mardi 23 avril 2013

7-Petites Promenades en Foret de Fontainebleau - Butte Saint Louis- Les Vieux Rayons

Butte Saint Louis- Les Vieux Rayons

Pour cette seconde édition 5 promenades dans le nord de la foret. 
 La première édition : 4 promenades février 2013 
refait en 2019
 Seconde édition pour ses P.P.F.F toujours basé sur une distance de plus ou moins 10 km.
 La Foret de Fontainebleau ce n'est pas qu'Apremont et, Franchard. Ce n'est pas n'ont plus que des sentiers bleu, des GR, des TMF. Je les ai fréquenté, je les fréquente encore, un peu moins souvent aujourd'hui : Il y a trop de vélo à mon gout. Si encore ceux ci étaient respectueux des piétons qui EUX sont sur leur territoire, mais non je fonce, je gueule, avec la phrase devenu célèbre (casse toi pauvre c.. tu gênes ma progression) , je bouscule car je ne maitrise pas mon engin et je veux absolument passé, les ronces c'est bon pour tes molets pas pour mes pneus (j'risque d'crever). Je suis désolé mais c'est du vécu. On a même bousculé mon chien que je tenais en laisse à deux reprises. Mais c'est surtout une superficie de plus de 25 milles hectares, peu fréquenté dans son espace total. J'espère que vous m'accompagnerez dans mon jardin 'secret'. Les itinéraires peuvent être réalisés dans l'après midi. Un GPS n'est pas indispensable mais utile se sera votre seul fil d'ariane, je ne suivrais pas obligatoirement le balisage. Des guides très bien fait sont édités pour cela. Le parcours sera en noir, la partie "histoire locale" en vert. L'histoire provient de divers documents de ma bibliothèque mais surtout d'internet. Une bonne partie de ma doc à été numérisé et se retrouve sur la toile, ce qui me facilite la tâche fastidieuse du clavier en la simplifiant par un copier collé.
Un lien permettra d'obtenir une carte un peu plus grande que celle présente sur ce blog et vous permettra de réaliser la promenade sans mon inséparable GPS.



 Trace GPS & Topo sans commentaires     Carte IGN

Trace Randogps.net                      Le code mobile de cette randonnée est b302879

 Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

KM     Temps     Arrêt      V/g     Dénivelé
9,8       2h30       15mn      3,9         136












Refait en 2014 avec l'été pluvieux les mares ressemble bien à des mares.
Départ carrefour des Longues Vallées, sur la route Ronde au pied de la Grande Côte.
Canaux à l'approche de la mare aux cerfs (comme aux Evées)
Nous prenons le sentier bleu partant route de Solférino qui se trouve en oblique de la route goudronnée de Chailly à Samois. Le sentier tourne à droite pour serpenter à plat dans des rochers moussus avec de vieux hêtres et des houx, nous rejoignons la route goudronnée de Chailly à Samois que nous prenons à gauche puis la première à gauche la route stabilisée des Vieux Rayons [c’est une technique de plantation mis en place par les forestiers utilisant une charrue. Les arbes sont alignés, la méthode était utilisée dans les vieux peuplement ne permettant plus une implantation par semencier naturel]. Après avoir passé la route du Lancer [Terme de vénerie: action de lancer l'animal] nous rencontrons sur la gauche la mare aux cerfs
Mare aux Cerfs. Plus d'eau l'ile est accessible
Racine aérienne du cyprès chauve
 













