mercredi 13 février 2013

2-Petite Promenade en Foret de Fontainebleau - Plaine de Samois, Plaine de la Madeleine

Quatre promenades pour cette première édition


Première édition pour ses P.P.F.F toujours basé sur une distance de plus ou moins 10 km.
 La Foret de Fontainebleau ce n'est pas qu'Apremont et, Franchard. Ce n'est pas n'ont plus que des sentiers bleu, des GR, des TMF. Je les ai fréquenté, je les fréquente encore, un peu moins souvent aujourd'hui : Il y a trop de vélo à mon gout. Si encore ceux ci étaient respectueux des piétons qui EUX sont sur leur territoire, mais non je fonce, je gueule, avec la phrase devenu célèbre (casse toi pauvre c.. tu gênes ma progression) , je bouscule car je ne maitrise pas mon engin et je veux absolument passé, les ronces c'est bon pour tes mollets pas pour mes pneus (j'risque d'crever). Je suis désolé mais c'est du vécu. On a même bousculé mon chien que je tenais en laisse à deux reprises. Mais c'est surtout une superficie de plus de 25 milles hectares, peu fréquenté dans son espace total. J'espère que vous m'accompagnerez dans mon jardin 'secret'. Les itinéraires peuvent être réalisés dans l'après midi. Un GPS n'est pas indispensable mais utile se sera votre seul fil d'ariane, je ne suivrais pas obligatoirement le balisage. Des guides très bien fait sont édités pour cela. Le parcours sera en noir, la partie "histoire locale" en vert. L'histoire provient de divers documents de ma bibliothèque mais surtout d'internet. Une bonne partie de ma doc à été numérisé et se retrouve sur la toile, ce qui me facilite la tâche fastidieuse du clavier en la simplifiant par un copier collé.
Un lien permettra d'obtenir une carte un peu plus grande que celle présente sur ce blog et vous permettra de réaliser la promenade sans mon inséparable GPS

Plaine de Samois, Plaine de la Madeleine

   Carte IGN  Trace GPS  & Topo sans commentaires

 Trace Randogps.net        Le code mobile de cette randonnée est b302765  
                                                (Explications Code Mobile


DATE
Temps de Parcours
Temps d’arrêt
KM
Vitesse déplacement
Vitesse global
Dénivelé
14/05/2011
2h30
15 mn
12.1
4.5
3.6
158 +

