de chemin qui les conduise chez eux. Depuis le Long Rocher jusqu’à Montigni, c’est un sentier que la 
nécessité leur a fait tracer au hasard, et qui est d’autant plus dangereux qu’il faut être en plein jour pour ne point courir de risque de s’égarer; puisque plusieurs habitants même se sont perdus, que notamment Monsieur Compoint, curé du lieu et plusieurs autres personnes ont subi ce sort, que dans l’année 1784, deux filles de la paroisse de Montigni, qui tous les jours alloient vendre des denrées à Fontainebleau et revenant dans la neige vers les quatres heures du soir n’ont jamais pu retrouver leur chemin, quoiqu’elles le connussent très bien et y ont péri, que cette même année, le s. Pichard, bourgeois demeurant au dit 
Montigni a manqué d’y périr sans le secours de plusieurs habitans qui pour lors revenaient de Fontainebleau. Ce considéré Monseigneur, ils vous supplient de venir à leur secours et qu’il vous plaise leur faire tracer une route qui prenne le Long Rocher jusqu’à Montigni, avec des arbres plantés dans les endroits où ils pourront venir ou des poteaux d’indication assez près. »] ou nous abandonnons le TMF continuons le sentier bleu qui contourne dans un premier temps le restant du Long Rocher en parcourant la Plaine Verte, puis nous grimpons et arrivons à un second point de vue moins ouvert sur l’horizon. Nous passons des roches trouées comme du
Roche trouée comme du gruyère
gruyère avec de la fougère des murs au sommet nous arrivons aux roches silico calcaire [Les sables stampiens on été surmonté par le calcaire de Beauce. On peut expliquer les trous par la dissolution des nodules de calcaire, incrusté dans le grès.] Nous descendons dans le vallon et grimpons à nouveau sur la colline de gauche. Nous sommes au pic des sept collines, puis nous passons le vallon de muguet rencontrons  la route du Languedoc et arrivons sur deux points de vues : l’un coté Bourron Marlotte. L’autre sur Fontainebleau avec une vue sur le haut de la Tour warnerie  ce qui veut dire que l’on a un peu sur la gauche les collines du Mont aigu, Mont Morillon, Rocher Fourceau et face à nous Bouligny, Petit Mont Chauvet.
 J'aime bien la nature : Pourquoi cette graine à t'elle fait racine au milieu d'un rocher ? Rien au départ est fait pour qu'il atteigne cette age......
                                            
                                               Celui-ci n'est pas mal dans le choix des difficultés 

 Nous passons devant la grotte Béatrix [ l’histoire  suivante, relaté par un certain Pierre François de Montigny-sur-Loing. 
Les ingrédients conventionnels empruntés aux récits fantastiques sont présent (le silence inhabituel, les hululements du rapace nocturne, l’orage et les éclairs) et les spectres préhistoriques. Voici le  résultat :  « Un soir d’automne, je me laissai surprendre par la nuit en forêt de Fontainebleau. A un moment donné, je me sentis complètement perdu (…) A vue de nez, je devais me trouver entre la Plaine verte et le Hautmont ; en tous cas autour de moi ce 
n’étaient que dédales de rochers. Heureusement, je me promenais avec mon chien, un setter irlandais. Cela me rassurait, bien qu’il aboyât à chaque frémissement du sous-bois, humant l’air, reniflant les traces d’animaux. A un moment donné, il se mit en arrêt et, le museau dressé vers le ciel, il hurla à la mort. J’eus beau le caresser pour tenter de le calmer, il était comme fou. Il tirait tellement fort sur sa laisse qu’il finit par me l’arracher des mains et fila vers le sous-bois en aboyant à tue-tête. Je marchai dans la direction qu’il avait prise, en l’appelant par son nom. Au bout de deux ou trois minutes, plus rien, ce fut le silence ! Un silence de mort. (…) Au loin, l’orage menaçait (…) Soudain, comme j’appelais encore mon chien, je perçus une sorte de bruissement, comme celui d’une foule silencieuse marchant à travers bois. 
J’avançais avec prudence, tout à fait sur mes gardes. Un hululement de rapace nocturne répercuté de roche en roche par l’écho déchira le silence approximatif de la nuit. Bientôt (…) je vis un grouillement d’ombres furtives aller en tous sens. Comme par miracle, mon chien se retrouva à mes pieds, frottant craintivement son flanc contre mes jambes. Il tremblait comme une feuille sous le vent. (…) La foule de ces ombres s’ordonna en cortège et serpenta entre les blocs de rochers, descendant vers une sorte de vaste clairière en terrasse.
 Tout à coup, à la lueur d’un éclair (…) je vis que tous ces inconnus étaient à peu près nus sous leurs peaux de bêtes, armés de gourdins mal dégrossis, avec des hures et des faciès d’un autre âge. Ils se dirigeaient en contrebas vers la Grotte Béatrix, d’où je vis bientôt s’élever la lueur de hautes flammes dégageant
 une âcre fumée et un fumet de viandes grillées. Des cris rauques et des grognements inarticulés plus proches du langage animal que de la parole humaine accompagnait ce raout. Le mirage dura plus d’une heure, puis la lueur du feu s’estompa, les bruits se turent et je vis le cortège d’ombres remonter de la caverne et s’éloigner vers la vallée. Je vous jure que je n’ai pas rêvé cette scène. Le lendemain matin, voulant en avoir le cœur net, je remontai à la grotte avec mon chien (…) je trouvai les vestiges d’un feu récent. Une odeur de brûlé flottait encore sous la voûte de pierre, et quelques os d’animaux fraîchement rongés jonchaient le sol »]
Le rapporteur de cette histoire n'y croit pas. Moi si ..... Vous êtes vous promené la nuit ? Non. Moi si . Je promène l'hiver mon chien alors que le jour n'est pas levé.  Je ne vais pas loin, dans un secteur que je connais bien, mais la nuit tout est différent. Les arbres prennent une forme différente, la chouette hulule, des bruits dans le sous bois vous inquiète (sangliers, chevreuil, ou autres animaux plus petit) et vous ne voyez rien, bien sur vous n'avez pas de lampe (ce serai de la triche) et puis une lampe va éclairer vos pieds guère plus loin, ou alors il faut un projecteur ... autant se promener en plein jour. Même mon chien ne marche pas pareille (il est en laisse) les chemins semblent plus long que d’habitude, vous n'avez plus de repères, l'angoisse commence à vous prendre, le bruit vous enveloppe, pas celui qui se trouve autour de vous 

