vendredi 8 février 2013

4-Petite Promenade en Foret de Fontainebleau -FORT DES MOULINS - MONT USSY

FORT DES MOULINS - MONT USSY


 Quatre promenades pour cette première édition.
 
Refait en 2019
Petite promenade avec un fort dénivelé au départ. La récompense une vue magnifique sur Avon et Fontainebleau.



 Carte IGN   trace GPS  & Topo sans Commentaires

Trace Randogps.net          Le code mobile de cette randonnée est b302763
   Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile  : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici


km  Altitude min. Altitude max. Dénivelé Tot. + Temps Vit. Glob
     10.2         101m             161m           188m          2h45     3,7
 
Le GPS n'est pas indispensable, il permet simplement de ne pas s'éloigner de la trace imaginaire ainsi créé, nous emprunterons plusieurs sentiers balisés . La carte IGN top 25 de la foret peut suffire. Denecourt et ses successeurs ont passés une grande partie de leur vies à rechercher les plus beaux endroits de la foret et se sont acharnés à aménager des grottes, fontaines, à baptiser des arbres et des rochers afin de rendre hommages à leurs souscripteurs. Il serait dommage de passer à coté.
Dans cette balade nous ferons en partie les circuits bleu numérotés 1 & 2. Le Fort des Moulins avec le sentier des fontaines et le très joli point de vue de la Croix du calvaire.
Le N°1 pratiquement dans son entier, c’est l’un des fleurons des circuits Denecourt. Il l’a dénommé ‘’La plus belle des promenades parmi les plus belles’’. Et encore : Parmi les promenades, celle que je commençai en 1842 à tracer et à faire ouvrir de ci, de là, sur différents points de nos intéressants déserts, mes étroits chemins sans plus de façon que si la forêt m’eut appartenu se développaient maintenant, et sont visités par 60 à 80 000 touristes par an (en 1842). La reine de ses promenades est celle du Mont Ussy.
Un peu plus loin dans la description de son parcours ; on se dirige vers le Chaos de Ronceveaux, nous avons donné le nom de ce chaos à ces innombrables rocher mis à nus, détachés, roulés et entassés pêle-mêle sur les flancs des coteaux et jusqu’au fond des vallées par le dernier cataclysme diluvien. La pesanteur de ces blocs, leur pose désordonnée parle à l’imagination de la puissance des éléments dont ils ont subi le choc dans le premier âge du Monde.   (Extraie Le Massif de Fontainebleau Tome 1 de J. Loiseau 4ème édition. Vigot Frères.)

Vous ne trouverez pas dans le détail la correspondance de toutes les lettres ou chiffres que nous rencontrerons sur notre itinéraire. L'association des Amis de la Foret s'occupant de l'entretien des sentiers de promenades à réalisée un guide très bien fait que l'on trouve chez tous les libraires. Mon but n’est pas de copier ce guide, mais de vous faire découvrir la foret.

Le temps et la vitesse de marche sont indiqués uniquement pour information. En groupe on pose toujours cette question : on a fait combien et à quelle vitesse ? L’itinéraire a été réalisé en petit groupe et avec des randonneurs ayant des problèmes de dos, il est réalisable par beaucoup de personnes. Compter à chaque fois une bonne après midi. Les commentaires ont été copiers sur internet. Bien qu'ayant dans ma bibliothèque le dictionnaire de Félix Herbet, une édition du Domet de 1873, Les Loiseau,  La Forêt de Fontainebleau en cartes postales anciennes présentées par Marie-Noële Grand-Mesnil, et autres petits documents, il ma semblé plus simple de taper les noms sur un moteur de recherches et de réaliser des copiés-collés.

Page refaite en 2019.
J’ai changé le départ, le parking de La station de biologie végétale de Fontainebleau étant très souvent complet. Détrompez vous, ce ne sont pas des randonneurs ou très peu, mais simplement les utilisateurs des transports en commun un peu sportif tout de même… Ne voulant pas payer le parking de la gare, viennent déposer leur voitures à cet endroit et, sur l’espace laissé libre de la route Beaudriat (mon ancien lieu de départ). Le week-end pose moins de problèmes.

Aujourd’hui le départ ce fait en haut de la route de la Reine Amélie.
A la gare se rendre au feu tricolore du pont de la ligne de chemin de fer, tourner à gauche et tout de suite à gauche la rue passant devant le parking (pour les très ancien, il faut passer devant l’ancienne piscine découverte, qui fut transformé en accro branches et aujourd’hui bâtiments abandonnés. Tout de suite après le parking prendre la petite route sur la droite qui grimpe à flanc de colline. Passé les virages puis les réserves d’eau semi enterré et après un dernier virage nous trouvons le parking.

Passons la barrière et nous trouvons le sentier partant sur la droite le long de gros rochers