Mare aux cerfs 2014
Mare aux cerfs en 2014
Mare aux cerfs 2014
[En cette fin d'hiver : mars 2010, je fais un constat affligeant ! La mare aux cerfs en forêt de Fontainebleau se meurt....
Le niveau de l'eau a baissé de 90 % en 2 ans et demi. J'ai connu cette mare remplie d'une eau sombre, d'un noir profond. Poissons (perche soleil) et autres bestioles se donnaient rendez-vous dans ce petit bassin. Aujourd'hui, le simple filet d'eau tiendra t'il suffisamment longtemps pour permettre la reproduction des batraciens, jusqu'à la sortie des crapelets et autres petits sauteurs.]
Je laisse à l’auteur de ce texte la responsabilité sur la présence des poissons. Je n’en ai jamais vu, la mare n’étant relier à aucune eau courante s’il y avait des poissons, ils ont été déposés par quelqu’un. On prend à droite la route des Bécassières  [La Bécassière est lieu de queste quand l'assemblée pour la chasse à courre est à Chailly.
Bécassière : lieu où l'on chasse les bécasses.] Puis la route de Solférino au carrefour des Vieux Rayons. Nous prenons à gauche la Route du Marchais d’Artois [Ouverte par arrêt du 19 décembre 1724] puis nous prenons à gauche la route de Chailly à Samois, nous traversons la D 606 et continuons la même route au carrefour des Ventes Bouchard prendre le sentier bleu sur la droite nous arrivons dans la zone rocheuse du Petit Mont, on laisse sur la gauche une branche du sentier bleu en provenance de Bois le Roi et continuons notre itinéraire vers la Butte Saint Louis. Après avoir traversé deux routes, nous montons, monter, n’est pas le mot, grimpons est plus juste à la Butte saint Louis. 
Reste de l'ermitage quelques pierres de soubassement


Butte Calcaire. Ou nous devions voir les ruines de l'ancien Ermitage. Pour voir la voute, il faut quitter le sentier et faire le tour. A l’opposé de la voute coté nord il y avait (je n’ai pas vérifié la dernière fois que j’y suis passé) un trou rectangulaire entièrement pavé d’une certaine profondeur  appelé le frigidaire des moines.

 

 

 La butte Saint Louis Aujourd'hui

  En 2019, le paysage à bien changé. Cela fait un peut plus de quarante ans que je connaissais ce site. Une dure monté sous couvert d'une hêtraie, au sommet, quatre pierres les unes sur les autres formant ou semblant former le rectangle d'une ancienne fondation de maison, le sentier bleu passait au milieu. Il fallait connaître pour voir la voûte. 

 Aujourd'hui le site est clôturé par un claustra en bois, il avait été prévu des portes pour le sentier bleu mais elles sont cadenassées. Le sommet à été ravagé... Plus un arbre, la voute va certainement s'effondrer, elle est maintenue artificiellement par un nombre impressionnant de chevrons et de madriers pour un si petit ouvrage. Est-ce dû à la coupe des arbres ? Est-ce provisoire ? Juste le temps que les responsables du Petit Patrimoine face leur recherches et consolide le site. Est-ce que cette partie de la Butte Saint Louis restera inaccessible à vie ? Pourquoi avoir coupé tout ses arbres, encore une idée ou il faut ouvrir la foret, ou la remettre dans son état du Bas Moyen Age... Alors que les Maîtres des Eaux et Foret Royaux non chercher qu'une chose COMBLER les VIDES, pour optenir une vrai foret. Une chose est certaine comme tout ce qui reçoit la pleine lumière, ce n'est plus des arbres qui vont pousser "les faines ça vol pas" mais les ronces vont s'en donner à cœur joie. On en a partout la preuve avec toute les grandes lignes coupant les parcelles ou les petites arbres sont broyés, cela fait la joie des ronces et l'on en tire même pas des mures... Les champignons, le muguet, les jonquilles, deviennent inaccessibles. Enfin c'est affreux, et ce n'est plus la foret de Fontainebleau ou l'on trouvait du taillis sous futaie, ou les grands arbres couvraient les chemins par leur cimiers ce qui procurait de l'ombre aux jeunes pousses, et aux promeneurs. Cela protégeait ses mêmes pousses des gèles de printemps. Il y a peut être promesse d'entretien, mais je n'y crois pas trop, ils manquera certainement des bras, qu'ils soient administratifs ou bénévoles...