Mai 2014-Je suis désolé pour la trace GPS qui ne correspondait pas à la description. Rectification faite ce jour. J'ai modifié le circuit en le faisant passer par le rocher de Samois.
Refais en 2019, sans changement.
[Sur randoGPS.net cette promenade à reçu la note de 3,1/5]
Le départ se fait au laboratoire de biologie végétale, nous prenons le sentier bleu 2-13 qui contourne les clotures du laboratoire végétale proche de la gare de Fontainebleau - Avon. 
[La station de biologie végétale de Fontainebleau est une annexe de l'université Paris 7
Il s'agit d'un ensemble de cinq bâtiments. Édifiée par le botaniste Gaston Bonnier en 1889, la station regroupe 1 243 m² de locaux entourés par un parc boisé de 3,5 ha de zones forestières, de pelouses, de pépinières ainsi que de différents massifs. Elle est ainsi gérée par le Laboratoire de Biologie Végétale et d'Ecologie Forestière.
Pavillon de Biologie végétale
La zone forestière représente plus de la moitié de la superficie du domaine. Sa biodiversité est importante, elle possède des essences exotiques plantées depuis le début du siècle. Elle comprend aussi des arbres d'origine nord américaine.
 Les pelouses constituent environ le quart de la surface du site. Elles offrent un terrain d'étude précieux car elles forment une mosaïque présentant aussi bien une végétation des pelouses calcaires qu'une végétation des prairies mésoxérophiles sur sols filtrant siliceux ou bien encore une végétation des prairies mésophiles de fauche.
Les massifs ont été créés afin de proposer une grande diversité de plantes.
Ce bâtiment est établi sur plusieurs niveaux distincts. L'ensemble représente une surface totale habitable d'un peu plus de 800 m2. Une cave à plusieurs compartiments est située sous l'aile sud.  Au rez-de-chaussée, on trouve des bureaux et des pièces équipées en différents postes de travail. L'entresol, comprend des surfaces de laboratoire. Le "pavillon des travaux pratiques", construit vers 1914, comporte 3 salles (135 m2) d'une capacité d'accueil modulable. La serre tropicale (120 m2) a été rééquipée en 1996-97, elle est maintenant munie de nombreux dispositifs d'éclairage, d'arrosages et d'aération. La véranda attenante au bâtiment du foyer permet la culture de plantes d'orangerie et de plantes grasses.
Voilà ce que l'on peut dire de ce batiment hors d'age à l'orée de la foret. Coté ligne SNCF une construction moderne est en cours d'aménagement].
On suit le sentier bleu 2-13, et l’on passe sous le pont de la Trémoille [Fils de Guy VI de La Trémoille et de Marie de Sully, il grandit à la cour de Bourgogne, très lié au futur duc Jean sans Peur. Il est nommé grand chambellan du duc en 1413.Il sert également le roi de France Charles VI, et il est nommé grand chambellan de France le 18 mai 1413, souverain maître réformateur des Eaux et Forêts et gouverneur du royaume.] Nous traversons la D 137. Puis le chemin prend sur la gauche, passe devant le château de Bellefontaine, à l’abandon. [La première construction sur ce domaine date du XVIIIe siècle et appartenait à des maîtres tailleurs parisiens. En 1834, le prince de Tarente, duc de la Trémoille, en prend possession. C'est lui qui construira le château actuel. La grande histoire romanesque survient en 1846, quand la famille du prince russe Troubetskoï s'y installe. Ils donneront du faste à ce château avec 40 employés. Puis c'est Nikolaï Orloff, aide de camp de l'empereur de Russie, qui l'occupera. Nicolas Orloff (1824-1885), ambassadeur de Russie à Londres, Paris et Berlin, épousa Catherine,fille de Nicolas Troubetzkoï, propriétaire du château de Bellefontaine à Samois-sur-Seine. Catherine décéda en 1875, à l’âge de 35 ans. Nicolas Orloff fut l'un des créateurs de l'Alliance franco-russe,
son père était le prince Alexis Fyodorovich Orloff (1787 -1862), militaire russe qui combattit
Napoléon de 1805 à 1815. C’est en son honneur que le Chef Urbain Dubois (1818-1901) créa la fameuse recette de rôti de veau « Orloff ». Nicolas Orloff est mort à Bellefontaine, Qui sait que la fameuse recette du veau Orloff a été inventée au château de Bellefontaine par le prince Alexis Orloff, issue d'une grande dynastie russe qui s'installa à Samois-sur-Seine en 1846? Le jeune prince, qui habite à Paris, en fait sa résidence d'été. Une nuit, de retour à Samois, il demande à son cuisinier d'improviser une recette pour ses amis. Le cuisinier accomode les restes : un rôti de veau, une farce aux champignons, des épices, dont du paprika.
La recette entre dans la légende.   
Le Prince Nicolas Troubetzkoï, qui, on le rappelle, contribua à la construction du Presbytère actuel pour une somme de 8000 francs et fit don du jardin qui l'entoure. C'est lui qui pendant la guerre de 1870 joua un rôle de médiateur auprès des Prussiens pour éviter des réquisitions et des exécutions d’otages et il participa aux dépenses de l'invasion par une somme de 2284 francs.