Roche Oudry sculpteur 1686-1755

remarquable : La roche Tavernier et Némorosa avec des médaillons. [Médaillon de Némorosa dû à Adam-Salomon, scellé en 1848. Il pérpétue la "légende médiévale" inventée par le poète Alexis Durand (1795-1853) et complaisamment rapportée par Denecourt, qui voit Némerosa, Reine des bois, consoler le pauvre chevalier René de Fontainebleau de la perte cruelle de sa compagne Délia, le tout se déroulant vers 1346.
La légende de Némorosa, reine des bois :
Vers 1346, le terrible Prince Noir assiégea Samois. Le Chevalier René de Fontainebleau décida d'emmener sa compagne, la belle Délia dans une grotte cachée dans la forêt afin de la soustraire au danger. Les combas 
 terminés, René retourna la rechercher mais il la trouva inanimée. 
Médaillon Némorosa
 Délia venait d'être piquée par une vipère. Il l'enterra et le chagrin l'envahi ! chaque nuit, il passait des heures à pleurer sur le rocher. Jusqu'au soir où une jolie jeune fille couronnée de fleurs et vêtue de feuillage lui apparut : son nom était Némorosa, la reine des bois et elle venait pour le consoler. 
 René finit par succomber aux charmes de l'apparition. On raconte que par une belle journée d'automne, René et Némorosa quittèrent le sol à tout jamais afin de célébrer leur union quelque part dans le ciel et là où le bonheur est éternel.] Et un peut plus loin [Le 
Roche Tavernier médaillon Foucher de Careil
 médaillon Foucher de Careil dû au sculpteur Ernest Dubois, fixé dans la Roche Tavernier, inauguré le 25 mai 1907, pour honorer ce sénateur de Seine-et-Marne qui avait proposé en 1876 l'extension des réserves artistiques.] Poursuivons le sentier bleu le long des rochers. Laissons la branche du sentier partant entre les rochers sur la gauche, poursuivons à flanc de coteau puis, nous passons devant la grotte Collinet. Grotte mise au jour en 1899. Sur le rocher on a placé, le 27 mai 1900, deux bronzes.
Roche Colinet

 Roche Colinet. - Ainsi appellerons-nous une roche située près de la Roche Eponge sur laquelle on a placé deux bronzes: le médaillon M Colinet, le continuateur de Denecourt, le Sylvain II, œuvre de Léo Gausson, et un sonnet d'Adolphe Retté:
PASSANT, ARRÊTE-TOI ! CONTEMPLE LE SYLVAIN

QUI T'OFFRE LA FORÊT DE SONGE ET DE MYSTÈRE.
UNIS TA VOIX AU CHŒUR DES AINÉS DE LA TERRE,
LE HÊTRE, LE BOULEAU, LE GRAND CHÊNE ET LE PIN.
Roche Colinet
CES SENTIERS SINUEUX OU FLEURIT LA BRUYÈRE,
 IL LES TRACE, IL LES OUVRE A TON PAS INCERTAIN.
LES GENÊTS D'OR LUI FONT UN NIMBE DE LUMIERE

ET LES ROCS ASSOUPLIS TRESSAILLENT SOUS SA MAIN
PAR LUI LA SOURCE CHANTE ET LA GROTTE PROFONDE
Grotte Colinet

TANDIS QU'AU SEUIL LES FAUNES ROUX MENENT LEUR RONDE
ATTIRE LE RÊVEUR EN SON OBSCURITÉ.
OR, VOICI LES AMANTS DE LA FORÊT SAUVAGE
EN L'HONNEUR DU SYLVAIN RÉVÈLANT SA BEAUTE

SUR CE ROC SOURCILLEUX ONT PLACÉ CETTE IMAGE


Planté au centre de l’arboretum, Bonnier se trouve la roche Eponge. La roche éponge fut longtemps l'une des curiosités les plus célèbres 

Roche Eponge

 de la forêt de Fontainebleau. [Roche ÉpongeCette roche, découverte le 5 mai 1866, que Denecourt appelle la merveille des merveilles, est en effet assez curieuse. Elle devient vite une attraction touristique et une buvette y fut exploitée jusqu'en 1940. Elle s'appela la roche du 5 mai, puis Madrepore, Polypier, Morille, etc. Elle doit son aspect curieux au travail sélectif des agents d'érosion. On envisagea de la transporter sur une des places de la ville… Le projet fut vite abandonné.]  A proximité, quelques arbres 
Détail Roche Eponge
 remarquables, plantés par le botaniste Gaston Bonnier. (L’arboretum de Bonnier) reprenons le sentier bleu, le sentier se creuse au milieu des restes d’une ancienne carrière. Sur la gauche dans un

 virage la [Fontaine Isabelle.- crée et baptisée par Denecourt en 1866. Isabelle est le prénom de la fille du sculpteur Adam-Salomon]. Le sentier monte un peu, coupe un chemin et se poursuit en se creusant davantage, il n’a pas été creusé, le sentier reprend le ‘’chantier’’ lieu ou les carriers travaillaient. Sur la gauche le banc de grés, au milieu, le chantier, devenu sentier et sur la droite les ‘’écales’’ reste de pavés entassés ne pouvant être commercialisés. Le métier de carrier 
Fontaine Isabelle
Fontaine Isabelle
 Dans un paysage dont il est difficile aujourd’hui d’imaginer qu’il fut lunaire, où la végétation n’avait pas encore pris place, les entrepreneurs occupaient 10 à 15 ouvriers carriers, répartis en batteries de 4 compagnons. Les compagnons carriers enlevaient d’abord la végétation au dessus du front de taille, puis décapaient le sol afin de préparer le plan de chute. La première
phase de l’exploitation consistait à l’abattage d’un bloc, le plus important possible. Des coins en fer étaient disposés en ligne dans des mortaises appelées aussi "boites à coins" sur le dessus de la platière, permettant de détacher des blocs de 200, 300 voir 400 tonnes. Dans une partie de la carrière appelée « atelier », les carriers débitaient les gros blocs en blocs plus petits jusqu’à atteindre la dimension d’un pavé.
Emplacement d'un coin sur un grès
Les écales formées par les grès sont les déchets restés sur place. C'est ce que nous voyons aujourd'hui sous les buttes un empilement de reste de pavés recouvert par la végétation. Le chemin entre deux buttes 'l'atelier' Ces écales étaient utilisées pour former un chemin, créer un quai de chargement des pavés rangés dans des charrettes tirées par des chevaux. Le rythme de production était de 6 pavés par carrier et par heure, durant une journée de 12 heures. Si cela vous intéresse je vous invite à lire le blog d’où vient l'extrait du texte si dessus. Les carrièrs à Fontainebleau. Les Amis de Moret et de sa Région (lesamisdemoret.fr) Nous sommes sur le chemin des Fontaines. Passons les 
Fontaine Dorly
fontaines Dorly [Fontaine créee et baptisée par Denecourt en 1852. Dorly 
est un négociant à Paris, conseiller municipal à Fontainebleau, un des premiers et des plus généreux souscripteurs de l'œuvre de Denecourt. La fontaine fut restaurée en 1898 par Colinet.], Désirée [Prénom de 
Fontaine Désiré
 l’épouse du forestier Marrier de Bois d’Hyver, fontaine découverte en 1837 et aménagée par Denecourt en 1852.]
   Du Touring Club [Après guerre cette organisme à beaucoup aidé à la restauration des sentiers] Entre les fontaines nous avons des points de vue sur Avon et au loin la vallée de la Seine, De l’esplanade au dessus de la grande table en grès nous avons également une vue sur la Butte Monceau et au loin Montereau du 
Fontaine désirée
moins les immeubles de Surville. Poursuivons notre sentier à flanc de colline, il se dégradait fortement, du aux passages des nombreux promeneurs et Vététistes. En 2014, on a sut le réparer proprement, ‘’à la Denecourt’’ avec des restes de pavés. 
    