Reste de la voute

Il vous reste le choix soit de suivre le nouveau sentier bleu qui reste au pied de la butte,
-soit de suivre l'ancien, grimper au sommet et si vous ne trouvez pas de ronces, faire le tour du claustra (par la gauche) pour retrouver l'ancien sentier de l'autre coté. Je me demande pourquoi cette option n'a pas été retenu car on y aperçois encore les ruines. Le fait d'avoir coupé les arbres donnent une vue sur le Saint Germain et les Hauteurs de la Solle.  Je trouve que le site à perdu de sa magie légendaire. Cacher par les arbres (qui peut être n'existaient peut être pas à l'époque), l'histoire de l'ermite prenait me semble t'il tout son esprit d'isolement. Sur une zone dégagé comment les brigands et voleurs pouvaient-ils se cacher. A l'époque on avait peur des bêtes fauves, et l'on ne s'enfonçait pas profondément en foret. Dans un désert on a moins peur on les voit arriver...
 [C'est sur ce mont que s'élevait la chapelle Saint-Louis, les ruines de ce monument, qui dépassent à peine le sol. Le 22 janvier 1264, le roi Louis IX chassait dans la forêt de Bière (ancien nom de la foret de Fontainebleau) ; il s'égara à la poursuite du cerf et pour appeler ses gens il gravit le mont le plus proche et se mit à sonner de son huchet. Ses officiers l'entendirent et vinrent aussitôt le retrouver. Pour un prince aussi dévôt, cette aventure, si simple qu'elle fût, supposait une intervention particulière de Dieu en sa faveur ; aussi louis IX fit-il le vœux d'élever, à l'endroit même où ses gens l'avaient rencontré, une chapelle sous l'invocation du saint du jour, qui se trouvait être saint Vincent. Telle
Après la D606
est l'origine de la chapelle de Saint-Vincent du Mont-Ouy près de laquelle on disposa le logement du prêtre chargé de la desservir. Après la canonisation du roi, en 1297, la chapelle fut dédiée au nouveau saint, à Saint Louis, et pour compléter son nom on ajouta en beau lieu.] 
A ces données fournies par l'histoire, la légende a ajouté quelques traits. [Ainsi, ce fut une tradition à
Fontainebleau que le roi, non seulement se trouvait égaré, mais encore qu'une nombreuse troupe de brigands, de voleurs, s'était attachée à ses pas. Puis pour expliquer leur déconvenue, il fallut que le huchet du roi eût des propriétés merveilleuses : ce fut le cor d'Astolphe, duc d'Angleterre, retrouvé en Palestine et baillé au roi par un ermite centenaire, avec un discours dont nous faisons grâce au lecteur. Saint-Louis se rattachait ainsi au cycle d'Artus de Bretagne, à l'enchanteur Merlin.
Pour l'entretien du chapelain, le roi dota la fondation de deux muids deux setiers de froment, à prendre sur le domaine royal de Melun.

En 1610 l'ermite, qui était alors un sieur de Marigny, ancien prévôt des maréchaux en Bourgogne, y fut assassiné. C'est alors, d'après Dorvet, que la chapelle fut donnée, avec ses revenus, aux religieux Trinitaires de Fontainebleau. Sous cette forme, le renseignement n'est peut-être pas exact. Le prieuré est resté à la collation du roi, qui y nommait celui qu'il voulait. Mais son choix se portait toujours sur un des religieux du couvent de Fontainebleau. Les aumônes étaient abondantes, car le concours du peuple était considérable.-Il y a grande dévotion en ce lieu, dit le P. Dan, particulièrement le jour de la fête de St Louis, où dès la veille jusques au lendemain on y vient en pèlerinage de dix à douze lieues ès environs, et s'y trouve quelquefois plus de trois ou quatre mille personnes.
Dans les premiers jours de juin 1699 l'ermite de Saint-Louis était trouvé assassiné.
D'autres crimes, moins graves dans leurs conséquences, furent commis dans la chapelle ou dans ses environs. François Ménard, de Bois-le-Roi, en 1646, est condamné à être traîné sur une claie et pendu par les pieds pour s'être défait dans la chapelle (Domet). Hérissé attaque au bas de la butte un marchand de Fontainebleau, 