A sa mort, le prince Nicolas Orloff, son gendre, fut en 1875 un des artisans les plus dévoués de la paix, offrant ses services en tant qu'ambassadeur de Russie en France comme médiateur auprès du Kaiser, qui menaçait d'une reprise de la guerre. Il fut l'un des créateurs de l'Alliance franco-russe. Son décès, en avril 1885, donna lieu à Samois à de grandioses funérailles.
Pendant 50 ans Wladimir et Alexis Orloff et leurs descendants subventionnèrent l'hospice et le bureau de bienfaisance.
Pour mémoire, rappelons le mariage en1857 du Duc de Morny (1811-1865) demi-frère de Napoléon III, avec Sophie Troubetzkoï (décédée à Paris en 1886) sans doute fille illégitime de Nicolas Ier.] [ Se château passa successivement à la ville de Paris, on pouvait le loué pour des réceptions. Puis devint une IUT abandonné pour des locaux plus appropriés, il est laissé à l'abandon, baraquements murés, durant un moment il aurait du faire partie des locaux pour réinsertion des délinquants. Quelle tristesse de voir se magnifique bâtiment se perdre il me semble avoir lu que ses jardins étaient inscrit au patrimoine historique].
Puis nous surplombons la Seine. Je ne suis pas le balisage des sentiers qui remonte sur la gauche simplement pour nous faire traverser au rond point un peu plus haut. Je continue le chemin tout droit. Je trouve qu’il est moins dangereux de traverser la D138 à mi côte, même si les voitures descendent vites on a, au moins de la visibilité. La haut des voitures ayant "les clignotants en options" vous ne savez jamais s’ils vont descendre. Le rond point se trouve dans la pente, nous n'avons aucune visibilité. Nous arrivons au château de la madeleine[Le très ancien domaine de la Madeleine, divisé entre le château, appelé aussi "Ermitage" et le Moulin, visible des bords de Seine. Le château et l'ermitage de La Madeleine, fondé par le gentilhomme breton Jacques Godemel avec l'assentiment du roi Louis XIII. L'ermitage devient rapidement un lieu de pèlerinage.  le château de la Madeleine dont la plus célèbre habitante a été Fortunée Hamelin. Celle-ci a attiré par son charme les plus beaux esprits de son temps, dont Bonaparte, Talleyrand, Victor Hugo et Chateaubriand. A sa mort en 1851, Alfred Tattet achète l'ermitage de la Madeleine. Son ami, Alfred de Musset, est fréquemment de ses invités. A l'occasion de l'un de ses séjours, ce dernier écrit le célèbre poème "Souvenir" immortalisant ainsi son escapade avec Georges Sand en 1833 à Fontainebleau. Aujourd’hui propriété d’un éditeur] Après les communs du château, nous côtoyons un secteur marécageux et nous apercevons les toitures du hameau des plâtreries.
[Ce hameau comporte une succession de belles demeures, parmi lesquelles "La Pêcherie" qui fut autrefois un restaurant réputé sous le nom de "à la Bonne Matelote".
S'y trouve également la maison qui abrita les amours clandestines de Victor Hugo et de l'épouse du propriétaire de l'époque, M. François Biard.] Belles vues sur la seine. Arrivée au mur d’une propriété nous montons à gauche, traversons la D137 face à la maison forestière le chemin part sur la gauche entre des pierres. Parfois mal entretenue il faut se faire le passage entre les orties et les fines branches de robiniers (attention aux épines) quelques mètres plus loin nous sommes sur un large chemin, nous coupons la route farewell et continuons en face le sentier. Nous prendrons sur la droite le raccordement du 13 au 15, le sentier serpente dans la parcelle et passe devant un gros pin greffé   [Greffage des pins dans la forêt de Fontainebleau
la Revue Forestière Française : il est à plusieurs reprises, fait mention du greffage des pins. Or, il y a