mais celui, qui vient de plus loin et ont à l'impression que c'est à coté. Si vous avez l'esprit un peu romanesque, que vos lectures vous portent sur les légendes, tous ce qui a autour de vous se transforment et la légende devient histoire. Alors moi j'y crois.                                             
 Poursuivons sur le sentier de l’enfer de Dante et son chaos rocheux ou le houx (sans boules) est roi. Nous arrivons à l’intersection de sentiers entre le 11 et le17. Laissons le 11-17 sur la gauche et poursuivons à droite le 11 nous trouvons également un balisage vert 

qui doit correspondre à une promenade cavalière vue la hauteur des balises. Nous coupons la route du Languedoc poursuivons le bleu qui redescend dans la plaine verte Avant d’entamer la partie plate de la plaine nous quittons le sentier bleu pour prendre sur la gauche, la route de la longue Vallée. Nous revenons sur nos pas, laissons la route de droite et poursuivons notre chemin qui grimpe légèrement, nous apercevons sur la gauche les derniers grès du restant du long rocher. Laissons une route sur la droite, et nous prendrons au carrefour sur le plateau (cote 133) la route de droite Passons la barrière (pas de non de route) et entrons dans les bois de chataignier de Montigny . Nous approchons de la lisière de la foret et nous apercevons un chalet sur la droite laissons le balisage jaune sur 

la gauche, continuons par la voie d’acces des chalets sur notre droite. Nous débouchons sur une route que nous prenons sur la droite et que nous suivons. Passons devant le stade, puis devant un centre équestre. Nous sortons de la foret et arrivons dans les champs entourés de bois. Il y a quelques temps je ne serais jamais sortie des rochers. Dans mon souvenir nous avions une vue sur la plaine, le loing, et quelques villages. Je me suis trompé, ce n'est pas ici. Ce n'est pas grave à l'automne nous ferrons provision de châtaigne. Après les centres équestres le terrain est a nouveau 
 tourmenté. Nous passons un second centre équestre et pénétrons dans le bois, aujourd’hui le chemin est difficilement praticable, la pluie, et les sabots des chevaux, à rendu le passage délicat sur plusieurs mètres, ensuite nous retrouvons le sable de fontainebleau qui à tout asséché. Nous coupons une route, continuons en face. Le chemin serpente parmi des troncs au sol et devient mal  tracé ce sont les chevaux qui  maintiennent le sentier en
Point de vue au dessus
 état, ne pas prendre la piste de gauche, prendre la piste de droite, juste avant  un vallons nous descendons sur la droite, il est de plus en plus difficile de suivre la piste, les traces des sabots nous aident, nous arrivons de nouveau dans la plaine verte et retrouvons  le chemin du bornage que nous prenons à gauche. 

de la grotte Béatrix
Celui-ci est  balisé de traits fluos pour les promenades équestres puis nous retrouvons la route des grandes vallées longé par le sentier bleu que nous prenons et que nous ne quitterons plus jusqu'au parking.




     
Grotte Béatrix prix du point de vue



de la grotte Béatrix












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