Sentier 2 chemin des fontaines
raviné

  
Il avait été même fait une petite bordure du coté de ‘’l’abîme’’.  On sait réaliser du bel ouvrage lorsque l'on veut. Malheureusement elle n’a pas résisté partout. Cela nous change de ses escaliers en palette, recouvert de grillage déchiré, non entretenu, nous faisant des croches pieds lors de notre passage. Ici Denecourt est comptant. C'est un ouvrage digne de lui. Digne d'une foret d’exception, digne de tous ses diplômes et médailles qui viennent illuminer son nom.  Poursuivons ce chemin à flanc de colline après un virage le sentier serpente comme un sentier de haute montagne. Malheureusement promeneurs et vététistes on réalisés de larges faut sentiers à flanc de colline ravinant cette merveilleuse vallée de Troubetzkoï. Ne faisons pas comme eux et réalisons les lacets du sentier permettant de descendre dans le val, sans abîmer la nature. Dans le bas nous rencontrons la route du Cambard [Hommage à Bongard du Cambard, capitaine des chasses du duc de Penthièvre, fils du Comte de Toulouse.] Nous abandonnons le balisage bleu pour remonter le val Troubetzkoï, quelques dizaine de mètres en dessous de la route sur la droite nous trouvons un auvent c’est l’abri Troubetzkoï. [L’abri fut construit par Denecourt en 1852, il indique dans son guide :
Abri
  « La couronne et les initiales que vous voyez gravées sur l’épaisseur de ce grès, représentent en partie le chiffre de la noble étrangère à qui j’ai dédié ce lieu de repos champètre. »] La famille Troubetzkoï était propriètaire du château de Bellefontaine, et généreuse donatrice à la souscription Denecourt. Le prince Nicolas Troubetzkoï (1807-1874) fut un bienfaiteur de Samois, notamment lors de l’invasion prusienne de1870, multipliant les démarches auprès du commandant Hagen, pour éviter des exécutions d’otages et des réquisitions. En 1872, les samoisiens reconnaissant lui offrirent une statuette du Sacré Cœur de Jésus. À partir du XIXe siècle, le château de Bellefontaine, dont le domaine se situe entre les communes de Samois-sur-Seine et Avon, fut la propriété d'aristocrates et diplomates russes. Au milieu du XIXe siècle, le château entre en possession du prince Nicolaï Troubetzkoy (1807-1874). Il reçoit des romanciers russes tels qu'Ivan Tourguéniev qui réside fréquemment au Château de Bellefontaine pour écrire. Apprécié par la population de la région, le prince Troubetzkoy participe à la construction d'un presbytère (à Samois sur Seine) entre 1865 et 1867 et soutient 
Abri
 activement la population lors de l'occupation prussienne de 1870-1871. Durant cette période, il joue un rôle de médiateur auprès des Prussiens, auxquels il se présente en costume national russe, et parvient à éviter des réquisitions et des exécutions d'otages. Après ces événements, les habitants de Samois-sur-Seine reconnaissants firent réaliser en son honneur une statuette du Sacré-CSur de Jésus, conservée dans l'église du village. L'empreinte de Troubetzkoy se retrouve aussi dans la forêt de Fontainebleau où il fit construire un abri dédié à sa femme, Anna. Vous trouverez plus de détail sur la Famille et le château http://odysseo.generiques.org/ark:/naan/a0114424079088zFenm] Traversons la route bitumée du Calvaire, prenons en face le sentier bordé de ronces, coupons le sentier bleu et poursuivons le petit sentier 
balisé en jaune traversant la Béhourdière [BEHOURDIERE (La). -Carrières de grès en exploitation en 1638, 1667. C'est un ancien fief, d'après Domet. Béhourder est un vieux mot qui signifie jouter, quereller. La Béhourdière, lieu où l'on se bat.] Nous débouchons sur la route Buffon que nous prenons à droite. Sur la gauche à une centaine de mètres de la D 116, Juste avant la clôture grillagé de la grande tour de guet contre les incendies, devenue relais de transmission, nous trouvons sur la gauche un petit chemin plus ou moins visible dans les ronces et les fougères nous menant à la cheminée géodésique marquant le point le plus haut de la foret de Fontainebleau 140m. Cette cheminée de brique haute d'une trentaine de mètres servait à établir les cartes d'état major de l'armée.
Tour Géodésique
 [La géodésie est la science qui a pour objet l'étude de la forme et des dimensions de la terre. Quant aux cheminées géodésiques elles sont, ou plutôt étaient avant la photographie aérienne, de hauts repères au sommet desquels un opérateur pouvait effectuer une visée très précise, moyennant le passage d'un fil à plomb à l'intérieur et dans toute la hauteur de la colonne. Ainsi protégé des remous du vent, ce fil devait s'aligner dans l'axe d'une borne qui constituait l'un des points secrètement gardés par l'armée du temps des "cartes d'état major".
 Aujourd'hui devenus désuets, ces repères ont été enlevés ou oubliés et seule subsiste encore parfois la haute tour qui ponctue l'horizon telle une cheminée d'usine avec laquelle la différentiation demeure souvent impossible si l'on n'est pas prévenu de sa véritable fonction].
Tour Géodésique
- Nous pouvons revenir sur nos pas reprendre sur la gauche la route Buffon puis à gauche la D116, jusqu’au restaurant. Un peut avant ce dernier, nous trouvons dans les ronces un sentier fréquenté par les Vététistes que nous prenons à gauche, puis le chemin descendant dans le ‘’chantier’’ sur la droite.
- Ou poursuivre tout droit dans les fougères et les ronces rampantes direction sud – sud-ouest, le plus parallèle possible à la D 116 (ce sera peut être, un peu plus facile l’hiver que l’été lorsque les fougères sont fanées.) Lors de la création de cet itinéraire, il existait un semblant de layon fait certainement par les animaux. En 2014 il était moins visible. Aujourd’hui il a presque disparu. Je me dis que si les 7282 randonneurs potentiels ayant regardés cet article, avaient réalisés cette rando, la trace devant rejoindre la piste au dessus du banc du roi devrait être fortement marquée. Nous 