plus de cent ans, la question avait déjà retenu l'attention des forestiers. Un article paru dans les Annales Forestières en avril 1843  (MARRIER DE BOISDHYVER. - Greffage des pins dans la forêt de Fontainebleau) a donné d'intéressantes précisions sur la greffe herbacée qui était pratiquée. « Cette greffe ne peut s'effectuer qu'à l'époque de la végétation du printemps, au moment où la pousse terminale a acquis les deux tiers ou les trois quarts de son allongement. Elle se fait en fente sur des sujets de trois à six ou huit ans de semis. Le pin sylvestre paraît le plus propre de tous à recevoir la greffe des pins à deux feuilles qui n'ont qu'une sève... « Suivant le plus ou moins de précocité de la saison, le greffage commence à Fontainebleau du 15 au 25 mai et demeure praticable pendant douze à quinze jours. « La pratique a enseigné qu'il faut de préférence s'attacher aux sujets dont la pousse terminale est environ de la grosseur du petit doigts...

« Les greffes se cueillent à l'avance à l'extrémité des branches, latérales des pins dont on veut reproduire

L'auteur trouvait comme avantage de la greffe « la propagation prompte des pins les plus précieux, en créant des porte-grains au moyen desquels on obtient sur place des semences qu'il faudrait tirer à grands frais des lieux éloignés, d'où elles arrivent souvent avariées. C'est dans ce dessein que le greffage des pins en

laricio a lieu annuellement à Fontainebleau, et avant un quart de siècle, cette forêt pourra rivaliser avec la Corse pour livrer des graines de laricio de bonne qualité et à bas prix ».Cent quatre mille pins sylvestres dans la forêt de Fontainebleau ont été ainsi greffés en laricio et autres espèces, considérées à l'époque comme « encore rares ». Consulté par la rédaction de la REVUE FORESTIÈRE FRANÇAISE,sur le sort des pins laricio ainsi greffés, M. Γ Inspecteur principal - CLÉMENT JACQUIOT a bien voulu, par une lettre datée de juin 1949, donner les indications complémentaires suivantes:

« On trouve encore des pins laricio greffés dans beaucoup de parcelles résineuses de la forêt de Fontainebleau. Ces pins sont toujours vigoureux et d'une forme parfaite. Leur diamètre varie

de 60 à 80 cm. Il est assez difficile d'évaluer leur nombre, car ils sont irrégulièrement dispersés dans des peuplements de pin sylvestre. Le nombre ne doit plus dépasser 1.000 ou 1.500, par suite des