  Nicolas Pauly, porteur de 18 écus, qui est sauvé par trois passants : cela se passait le 23 mai 1699, quelques jours avant l'assassinat de l'ermite (Dorvet). Hérissé fut arrêté, condamné et pendu.
La démolition de l'ermitage entraîna la suppression du pèlerinage et de la fête solennelle de Saint-Louis. Celle -ci n'a été reprise par la ville de Fontainebleau, comme fête patronale, que sous Napoléon III.] 
Traces de tranchées d'exercices
La descente est aussi rude que la monté nous retraversons la D606 et remontons en face une autre butte calcaire faisant partie du mont saint Germain, nous sommes toujours sur le sentier bleu N° 12. Nous suivons la crête. Ce lieu est plus ou moins historique, [ il subsiste sur le plateau calcaire des tranchées d’entrainement pour les poilus de la guerre de 1914-1918 il y a une trentaine d’année elles étaient un peut plus visible, un œil perspicace peu encore deviner quelque ligne sinueuse et des trous d’hommes]
Nous traversons une ancienne carrière
Ensuite nous suivons la ligne de coupe d’une carrière de grès [Dans un paysage dont il est difficile aujourd’hui d’imaginer qu’il fut lunaire, où la végétation n’avait pas encore pris place, les entrepreneurs occupaient 10 à 15 ouvriers carriers, répartis en batteries de 4 compagnons. Les compagnons carriers enlevaient d’abord la végétation au dessus du front de taille, puis décapaient le sol afin de préparer le plan de chute. La première phase de l’exploitation consistait à l’abattage d’un bloc, le plus important possible. Des coins en fer étaient disposés en ligne dans des mortaises appelées aussi "boites à coins" sur le dessus de la platière, permettant de détacher des blocs de 200, 300 voir 400 tonnes.
Dans une partie de la carrière appelée « atelier », les carriers débitaient les gros blocs en blocs plus petits jusqu’à atteindre la dimension d’un pavé. Les écales formées par les grès sont les déchets restés sur place. c'est ce que nous voyons aujourd'hui sous les buttes un empilement de reste de pavés recouvert par la végétation. Le chemin entre deux buttes 'l'atelier' Ces écales étaient utilisées pour former un chemin, créer un quai de chargement des pavés rangés dans des charrettes tirées par des chevaux. Le rythme de production était de 6 pavés par carrier et par heure, durant une journée de 12 heures. 
  Si cela vous intéresse je vous invite à lire le blog d’où vient l'extrait du texte si dessus. Les carrièrs à Fontainebleau. Les Amis de Moret et de sa Région (lesamisdemoret.fr)
Route du Pavée de la Cave
Nous coupons la route pavée se nomment route du Pavée de la Cave [Route pavée par les carriers pour conduire leurs pavés de grès au port de la Cave. Ce port était situé sur les bord de Seine dans le bas de Bois le Roi. ont trouve sur la carte en bordure de Seine vers l'écluse les noms de deux quartiers s'appelant : la cave et les grès]
 










  

 
Puis nous arrivons à la table du grand maitre [ Le carrefour de la Table du Grand-Maître aurait été, le 21 avril 1814, le théâtre d'une scène émouvante qu'Alexis Durand raconte en ces termes :
«Ce point avait été occupé par un régiment réduit à une centaine d'hommes commandés par un capitaine décoré. Ce vieux soldat voyait avec rage son bataillon se décimer par les congés de contrebande : prières, larmes, supplications, il avait tout employé inutilement pour retenir ses enfants ; c'est ainsi qu'il les appelait. Informé de ce qui se passait, il avait fait recueillir et garder les armes abandonnées et attendait qu'on le dirigeât, lui et les siens, vers une garnison quelconque, lorsqu'il reçut l'ordre de se démettre de son commandement et de se présenter, le 21 avril, à l'état-major, au Palais de Fontainebleau.