Tour Géodésique
 retrouvons le sentier vététiste que nous prenons sur la droite, nous trouvons des sentiers descendant à pics dans la val constitué d’un coté par le banc de grès et de l’autre, par la montagne de petit bloc de grès recouvert par la végétation, nous trouvons une descente un peut plus facile un peu avant le resto. Dans le creux nous devons sauter un rocher, nous sommes au Banc du Roi cette table de grès ou du moins ce qu’il en reste à servit à la construction du château de Fontainebleau d’où son nom, Banc du Roi, aux autres lieux les pavés pour les rue de Paris, vous trouverez sur ce site, l’histoire du pavé … à Fontainebleau. http://www.tl2b.com/2014/01/ptite-histoires-des-carrieres-de.html (Si nos ‘’politiques’’ avaient imaginés mai 1968, ils n’auraient pas remplacés les gros pavés de 22 en grès de Philippe Auguste, par de petits pavés en granite, mais nos beaux rochers auraient certainement disparu.) Lorsque que l’on est dans le sentier si l’on regarde bien au raz du sol, un peu caché par les herbes et les ronces, nous trouvons une gravure CAVERNE D’AUGAS c’était la sortie, de cette grande caverne. Prenons le sentier sur la droite Nous trouvons un médaillon (nous en reparlerons) et en dessous la même inscription c’était l’entrée principale. Elle avait été creusée par des carriers et on disait qu'elle était la plus vaste de la forêt. Colinet, le continuateur de Denecourt, a finit de l'aménager en 1880. Il déclara : elle est pratiquée sous un énorme banc de grès qui  n'a pas moins de trois mètres d'épaisseur. http://falrc2.blogspot.com/2011/10/histoire-de-paul-merwart.html] [Voici ce qu’en dise les Amis de la
Banc du Roi
 Foret. Extrait tiré de la voix de la foret 1986 page 15. Comme la plupart des «grottes» du massif -en réalité des abris sous roche -cette caverne était creusée dans le sable, sous le banc de grès qui formait voûte et coiffe, sans autre assise à ce dépôt marin très fluent épais 
Sortie secondaire
de 40 à 50 mètres. Cette situation du site, et son histoire, expliquent l'accident .A Augas, le banc rocheux est épais de 3 mètres, en grès très dur, résistant, peu faillé ; il a été exploité comme «banc royal» depuis plusieurs siècles jusqu'au XIXe pour le pavage des routes et la construction. La caverne, artificielle depuis sa création à la base d'un front de taille, était basse, difficile d'accès, creusée par affouillement du sable sur 1 m à 1,50 m au plus. C'était une-curiosité qui relevait presque de l'exploration dans les ténèbres parmi les rognons de grès et grands éclats tombés de la voûte. Depuis l'après-guerre 39-45, on y pénétrait en rampant, au mieux à genoux ou courbé en deux comme un ours. Au fond, à une trentaine de mètres, on apercevait au loin le jour d'une deuxième issue qu'il fallait gagner pour ressortir dans 
les mêmes conditions. Tous les enfants de Fontainebleau ont pratiqué cette «aventure» pendant près d'un siècle. Déjà en 1868, dans son «Indicateur», DENECOURT décrivait ce site comme «la plus vaste grotte de la forêt» et il ajoutait «Cette caverne, que nous appelons «Grotte Louise», pourrait abriter 200 personnes si elle était complètement déblayée, ce qui sera fait dès que la souscription le permettra. Elle en vaut la peine. Sa formidable voûte est composée d'une seule pierre d'environ 3 mètres d'épaisseur». COLINET, après DENECOURT, écrivait (Indicateur 1898) : «En 1880, nous avons pu faire exécuter une trouée de45 m de long qui aboutit à la partie la plus vaste du souterrain». De cette opération date l'ouverture de la deuxième issue, à une vingtaine de mètres de la première, à la base du même front de taille. Et l'on continua à approfondir : «La grotte a 600 m de superficie, nous l'agrandissons chaque année» (Maria COLINET «Indicateur» 1931). On s'y appliquait surtout depuis 1906, date de la pose du médaillon contenant les cendres du peintre Fontainebleaudien Paul MERWART, mort en 1902 à l'éruption de la Montagne Pelée à la Martinique, et après l'installation de la buvette dont les clients visitaient la caverne à la lueur de bougies -puis de lampes électriques -sous la conduite des enfants du tenancier, moyennant obole. La Caverne d'Augas connut sa dernière visite célèbre en octobre 1950, en la 
 personne (c'était tout indiqué !) d'un spéléologue, le fameux explorateur des gouffres Norbert CASTERET. La cavité resta accessible (difficilement) et visitée jusqu’'en 1972, où les travaux routiers de remaniement du Carrefour de la Croix d'Augas, proche, imposèrent sa condamnation par ensablage volontaire des accès. En effet, il a fallu faire sauter à la dynamite les roches du banc de grès pour percer la déviation vers Fontaine-le-Port et le passage de Ia RN6 sous le pont. Les ingénieurs ont pressenti un danger par ébranlements et craquements de la table de grès à distance, vers la caverne. On n'y prêta pas autrement attention, mais l'eau dans les fissures, le gel et le dégel profonds des deux hivers 1985 et 1986, le poids de la couche calcaire sus-jacente et de la forêt qu'elle supporte, ont fait le reste dans la nuit du 3 mars 1986 en effondrant le plafond rocheux de 1,50 m, en fissurant le sol de surface de larges crevasses sur plus de 20 mètres comme lors d'un séisme, et le front de taille, affaissé, de diaclases nouvelles, au moins dans la moitié Sud de la caverne. L'accident n'a pas fait de victime, mais il a ruiné la Taverne. Les murs ont été fissurés, le plancher et un radier léger effondrés de 0,80 cm. La salle de restaurant, basculée et disloquée, a du être condamnée et l'exploitation interrompue pendant plusieurs mois. Le banc de grès s'est affaissé