réalisations progressives au cours des exploitations normales, mais surtout à la suite des incendies qui, au cours des cent dernières années, ont parcouru au moins une fois la presque totalité des parcelles résineuses de la forêt.]
Faire attention à ne pas prendre la trace au dessus de la butte bien continuer le balisage jaune tournant sur la droite. Nous débouchons sur un sentier formant T que nous prenons à gauche c'est le chemin du bornage. Nous coupons la route du cèpe apercevons sur la gauche un gros hêtre à lucarne puis nous prenons à gauche la route des Turlures. Nous arrivons au pavillon Magnier.
[Le pavillon Magnier, du nom de son constructeur, est situé près de la Tour de Samois. Il recouvre des anciennes pompes qui alimentaient le village en eau potable. Les pompes sont aujourd'hui retiré et le puits bouché]Aujourd’hui il sert de dépôt à la commune. Nous prenons sur la droite la route du pavillon Magnier passons devant un hêtre qui à décidé de poussé horizontalement et nous arrivons au premier chemin que nous prenons sur la gauche. Quelques rondins retiennent le sable nous gravissons le rocher de Samois
jusqu'au rocher appelé de la tête de mort ensuite le sentier est un peu moins bien tracé. Suivre perpendiculairement au rocher (tout droit) après un petit bosquet le chemin tourne sur la gauche passe devant un rocher à deux bosses, la pierre aux sacrifice.
[La pierre druidique du Rocher est toujours en place. Influence de Bouquet oblige, elle est parfois connue dans le village sous le nom de Pierre des Druides, ou Roche des Druides et au moins deux personnes du coin m’ont dit qu’au « temps des gaulois » ces derniers y faisaient des sacrifices humains ou d’animaux.  Lorsqu’on se tient face à la tour d’Isidore Hébert, elle se trouve à gauche à quelques mètres. La table de sacrifice est encastrée au centre d’un groupe de trois roches. Vous ne pouvez pas la manquer. D’après Bouquet, la pierre tabulaire était percée d’un trou qui débouchait sur l’un des bords antérieurs. Cette cavité est aujourd’hui condamnée par du ciment. J’ignore pour quelle raison, mais je trouve ça plutôt bizarre. Notre auteur parle également d’une grosse roche « formant un  couloir qui joint cette partie de l’esplanade à un curieux petit cirque rocheux ». Je dirais que c’est une façon de voir les choses. Pour terminer, et même si on sent bien que Victor Bouquet est à deux doigts de craquer en faveur de ce qu’il raconte, il reconnaît quand même que « ce n’est certainement pas là le type classique du dolmen, et nous ne suivrons pas notre parent imaginant la victime amenée par l’étroit couloir, l’Eubage sacrificateur officiant devant la foule rangée sur l’esplanade, le tout dominé par l’Archidruide monté sur la grande roche, dont le grès poli l’aurait été par ses pieds sacrés. Cependant toutes les apparences sembleraient confirmer cette thèse ».
Il y a effectivement des traces de polissage au sommet de la grande roche qui se trouve à droite lorsqu’on se tient face à la table. Mais elles me font davantage penser aux reliefs d’une piste de glissade qu’à ce que décrit Bouquet. Pour info, derrière cette même roche, un bloc plus petit, présente une cupule vaguement pédiforme.
Par un juste retour des choses, le Rocher de Samois a lui aussi sa légende. Rien de très gai non plus. Bouquet, témoin de l’affaire, assure qu’il existe « une tradition qui s’appuie sur la sonorité du sol du Rocher pour affirmer qu’il est creux et renferme dans ses profondeurs une prodigieuse nappe d’eau, capable de submerger le pays si le Rocher venait à se disloquer par suite de quelque cataclysme. Cette tradition était à ce point conservée naguère qu’en septembre 1858, à la fête de Saint-Loup, les eaux d’un orage et d’une trombe formidables, transformant les rues du village en torrents et se coalisant avec l’ouragan, emportèrent jusqu’à la Seine les établissements forains, dont les propriétaires s’arrachaient les cheveux de désespoir, pendant que les habitants terrorisés se lamentaient et que les anciens surtout criaient « que le Rocher était crevé et que tous allaient périr »]
et la tour de samois. La tour à été fermé pour de bonne raison de sécurité ce qui retire l’attrait de ce site, et c’est dommage. [La tour figurant dans le blason de la commune de Samois est construite en 1879 par un sculpteur sur bois, Isidore Hébert. Elle est à l’origine un pôle d’attraction touristique, avec une guinguette et des balançoires, puis un local administratif.
En1928, la commune en prend la gestion et l’ouvre aux visiteurs. Depuis la plate-forme, équipée d’une table d’orientation en 1962, on découvre un vaste panorama forestier. Elle est actuellement fermée au public, mais les rochers environnants aux formes étranges – éléphant, dromadaire, tête de mort, etc.] Passons à gauche de la tour le sentier descend, ne pas se laisser embarquer par la descente le balisage jaune tourne à droite à mis pente nous traversons le chemin du rocher, continuons en face vers le rocher dit du gros bourdon ou nous trouvons une stèle en l'honneur des deux créateurs des sentiers jaune de Samois. Passons entre les rocher et débouchons sur une route formant T et nous prenons la branche de gauche, poursuivons le sentier balisé en jaune coupons deux routes et prenons sur la droite la troisième.  Arrivée à la route goudronnée D137 nous prenons la deuxième à gauche la route de Chailly à Samois (si vous avez réalisé les promenades du rocher canon, mare aux évées, mare à beauge cette route ne vous est pas inconnue) Nous passons devant la mare du marchais (marchais est un lieu humide) nous trouvons de beaux arbres en bordure du chemin. Puis nous prenons la première gauche la route du champignon au carrefour de la plaine de Samois, nous prenons à droite la route d’Aumale [Le duc d'Aumale, fils de Louis-Philippe, né à Paris le 16 JANVIER 1822.] passons sous le pont de la ligne de chemin de fer continuons jusqu'au carrefour suivant et prenons à gauche la route de la girolle jusqu'à la rencontre du sentier 13 que nous prenons à droite nous traversons la route de Bourgogne D138 [Cette route, est appelée sur le plan Defer chemin de Bourgogne. ] puis le chemin monte lentement dans les rochers. Après une descente dans de grand sapin (du moins en 2013. Demain trop vieux ils seront peut être coupés) nous prenons à gauche la route du rocher cassepot [Casse-pot, nom vulgaire de la bétoine. (plante à fleure mauve) 
La Bétoine
Lieu de queste et de relai pour courre du côte de la Boissière. On doit mettre aussi un relui à Cassepot pour courre aux Buissons de la Brie (de Salnove). Replanté en 1774 sur 25 arpents, d'après le plan de Guill. de la Haye, sur le double. d'après le mss. Deroy. En 1804, 50 hectares sont encore replantés, moitié en pins.
Mme de Sévigné raconte qu'on avait surnommé