 «Edifié déjà sur le machiavélisme du nouveau pouvoir et se méfiant à bon droit de la missive et du messager, cet officier répondit qu'avant la fin du jour il aurait obéi. Faisant aussitôt former le cercle à ses soldats, il leur fait entrevoir de quoi il s'agissait, leur tint un discours qui leur fit à tous répandre des larmes. Après quoi, s'emparant du drapeau, il le fait flotter une dernière fois sur le front de ses braves, puis il le détache de sa hampe, le pose sur la table de pierre, le couvre de poudre à canon et, au roulement des tambours, lance un tison enflammé qui le réduit en cendres.
« Chaque assistant prend un peu de ces cendres, les mêle avec du vin et bientôt il ne reste plus trace de l'étendard sacré que l'étranger ne pourra profaner...
« Telle fut la communion militaire qui eut lieu dans la forêt de Fontainebleau le 21 avril 1814, scène que nous avons essayé de peindre dans l'un de nos poèmes et qu'après nous d'autre historiens ont également racontée avec plus ou moins de développement. »

Ce qui frappe dans ce récit, c'est qu'il fourmille d'invraisemblances et d'inexactitudes. La petite armée que Napoléon avait conservée autour de lui n'était pas désorganisée au point qu'un régiment pût être réduit à une centaine d'hommes commandés par un capitaine. Les congés plus ou moins réguliers n'ont été délivrés qu'après le départ de l'empereur. Jusqu'au dernier moment on a cru qu'on allait marcher sur Paris ; une partie du corps de Marmont s'était même avancée, sans ordres, jusqu'à l’Essonnes. Passons sur l'incorrection de la manœuvre qui froissera tous les militaires : le drapeau présenté à une troupe formées en cercle.
Mais que penser de ce brave capitaine, édifié dès le 21 avril 1814 sur le machiavélisme du nouveau gouvernement ? Pourquoi s'inquiète-t-il de l'ordre qu'il reçoit ? Rien ne peut lui faire croire que les drapeaux tricolores vont être livrés à l'ennemi, et les drapeaux blancs ne sont pas encore prêts à les remplacer.
Pour faire accepter tout cela, il aurait fallu qu'Alexis Durand nous donnât le numéro du régiment en question. A défaut de ce renseignement qui aurait permis le contrôle, son récit ne peut être considéré que comme une fable, un sujet de discours bon à mettre en vers... français.
C'est aussi la conclusion de M. le commandant Bellanger, qui, à ma demande, a bien voulu faire une enquête auprès des officiers les plus compétents.
La table du Grand-Maître porte gravée la date de 1723. C'est le Sieur de la Falluère, Grand-Maître des Eaux et des Forêts d'Ile de France qui la fit ériger après avoir fait raser un petit monticule.]
Il y a quelques années le sentier bleu traversait  la route ronde juste en haut de la côte et continuait en face jusqu’au rocher canon mais l’itinéraire est devenu dangereux. Cette route est devenue le périphérique de Fontainebleau (relie la D606 qui traverse Fontainebleau à la 607 qui ne rentre pas en ville) les derniers aménagements, deux voies dans la monté pour que les voitures puissent doubler les camions font, qu’avec le manque de visibilité , cette route est devenu dangereuse pour les piétons.  Suivons le sentier bleu qui prend sur la droite et descend vers la route des longues vallées prendre cette dernière sur la gauche et nous arrivons au parking des voitures.




 



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