seulement dans la partie Sud (côté médaillon MERWART) le plus fréquenté et affouillé depuis plus de cent ans (voir nos photos), exactement sous l'angle de la salle de restaurant de la Taverne. Toute l'étendue de la caverne, face à la 2e issue, n'a pas travaillé et la table rocheuse reste suspendue. Il n'est pas possible de rouvrir cette curiosité au public. L'entrée côté médaillon restera définitivement obstruée par la chute du banc de grès ; l'autre accès (ou sortie) a été ensablé par les géologues et restera condamné. http://www.new-aaff.aaff.fr/images/VOIX-DE-LA-FORET/HISTOIRE-1/effondrementcaverneaugas.pdf] J’ai connu cette caverne, pas très longtemps, il est vrai. Un copain de la région m’y emmenait pendant mes vacances. Et comme tous les gamins du coin, j’ai participé à l’agrandissement de ce lieu. Avec nos mains nous creusions des boyaux qui s’entrecroisaient dans ce sable friable, c’était bien trop facile, nous étions des explorateurs, à la recherche d’un trésor… Il faut être gamins pour faire cela, et ne même pas imaginé que cela peut s’ébouler (je ne parle même pas de la cassure du grès.) Si ce n’était pas arrivé après les travaux de la N6 (D 606), un jour il y aurait eu peut être un ensablement avec un ou plusieurs gamins ensablés. Des bêtises comme celle-ci se transmettent malheureusement de gamin en gamin sans que les adultes le sachent. Mes parents pensaient que nous faisions un tour de vélo en foret (à l’époque le VTT n’existait pas, j’avais un vélo ½ course comme on disait, à trois vitesses, et des pneus ½ ballon… On ne devait rester dans un secteur bien délimité sans traverser les routes. (Il y avait à mon époque beaucoup moins de voitures qu’aujourd’hui, voir pas du tout l’après midi.) Entre tourner plusieurs fois dans le même secteur et venir ici faire du vélo cross, dans l’ancienne carrière, oui déjà à l’époque, il y avait même des mobylettes qui faisait cela et sans casque… nous faisions du vélo en respectant les sentiers. NOUS, on portait nos vélos dans les rochers et dans les passages difficiles, on n’a jamais créé de faut sentiers… Qu’on ce le dise…] Revenons sur le médaillon. Paul Merwart est un illustre inconnu que le
randonneur croise au hasard d'un chemin un peu sombre, surplombé par l'auberge de la Caverne d'Augas.  Ses restes sont enterrés derrière le médaillon de bronze, quelques os retrouvés après l'éruption du Mont Pelé en 1901, identifiés grâce à sa chaîne de montre et à son lorgnon. Sur l'image, pour meubler sa solitude, nous l'accompagnons du nu de Vénus callypique, un peu académique, qu'il a peint. Étonnante chose au passage : les médaillons de la forêt, sauf exception (Millet et Rousseau) seront la seule postérité de ces illustres inconnus: Merwart, un peintre parmi d'autres, Fouché de Carrel...
Merwart est né en Russie en 1855 et vient souvent peindre en forêt de Fontainebleau pour y apprendre l'art du paysage. Introduit dans le milieu colonial par son frère Émile, gouverneur des Colonies, qui habite Avon, Paul Merwart devient le peintre officiel du ministère des Colonies puis de celui de la Marine. A l'époque, en mai et juin 1906, l'Abeille de Fontainebleau a relaté la pose de ce médaillon. Le début des travaux est annoncé le 13 avril. Le 4 mai, un article dit ceci : «Depuis un mois sont commencés les travaux d'aménagement du médaillon Merwart sur le banc de grès dominant la caverne d'Augas. Malgré la bonne volonté des ouvriers, le creusement de la pierre, très dure sur cette grande surface n'avance pas vite. On espère cependant, sans pouvoir l'assurer encore, avoir fini vers le milieu de ce mois, afin que l'inauguration puisse avoir lieu vers le 20 mai. On sait en effet que le frère du peintre, gouverneur des Colonies, part le 25 mai pour l'Oubangui.»
Le 15 juin, les scellements du médaillon et de la plaque sont terminés. Un deuxième médaillon lui est consacré 15 rue Royale dans la cour de la bibliothèque de Fontainebleau.  Il a son article sur Wikipédia. http://falrc2.blogspot.com/2011/10/histoire-de-paul-merwart.html] Poursuivons le sentier bleu, il remonte légèrement, se dirige sur la droite remonte le long du restaurant et nous arrivons à la Croix D’Augas : La plus ancienne mention de la croix d'Augas remonte à 1624 (carte publiée en 1624, à Châlons, par H. Picart). Son nom trouve sans doute son origine dans la famille d'Augas dont deux membres exercèrent les charges de capitaine et gouverneur du château de Fontainebleau, et de grand forestier de la forêt de Bière à la fin du XVIe siècle. Brisée à la Révolution, elle a été rétablie en 1827. Abattue par un ouragan en 1900 elle a été relevée en 1901.]  
Cette croix,  est enchâssée derrière des barrières de sécurité dans l'angle d'une voie d'accélération. Par contre nous avons une belle légende pour agrémenter ce lieu qui à bien changé depuis 1661. Il faut s'imaginer que la route en contre bas, arrivait à peut prêt à la hauteur du pont. J'ai connu le site avant les travaux. [La légende : A la fin de novembre 1661, le sieur Dauberon, gentilhomme ordinaire de monsieur le prince Louis de Bourbon, le grand Condé, et capitaine dans son régiment, venait rejoindre la cour à Fontainebleau. Il fut renversé par son cheval, vers la croix d'Augas, sur le grand chemin de Melun, et une de ses jambes étant restée accrochée à l'étrier, il fut traîné sur les cailloux tout le long de la descente. Au-milieu du danger qu'il courait, il invoqua la Sainte-Vierge, envers laquelle il avait toujours eu une dévotion particulière; aussitôt, son cheval s'arrêta court, et il put se relever sans 