Cassepot le chevalier de Béthune qui, après avoir enlevé et épousé malgré ses parents Melle Desmarest, cachait ses amours dans la forêt de Fontainebleau et dirigeait ses promenades de préférence du côté du Rocher Cassepot.
En 1652, le pâtre du troupeau commun des habitants de Changy est assassiné, au Rocher Cassepot, par Pierre Poissard, de Villiers-sous-Grès. I,'assassin est exécuté le 29 mai de la même année, sur la place du marché de Fontainebleau.]
sur quelques mètres et à droite la route Remard [(Charles), né à Château-Thierry le 9 janvier 1766, mort à Fontainebleau le 20 septembre 1828,  homme de lettres, bibliothécaire du chateau, auteur d'un Guide de Fontainebleau publié en 182O, et aussi d'ouvrages scatologiques. Ouvrages sur les excréments] Au carrefour du bois de la Madeleine à droite la route Bezout [Bezout, savant géomètre, né à Nemours le 81 mars 1730, mort aux Basses-loges le 27 septembre 1783, enterré à l'église d'Avon. Voici son épitaphe
GÉOMÈTRE SAVANT, PHILOSOPHE PAISIBLE
PÈRE, ÉPOUX, CITOYEN, AMI TENDRE ET SENSIBLE,
SON SAVOIR FUT PROFOND, SON ESPRIT PÉNÉTRANT.
IL CONNUT LES PLAISIRS QUE DONNE LA SAGESSE,
IL VÉCUT POUR LES SIENS, CULTIVA LEUR TENDRESSE
ET FIT DE LEUR BONHEUR SON BONHEUR LE PLUS GRAND
POUR SAUVER DE L'OUBLI SON NOM ET SA MÉMOIRE
CE MARBRE ÉTAIT SANS DOUTE UN TÉMOIN SUPERFLU
MAIS DES REGRETS QUE LAISSE APRÈS LUI SA VERTU
L'AMITIÉ SE CONSOLE EN PARLANT DE SA GLOIRE
L'EUROPE A VU PÉRIR ET PRESQUE AU MÊME TEMPS
EULER SI RENOMME CHEZ LES GERMAINS SAVANTS,
BEZOUT ET D'ALEMBERT, NON MOINS CHERS A LA FRANCE.
OH ! QUEL SIÈCLE FÉCOND EN VERTUS, EN TALENS,
POURRA DE CERTAINS NOMS REMPLIR LE VIDE IMMENSE! 
Qu'il repose en paix!

 Que nous suivons jusqu’au parking.


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