avoir été blessé. Cet oratoire, vénéré des habitants du pays, fut, bien entendu, détruit à la Révolution. Après la Restauration, madame la duchesse d'Angoulême, lors de son premier voyage à Fontainebleau, vient s'agenouiller sur la place où avait été la chapelle, et témoigna le désir de voir celle-ci réédifiée. M. Philipeau, curé de la ville, se mit à la tête de l'entreprise; les souscriptions affluèrent de toute part; sur les anciennes fondations, un nouveau bâtiment, qui subsiste encore maintenant, s'éleva bientôt, d'après les plans de M.Heurtaut, architecte du palais; le miracle fut retracé, non plus sur le frontispice, mais au plafond, par le pinceau du peintre Blondel. Cet oratoire fut béni le 30 septembre 1821, devant les autorités civiles et militaires, en grand costume, et une multitude de fidèles. En 1864, Napoléon III fit faire des restaurations importantes à ce monument. Le clergé de la paroisse s'y rend processionnellement, chaque année, le premier dimanche d'octobre.]
Sentier devant le front de taille
 La chapelle se trouve à l’entrée de Fontainebleau en bordure de la Nationale, après le premier carrefour comportant des feux tricolores nous y passerons sur le chemin du retour. Traversons le pont et prenons le sentier à gauche situé derrière la barrière de sécurité. Attention sur ce talus nous trouvons deux sentiers l’un sur la gauche descendant le long de la départementale, et un autre partant un peut plus à droite et entrent en foret, prenons celui-ci, nos hésitations ne sont pas terminées cette partie est truffées de pistes de VTT, et le balisage bleu foncé ne ce voit pas très bien, les traits bien trop espacés, dans cet espace très fréquenté. Ouvrez l’œil, et n’hésitez pas à faire demi-tour, pour retrouver le bon sentier. Nous arrivons au dessus de l’ancien front de taille. Le sentier se poursuit en 
contre bas. Non… il ne faut pas sauter, il y a bien quatre mètres, n’y descendre en rappelle, le long de la paroi. Nous trouvons sur la gauche, si vous avez pris le bon chemin, un passage entre les rochers. Descendons en faisant attention. Au pied du front de taille nous poursuivons le bleu sur la droite. En 2014 j'ai découvert une branche de sentier partant vers un point de vue (allé & retour) faut dire que cette double flèches sur une plaque en alu tape l'œil. Maintenant il n'y a rien à 
voir. Le point de vue n'est pas encore dégagé, et ne le sera peut être jamais. Par contre on a un bel emplacement pour déjeuner et un magnifique balai de sorcière au dessus [pousse anarchique et touffu à l’extrémité d’une branche de pin]. Un autre point litigieux de se parcours, se trouve à l’approche de la route (fermé à la circulation) de la Butte aux Aires. Suivant le sentier que vous prenez, (dans ce banc de grés effondré, nous trouvons de faux sentiers) vous n’apercevez pas la bifurcation (fléchage à la peinture sur un rocher, et pancarte sur un arbre). Si le sentier descend sur la gauche ce n’est pas notre itinéraire. Ouvrons l’œil cherchons la pancarte ou la peinture bleu indiquant l’intersection sur un rocher, nous devons faire un brusque virage sur la droite, descendre (ou le contourner) un rocher plat formant une haute marche. Nous arrivons à la route de la butte aux aires que nous traversons. [En descendant 50m de cette route nous trouvons une roche gravée emblématique M d B.I.N.G. 1847, c’est un hommage à l’Inspecteur Royal M : de Bois d’Hyver qui a construit cette route]. Revenons sur nos pas reprenons le sentier bleu serpentant le long des beaux rochers de la corniche du Mont Ussy. [Déformation de « Montoisy », connu dés 1349. C'est un diminutif de Montois, toponyme qui évoque une petite colline.] Avec un
rideau d'arbre moins dense, nous aurions une jolie vue sur Fontainebleau. Puis nous arrivons à une représentation de la vierge peinte sur un rocher, [Vierges à l'enfant grandeur nature peinte en 1954 par
les dénommés Casolaine et Rolland]. Le Rocher Porte la lettre ‘’M’’. Poursuivons le sentier bleu. Un autre point litigieux ce trouve après un beau passage rocheux et la lettre (J) nous débouchons sur une esplanade ‘’le belvédère de la Valière’’, ici aussi, si les arbres étaient moins nombreux nous aurions un point de vue sur Fontainebleau. Nous sommes un peu perdus, jusqu’à présent nous étions guidés par la ligne de rochers et nous serpentions au milieu de la pente dans le chaos rocheux. Ici nous n’avons plus rien pour nous guider. Comme nous sommes aux dessus du banc de grès, nous n’avons même pas de chemin tracé au sol. Il faut se diriger sur la gauche, nous trouvons des balises bleu sur les rocheux, et faisons le tour du banc de grès, descendons dans le chaos par un sentier un peut difficile partant brusquement dans les rochers sur notre droite. Poursuivons le balisage bleu. Nous passons dans de merveilleux paysages, passons sous un tunnel (V). Le sentier à été légèrement détourné. Avant il passait devant le chêne des Fées. Aujourd’hui il faut savoir qu’il est là. [C’est un vieil arbre qui avait poussé trop prêt d’un rocher, et son tronc faisait corps avec ce 
Chêne des Fées
 dernier. La mousse cachant la séparation entre le bois et le grès, on ne savait plus les limites de l’un et de l’autre. Voila ce que nous en dit Denecourt la merveille des curiosités végétales de la forêt. Ne dirait-on pas qu’un pouvoir magique a présidé à sa croissance ? Cet arbre, vigoureux et touffu, semble n’avoir ni souche, ni racines. Son tronc, comme un fût de colonne dressée sur son socle, pose tout entier sur une roche dont la surface est lisse et très inclinée ; on croirait qu’il va glisser sur cette pente ; mais les fées qui le protègent l’ont soudé à une roche voisine qu’il envahit progressivement, au moyen d’une énorme excroissance d’écorce et d’aubier dont il enveloppe la partie saillante du bloc, comme s’il voulait l’engloutir
 et l’absorber tout entier dans son tronc. » Denecourt, 18e édition, 1876.
Arbre ou rocher ?

http://www.fontainebleau-photo.fr/2010/09/rochers-du-mont-ussy-sentier-denecourt.html Très vieux déjà à mon adolescence, il a fortement souffert avec la tempête de 1999, et à perdu sa dernière branche, il y a quelques années. Je trouve dommage que l’on est préférer détourner le sentier plutôt que de dégager les vieilles branches. On aurait peut encore admiré cette extraordinaire assemblage qui lui a valu dans ses quelques lignes de description, aujourd’hui  nos baliseurs ne sont plus romantique…] Poursuivons le sentier bleu qui descend, coupe la route du nid de l’aigle et tourne brusquement à gauche dans le bas d’un nouveau chaos. Nous y trouvons cette fois ci, non pas des lettres pour repérer les rochers remarquables, mais des chiffres. Nous sommes sur une ancienne extension de l’un des nombreux sentiers se trouvant dans le secteur et abandonnées suite au classement d’une grande parcelle en réserve biologique. Denecourt annotait ses sentiers principaux par des lettres et les extensions par des chiffres. Nous arrivons après un sentier sinueux à la monstrueuse
Les Montussiènnes
grotte des Montussiènnes [Voici  ce que nous dit M . Denecourt ; Nous allons traverser une des grottes les plus saisissantes de la foret par l’aspect menaçant de la position effrayante des énormes rochers qui l’abritent, mais ne craignons rien…] Nous débouchons route du Mont Ussy, que nous prenons à gauche, longue ligne droite. Traversons le parking et la route goudronnée de la Butte aux Aires, nous rencontrons le GR que nous
 suivons jusqu’à la D 606, sur la droite la chapelle Notre
Dame de Bon Secours (restauré en 2018-2019). [Regardez le plafond de la chapelle la peinture retrace en image la légende que je vous ai compté plus haut.] Traversons la route au feu tricolore, quittons le GR et prenons le premier chemin balisé en bleu sur la gauche. Attention nous trouvons de faut sentiers remontant sur la gauche. Nous passons un chaos rocheux avec une grotte à notre gauche et arrivons devant un banc de grès immense, barrière naturel nous coupant la passage. Le balisage suit le banc de coupe sur la droite, après être passé le long d’une grande grotte, nous sommes bloqué de nouveau par les rochers, le sentier part sur la gauche et grimpe gentiment sur le plateau, poursuivons le sentier par la droite en suivant le front de taille par le haut cette fois ci. Nous arrivons à un carrefour de sentier et pas facile de si retrouver entre le 1-3, le 2, et le 3-2. Faut dire qu’avec les vététistes et les varappeurs, nous y trouvons beaucoup de sentiers. On a le choix ; On doit pouvoir redescendre du plateau pour rejoindre le sentier bleu N°2 que nous prenons à gauche et passons devant un ancien front de taille ou l'on trouve une belle grotte ou un simple auvent. Joie des varappeurs qui peuvent s’entraîner au surplomb sans trop de danger. Enfin les spécialistes en ont jugé autrement, puisque le secteur en est barricadé. J'ai rendu à ce site l'image que j'en avais, avant la pose de claustras. Ou de poursuivre le sentier vers les claustras et les barrières, vous aboutirez également sur la route du calvaire, il faudra la prendre à droite pour vous rendre au point de vu.   Aujourd'hui tous se qui semble plus ou moins dangereux est barricadés. Ici, on ne peut plus s'approcher du bord supérieur de peur que les promeneurs ne tombent et l'on barricade le dessous de peur qu'un rocher se décroche. Il est vrai que c'est déjà arrivé. Demain clôturons la foret elle est dangereuse, des obstacles affleurent le sol et l'on risque la chute à chaque pas. Promenons nous virtuellement assis dans un fauteuil devant un écran avec des lunettes sur les yeux. Si vous ne voulez pas recevoir de cailloux sur la tête ayez
l'intelligence de ne pas vous approcher. Le chemin passant loin de la zone de crête il n'y a pas grand risque de chute. La surveillance des enfants c'est une affaire de famille. Ce n’est pas à la société de prévenir de tous les risques. Je le sais, nous avons traîné notre fils une bonne dizaine d'années sans jamais de problèmes. Pourquoi traîné ? Vous verrez à partir de dix-douze ans, il devient difficile d’emmener un ado en promenade. Il préfère les copains, et les jeux vidéo. 
Avant les Claustras
 J'ai du repérer cette balade une première fois en 2011 ou 2012, et depuis cela ne sait pas beaucoup améliorer, de fil de fer, nous sommes passé à claustra. Affreuse barrière. Denecourt à dut se retourner pour ne pas voir cela...... A son époque, il aurait mandé 3 ou 4 carriers. Un peu d’argent à ses bienfaiteurs pour les payer, et il aurait fait purger ce qui devait tomber, consolider le fond par un mur de pierre, peut être un ou deux piliers pour soutenir la dalle (comme il la fait à la grotte du serment, du parjure, les dernières folies Denecourt.) Un copain poète aurait créé une légende. Et aujourd'hui nous aurions une belle caverne joie des varappeurs, au lieu d'une affreuse palissade faisant penser à un vieux parc d’attraction sur le déclin.  Après ce coup de gueule, revenons à  notre promenade.
Croix du Calvaire
 Le sentier longe le banc de grès sur la droite et monte sur le plateau par un sentier qui à parfaitement été restauré avec des pavés et nous arrivons sur l’esplanade de la croix du Calvaire. Nous arrivons à la Croix du Calvaire [Entre 1731 et 1755 on construisit sur l'un des pitons de la plaine du Fort des Moulins un Calvaire composé de trois croix, abritées par un petit toit (Colinet). Abattues en 1793, relevées le 19 juin 1805, elles furent abattues de nouveau en février 1831. La croix actuelle a été construite en 1838.] On à ici une vue magnifique sur Avon au loin s'il fait beau, de Surville à Montereau un peut sur la droite le Carmel les toits du château de Fontainebleau et bien sur l'étendue de la Foret coté sud. A la gauche de la croix nous

Vue panoramique sur Fontainebleau Avon
Passage sur un mur de pavés
trouvons le sentier en parallèle à la route, puis il bifurque sur la droite pour longer la route de la Reine Amélie [La Reine Amélie est la femme du roi Louis-Philippe, régnant au moment où les Forestiers ont nommé les routes de la forêt.]. Il serait dommage de privilégier le bitume, vous manqueriez quelques rochers, un passage en surplomb. Une pure réalisation Denecourt, pour passer ce fond de vallée, il a 
fait construire un mur en pavé. Passons la grotte Géorgine avec ses lyres (l’une est peinte en noir, l’autre ne se voit pas très bien. Chercher, elle est face à vous. Aujourd’hui le sentier passe à coté, du temps de Denecourt on passait dessous et sur le fronton nous trouvons gravé le nom de la grotte [Géorgine Adam Salomon, épouse du célèbre sculpteur et photographe. Elle est l’auteur d’un court article intitulé ‘’Souvenir’’ publié dans le livre hommage à Denecourt en 1855.] Le sentier tourne sur la gauche et coupe la route de la Reine Amélie. Ici on a le choix ; soit prendre la route sur la droite, soit traverser, passer le petit passage rocheux, le sentier débouche sur celui de tout à l’heure, que nous prenons à droite jusqu’au parking.











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